Parmi ces questions ’’à régler avant une quelconque convocation d’une autre rencontre’’, il y a la représentativité et même des participants. «Il y a toute une série d’exigences légitimes qui doivent être remplies avant que le gouvernement puisse répondre à une quelconque invitation», fait remarquer le chef de la diplomatie burundaise, Alain-Aimé Nyamitwe.
Bujumbura a pour cela invité l’émissaire du facilitateur, Crispus Kiyonga, le ministre ougandais de la défense, ’’pour discuter de toutes ces questions’’. «Il y a 43 partis politiques agréés au Burundi qui doivent trouver leurs places dans ce dialogue», insiste le ministre burundais des Relations extérieures.
Selon lui, la société civile burundaise n’est pas composée que de deux ou trois organisations mais de plus de 6.600 associations enregistrées. «Il faut définir les modalités pour qu’elles puissent être représentées à ce dialogue. Il y a également l’organisation des travaux et même de l’agenda», fait-il savoir.
Pour lui, tout cela est à trancher avant la convocation d’une prochaine réunion. Le ministre Alain-Aimé Nyamitwe est catégorique. Il n’est pas question de convier différents protagonistes à ’’une autre rencontre sans que la facilitation viennent à Bujumbura pour une mise au point sur ces questions pendantes’’.
D’après lui, il faut inviter la CNDI (Commission nationale de dialogue interne), tous les partis politiques agréés et non des coalitions qui ne sont même pas reconnues par la loi. Il faut entendre par là le Cnared. «Cela nous mettrait mal à l’aise de nous asseoir avec ceux qui ont joué un rôle dans la tentative de putsch et qui continuent à déstabiliser le pays», avertit-il.
«Le médiateur ne peut pas franchir ce cap, nous espérons qu’il viendra à Bujumbura pour que nous puissions échanger sur ce qui a marché à Entebbe et ce qui n’a pas marché afin de trouver une solution. Il ne peut pas décider d’inviter telle coalition et laisser les autres de côté», martèle le chef de la diplomatie burundaise.
Il apporte tout de même quelques nuances. L’exception est faite aux ’’représentants des partis politiques agrées même s’ils sont à l’extérieur du pays’’.
Cnared : «Il faut relancer le dialogue sans délai»
Tel est l’appel lancé par cette plateforme de l’opposition engagée contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, après le rendez-vous manqué du 6 janvier à Arusha pour une sorte de deuxième round des pourparlers inter-burundais.
«Nous regrettons qu’il n’y ait toujours pas de date précise pour cette relance à cause de l’obstination de Bujumbura à vouloir mettre des préalables ou des échappatoires pour refuser ce processus», déplore Jérémie Minani porte-parole du Cnared.
Ce Conseil déclare qu’il fait confiance à la médiation ougandaise et salue ’’toute initiative allant dans le sens d’aider cette médiation à atteindre ses objectifs d’aider les Burundais à trouver une solution à crise actuelle’’.
hhh… le clan Nyamitwe et leur statut ne veulent pas reconnaitre une organisation qui a été créée ds les bureaux de l’Union Africaine à Addis-Abeba et sous la bénédiction de l’ONU et l’UA.
A force de trop croire aux frères Nyamitwe et quelques aveuglés, je crains que Nkurunziza ne se retrouve assis au dessus d’un vide comme Laurent Gbagbo ou le fameux Mobutu du Zaire.
Cet homme taxe les anti-3è mandat d’ennemis de la Nation, de putschiste, de terroristes, mais il oublie que c’est pas eux qui envoient la garde présidentielle et la milice alliée violer nos Burundaises. (Voir 1212 Massacre)
Et bien bonjour,
A trop chercher à comprendre, on s y perd. Mais la position du gouvernement burundais, même s’elle ne fait beaucoup avancer trop avancer le « schmilblick » ( seul Crétol comprendra), elle pose les enjeux et la problématique de la crise à la Burundaise..
Hier, des hommes et femmes sans forcément avoir un mandat du peuple, se sont autoproclamés délégués aux négociation d’Arusha et nous ont pondu un accord. L’accord a permis certes de bien enterrer la hache de guerre et nous a donné un petit moment de répit et nous avons respiré. Mais comme la hache de guerre a été bien enterrée, elle n’a pas rouillée et a été déterré et nous revoilà à la veille d’un nouveau arnaque du siècle, probablement un Accord d’Arusha bis…Si le premier accord a crée une situation politique artificielle ou des hommes et femmes sans assises politiques, ont été promu au grade de représentans du peuple et de la nation et que sais-je encore, que nous réserve le second?
D’où la méfiance actuelle de devoir faire attention quant aux invités sur la table ( la table à manger et sur lequel le gâteau se réparti). Bref, est-ce que le peuple burundais se reconnait dans le CNARED? Idem pour la société civile. Je ne sais pas si tout le monde se reconnait dans le FORSC.
Surement que tout le monde ne se reconnait pas dans le CNARED ou le FORSC, mais il serait aberrant de dire que tout le peuple burundais se reconnait dans le CNDD-FDD moins encore en le COPA. Voila exactement pourquoi il y a négociations. (cqfd)
Jean Paul,
J’ai omis effectivement de le signaler mais tu auras compris que je faisais allusion à une certaine et éventuelle exclusivité dans les délégations .. et surtout que moi même, toi ou les autres auraient des associations mais peut être qui n’ont pas la chance de faire autant de bruit que le fait le FORSC et csrt.
Et puis pour avoir vécu en Belgique et me le rendre du poids réel de ces associations et groupement dit d’opposition, je me pose des questions….Imagine Jean Paul quelqu’un qui vit de l’aide sociale et qui dit être en même temps opposant, il y a anguille sous roche. Ce genre de personnes, une fois dans aux affaires, ne jure que « plus jamais ça », c’est-à-dire, l’aide sociale…La plupart de ces Cnardiens ne vivent, hélas, que de l’aide sociale même si tu les vois en cravate!
Willy Nyamitwe est le véritable patron des négociations. Il faut que Museveni et autres arrêtent de nous prendre pour des cons. Ils sont en train de financer les meurtres au Burundi et puis demain ils diront: on ne savait pas , pardon.
Monsieur Felix Muhire soit sérieux, la crise est bien là, la terreur du pouvoir ilégal et ilégitime en place est inacceptable. Wait and se nawe uzoshikirwa mumisi iri imbere
Ce commerce des mensonges est depasse. Soyez serieux quand meme. Qui lance des grenades sur des populations innocentes. Le pouvoir ou l’opposition? une lutte sans l’appui de la mojorite de la population ne peut jamais aboutir.
Pourtant, au Rwanda,en Angola et en RDC, ca a marche…..
Et quid des gens innocents ligotés en pleine journée par le police au vu de tout le monde et que la veille on retrouve les corps inertes dans les rivières? Arreter svp ce jeu macabre
Que les organisations et partis qui ont une contribution à donner aux négociations y aillent et se prennent totalement en charge et la présélection sera faite. … pour un processus ouvert
Il me semble que les Burundais ne sont pas en crise comme l’opposition tente de nous le faire croire. Au contraire c’est l’opposition qui provoque cette crise immaginaire pour récupérer le pouvoir facilement. Quelques 3 quartiers ne font ni le Burundi, ni la ville de Bujumbura. Et lorsque l’opposition parle de génocide, elle veut susciter la compassion de l’opinion internationale tout simplement. Oui, il est vrai que l’opposition veut jouer la carte ethnique pour que le Rwanda s’y mêle. Mais, tout cela finira par un cuisant échec. Tout le monde finira par découvrir que ces gens sont des manipulateurs professionnels. Ils ont beau à bouffer l’argent des Belges et des Américains, mais, ils auront de la misère à prouver cette tension ethnique au Burundi. Bravo à tous mes compatriotes qui ont résisté à la provocation depuis les sensibilisations de R. P. A, jusqu’ aujourd’hui. Que Dieu protège le Burundi!
Bravo au journal iwacu pour avoir accepte ce commentaire qui vous parle de la verite cuisante. Effectivement, tous les plans concus depuis longtemps contre le regime de Bujumbura sont maintenant connus de tout le monde.
Félix Muhire, dans tous les pays démocratiques, il y a toujours des opposants.
Et si au Burundi les opposants sont arrivés à tuer et à semer la panique,
ils y ont été poussé par le gouvernement en place: Nkuruziza a voulu se maintenir au pouvoir en interpretant à sa faveur les lois en vigueur, chose impensable dans un système démocratique.
Autant en rire. Ebauche de conte burlesque.
Il y a un éléphant dans la pièce. Chacun évite de le regarder ou même d’en parler. Comme une ombre non-négociable s’étend sur les évènements du tout début de mai 2015, la présence incontournable de cet encombrant pachyderme rend les maneuvres délicates. Il est là depuis longtemps, et les pieds de certains ne sont plus si propres.
Certain arrêt 303 pourrait être un indice de cette présence importune. Mais, si on a cru au début de mai qu’il sentait vraiment fort, il semble que le soleil de l’été ait eu raison de son parfum sauvage. Nul n’en parle ouvertement. Nul n’y pense plus.
A l’arrêt 303, personne ne descend ni ne monte jamais. A quoi, à qui peut-il bien servir ? Le visiteur s’étonne.
Il y a, vous dis-je, un éléphant dans la pièce. Et dans son oeil immense, la lueur amusée de celui qui sait et qui ne s’en laisse pas conter.
Nyamitwe est menteur. Qui a fait le coup d’état à qui? A ce que je sache c’est Nkurunziza qui a évincé Nyangoma . Le cndd est une émanation de Nyangoma. Nkurunziza n’a fondé que les imbonerakure en remplacement des Jedebu