Le 2 et 3 Octobre 2014, l’EMSA Emerging Markets Afrique a organisé à Bujumbura, à l’hôtel Bel Air, une réunion d’affaires pour les intervenants dans le domaine agroalimentaire dans la région des Grands Lacs. Objectif : développer le secteur agroalimentaire.
Cet atelier vise à trouver des défis aux chaînes à valeur dans le secteur agroalimentaire, car beaucoup d’opportunités de production agricole se trouvent dans cette région des Grands Lacs. En étroite collaboration avec l’ambassade néerlandaise, EMSA a organisé cette réunion pour créer des opportunités d’affaires dans ce secteur. Des personnalités originaires du Rwanda, de l’Ouganda, le Kenya, le Burundi, de la RDC, des Pays Bas, ainsi que des différents hommes d’affaires participaient à cet atelier« En reliant ces différents intervenants dans le secteur agroalimentaire, industrie, nous espérons proposer une approche intégrée pour s’attaquer aux lacunes actuelles et de les transformer en affaires réalisables dans le commerce », indique Michiel Ph. Hillen, directeur d’EMSA.
Selon lui, dans la sous région des Grands Lacs, il y a beaucoup d’opportunités de produire des aliments pour les gens, mais il y a aussi des difficultés. En effet, cette région n’est pas capable aujourd’hui de nourrir toute sa population, mais c’est possible. Pour qu’elle puisse bénéficier d’une nourriture en quantité suffisante, une douzaine de promoteurs hollandais se sont chargés de trouver où les chaînes à valeur ne fonctionnent pas, et quelle intervention au projet d’investissement est nécessaire pour améliorer la situation. Comme par exemple la création de partenariats entre les entreprises de la sous région, mais aussi avec les entreprises hollandaises.
Créer un partenariat entre les entreprises burundaises et hollandaises
« Nous allons créer des partenariats entre les entreprises hollandaises et les entreprises burundaises, mais aussi entre les entreprises burundaises, ougandaises et, ensemble, nous allons trouver des solutions et faire bouger les choses. » Après avoir trouvé des solutions, précise le directeur d’EMSA, le gouvernement hollandais peut faciliter les choses financièrement, grâce à un cofinancement : « S’il y a vraiment des investisseurs d’ici qui veulent créer la capacité de production et d’innovation, notre gouvernement va les aider par cofinancement. »
Parmi les réalisations déjà effectuées au Burundi dans le cadre de ce partenariat hollando burundais se trouve la facilitation d’un projet d’investissement privé pour la production de pommes de terre, du maïs et des oignons, ainsi que le lancement d’un projet en secteur de construction.
Très bonne idée mais au Burundi, il faudra d’abord vaincre la corruption et la mauvaise gouvernance afin de permettre au climat et à l’environnement des affaires de s’améliorer. Sinon, rien n’est possible dans ce pays dirigé par des gens corrompus, incompétents et qui n’en ont jamais assez puisqu’ils continuent d’ammasser des richesses dont ils ne profiteront jamsi…! Au lieu de tout mettre en oeuvre pour que l’avenir de notre jeunesse soit meilleure, ils ne font que s’enrichir et croyez-moi cela ne sert à rien..Les exemples ne manquent pas en commencant par Mobutu, Abacha etc…Ve i buzimu muje i buntu?…!
Très bonne initiative , espérons que les dirigeants ne leur mettront pas les bâtons dans les roues.