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L’engagement du Burundi pour la sécurité du continent africain, au coeur de la rencontre entre Nkurunziza et Hollande

05/05/2013 Commentaires fermés sur L’engagement du Burundi pour la sécurité du continent africain, au coeur de la rencontre entre Nkurunziza et Hollande

Ce 11 mars 2013, le président de la République du Burundi était reçu par son homologue français à l’Elysée, à l’occasion de la visite officielle de Pierre Nkurunziza en France. Une occasion pour se dernier d’inviter son hôte à visiter le Burundi, "ce qui a été accepté" selon la Présidence du Burundi.

<doc7375|right>Le gros des sujets évoqués par le communiqué de presse de la Présidence française sanctionnant la rencontre entre les deux président se rapportait à trois théâtres de conflits armés en Afrique sub-saharienne :
– La Somalie, sur laquelle François Hollande salue "le courage des soldats burundais qui, depuis 2007, contribuent au sein de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) au retour de la stabilité dans ce pays. Cet engagement porte ses fruits et a permis la libération de la capitale Mogadiscio et réduit l’emprise des shebab sur le territoire somalien" note l’Élysée
– L’Est de la République Démocratique du Congo, pour lequel l’hôte de M. Nkurunziza a exprimé "le souhait de la France que les capacités de la Monusco soient renforcées pour garantir le respect de l’intégrité du territoire", saluant au passage "le projet de création d’une force africaine de réaction rapide au sein de la Monusco".
Pour sa part, le numéro un burundais a annoncé à son homologue français "qu’il accorde foi aux efforts régionaux visant à trouver une solution durable à cette crise"
– Le Mali avec les remerciements de M. Hollande à l’endroit du président burundais "pour sa volonté de contribuer en troupes à la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine", vécue comme "une nouvelle illustration de l’engagement du Burundi pour la sécurité du continent africain"

La rencontre entre les deux Chefs d’État a aussi été une occasion de parler de relations bilatérales entre les deux pays, la France promettant sa vigilance pour que dans le cadre du 11ème fonds européen de développement (FED), l’aide aux efforts de développement du Burundi soit accrue.
Des discussions qui ont été suivies par la signature l’après-midi d’un document-cadre entre la France et le Burundi définissant les orientations de la coopération au développement pour la période 2013-2018, "l’aboutissement de l’intervention de la France lors de la conférence des partenaires au développement du Burundi tenue à Genève en octobre 2012" selon le ministre des Relations Extérieures burundais. Du côté français, c’est "la formalisation de la décision du gouvernement français de réinscrire le Burundi dans la liste des pays prioritaires de l’aide française".

Attention : Nkurunziza et Hollande n’ont pas seulement parlé que de l’Afrique et du développement. Il y avait aussi les efforts engagés par le gouvernement burundais pour assurer une transition politique fondée sur la réconciliation et le respect des droits de l’Homme, avec une petite précision : François Hollande a salué la libération la semaine dernière du journaliste correspondant de RFI …

Ce voyage de Pierre Nkurunziza a été l’occasion d’exprimer dimanche 10 mars auprès de Mme Irina Bokova, à la tête de l’Unesco, "le souhait du Burundi de voir les tambours du Burundi inscrits sur la liste du patrimoine immatériel mondial, le projet de bibliothèque virtuelle, ou encore le projet d’Institut d’éducation physique et sportive destiné à être un centre sportif de référence à vocation régionale".
Hier dans l’après-midi, le chef de l’État burundais a aussi rencontré les ambassadeurs africains accrédités à Paris, pour expliquer l’engagement du Burundi dans le rétablissement de la sécurité en Afrique au nom de la solidarité et de la reconnaissance : "N’eût été l’engagement indéfectible d’autres peuples africains, le Burundi serait encore confronté à une guerre fratricide".

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