Le rapport annuel de la BAD sur des perspectives économiques en Afrique donne des chiffres alarmants sur l’évolution de la croissance économique au Burundi, depuis 2015. Cependant, le ministre des Finances se targue d’une évolution positive.
L’économie burundaise restera en récession en 2018, avec un taux de croissance négatif de -0,3 % contre -1,3% l’année dernière, selon le rapport de la BAD, édition 2018.
La crise sociopolitique que traverse le pays, depuis 2015, a entraîné la suspension des aides financières des principaux bailleurs de fonds. Jusqu’en 2015, les apports extérieurs représentaient plus de la moitié du budget général de l’Etat. Suite à ce gel de la coopération, les aides se sont amplement diminuées. Elles sont passées de 524, 18 millions USD en 2014 à 203, 8 millions USD en 2017.
Le rétrécissement des aides affecte négativement le financement du budget de l’Etat et entraîne l’augmentation des taxes. Le déficit budgétaire s’élevait à 8,2 % du PIB en 2017, malgré la hausse des taxes sur les produits de base. Il devrait encore se détériorer en 2018 (8,9 %) et 2019 (9,1%).
La BAD souligne que la réduction des aides incite le gouvernement à recourir au financement intérieur, ce qui freine les activités économiques du secteur privé génératrices de la croissance. L’endettement intérieur devrait demeurer élevé, cette année.
La dette publique s’envole
La dette publique globale devrait grimper à 67,8 % du PIB en 2018 et 72,1 % en 2019. Le gel de la coopération a provoqué l’assèchement des réserves de change entraînant l’augmentation des prix des produits importés dont dépend fortement le pays et la dépréciation du Fbu. Elle réduit aussi le volume des importations et, par conséquent, la baisse des recettes fiscales douanières et creuse davantage les déficits budgétaires de l’Etat.
La BAD rappelle que cette crise continue à peser négativement sur le climat des affaires, comme l’illustre le classement Doing Business, édition 2018, de la Banque mondiale. Le Burundi occupe la 164ème place sur 190 pays. Soit un recul de 7 places par rapport à l’année dernière. Ceci freine les investissements directs étrangers et pèse sur le financement des grands investissements publics avec, à la clé, un ralentissement de la croissance.
La BAD observe également que le ralentissement de la croissance économique au Burundi s’explique par des problèmes structurels de l’économie. Sa forte dépendance à l’égard du secteur agricole, représentant plus d’un tiers du PIB, rend le pays extrêmement vulnérable aux chocs extérieurs et aux aléas climatiques.
Pour cette institution bancaire panafricaine, la valorisation des gisements miniers et du potentiel hydroélectrique pourrait entraîner un impact substantiel sur la croissance économique.
Toutefois, l’enclavement du Burundi, le manque d’infrastructures et un climat des affaires largement défavorables au secteur privé ne favorisent pas le décollage de l’économie.
Bien que de plus en plus isolé sur la scène politique internationale, conclut la BAD, le Burundi devrait continuer à tirer profit de son intégration économique à la Communauté est-africaine.
Guerre de chiffres
Les officiels du secteur économique fustigent les conclusions des rapports de certaines organisations internationales. «Leurs rapports sont basés sur des chiffres qui ne reflètent pas la réalité économique du pays. Leurs conclusions sont fondées sur des chiffres qu’elles orientent selon leurs objectifs», a déclaré, Domitien Ndihokubwayo, ministre des Finances. Propos tenus, vendredi 2 février, lors de la présentation des réalisations annuelles de son ministère.
M. Ndihokubwayo a indiqué que son ministère prévoit un taux de croissance économique positif de 3, 9 % en 2018 contre 3,5 % en 2017. «L’année 2018 sera caractérisée par une reprise modérée de l’activité économique. Ce qui permettra au gouvernement de mobiliser des recettes additionnelles de 71,3 milliards de Fbu par rapport à l’année 2017.» Ce qui est important, estime-t-il, ce n’est pas un taux de croissance très élevé. « L’essentiel est que la croissance économique soit inclusive.»
Le ministre des Finances a annoncé que le pays compte sur l’exploitation des minerais, les investissements effectués dans les secteurs énergétique et agricole. Et la facilitation du commerce ainsi que l’amélioration du climat des affaires pour attirer les investissements directs étrangers générateurs de croissance économique.
Une activité économique solide et stable, une priorité
Pour Jean Prosper Niyoboke, enseignant d’économie à l’Université du Lac Tanganyika, les écarts entre les prévisions du ministère des Finances et celles de la BAD s’expliquent par plusieurs facteurs. «Ces écarts peuvent être expliqués par la nature des données utilisées, la méthode de collecte et de traitement des données.»
La fiabilité des prévisions économiques d’une institution dépend de sa capacité à collecter et à traiter tous les facteurs socio-économiques déterminants du taux de croissance. « Des écarts se font remarquer au niveau des données disponibles dans les différentes institutions du pays. Parfois, les données disponibles à la Cour des comptes diffèrent de celles du ministère des Finances. » Et d’ajouter que ce dernier utilise les données incomplètes qui n’intègrent pas le secteur informel.
D’après cet économiste, ces écarts s’expliquent aussi par l’intention de deux institutions. « Un responsable d’un pays peut se servir des prévisions comme d’un outil de propagande ou de souveraineté pour montrer à ses protagonistes que tout va bien.»
M. Niyoboke estime que les prévisions du ministère des Finances sont utopiques. « Un taux de croissance économique annuel de 3,9 % suppose une activité économique solide et stable. Ce qui n’est pas le cas pour notre économie. Elle est vulnérable aux divers chocs économiques.»
Du reste, la politique du gouvernement visant l’augmentation des recettes fiscales ne stimule pas la croissance. « Elle décourage au contraire les acteurs économiques.»
@Gacece
Pour vous rappeler liste des autres appels a Dieu comme temoin. Je jure au nom de Dieu que je n’ai pas de comptes dans les paradis fiscaux. Les chercheurs europeens et africains me confondent avec un homonyme, ce n’est pas moi . Je jure au nom de Dieu que je n’ai pas de milice. Je jure au nom de Dieu que je n’ai pas d’alliance avec les Interahamwe. Je jure au nom de Dieu que je ne massacre pas, genocide, mutile, castre, torture, viole, embastille et exile la jeunesse de la mauvaise ethnie. Je jure au nom de Dieu que je n’ai pas de prisonniers politiques, Je jure au nom de Dieu que je suis un envoye de Dieu et j’ai licence divine de reigner jusqu’au retour du Christ.
Non! Non! N’essayez pas de détourner l’attention. Vous les avez les rapports, vous connaissez leurs rédacteurs, vous avez la trace de cet argent. Et ce n’est pas au Burundi que cela se trouve. Les biens (des villas, des véhicules de luxe, des yachts, des propriétés à n’en plus finir, etc) des autres détourneurs de fonds africains sont en train d’être saisis partout en occident. Vous connaissez sûrement un avocat qui pourrait vous aider dans votre quête.
Présentez-vous dans ces banques avec ces preuves. Vous pouvez sûrement retrouver l’enregistrement, audio ou vidéo, dans lequel le Président a déclaré qu’il vous laissait le champ libre pour aller récupérer ces sommes. Sûrement alors que vous ne rencontrerez aucune opposition.
Moi je voudrait bien le récupérer ce magot… tel que vous le décrivez, il doit être énorme! Mais je vous connais! Vous n’allez jamais me laisser aller le prendre! Égoïste que vous êtes! Allez! Partagez vos sources s’il vous plaît! J’ai envie de devenir riche comme tout le monde.
POUR LE BURUNDI, UN TAUX DE CROISSANCE ECONOMIQUE DE 3,9% EN 2018 NE VAUDRAIT TOUJOURS PAS GRAND-CHOSE, si l’on considere que:
1. Le taux de croissance demographique au Burundi est deja dans les 3%.
(Voir Burundi croissance demographique (taux de croissance) de 3,26% 2016 (est.), http://www.indexmundi.com).
2.La croissance economique du Burundi part d’un niveau nettement inferieur, ce qui aura la tendance d’amplifier tout petit changement positif.
« LOW BASE EFFECT in business and economics is the tendency of a small absolute change from a low initial amount to be translated into a large percentage change »
(Voir Low base effect, https://en.m.wikipedia.org).
@Jean Habonimana
Des comptes dans des paradis fiscaux!!!! Je croix que les paradis fiscaux, c’est dans vos têtes!
Nkurunziza vous a donné une réponse très éloquente, qui pourrait bien vous aider à régler cette affaire de pauvreté que vous décriez à tout bout de champ!
Il vous a dit et je cite :
Vous savez ce qui vous reste à faire! Allez à la chasse de toute cette immense, de cette incomensurable fortune qui dort dans vos paradis fiscaux et recouvrez-la!
Même si vous n’avez aucune envie de devenir riche, vous pourrez prendre tout cet argent et le distribuer à tous ces pauvres qui vous tiennent tant à coeur!
Et si cela ne vous tente toujours pas, vous pouvez me montrer où ces richesses dorment dans ces paradis fiscaux! Je n’aurai aucun problème à subtiliser et à partager une partie non négligeable (la totalité) de cette manne soudainement providentielle!
Surelly that we are not on negatif
but probably +2% growth
what is good about NO ONE COULD EVEN IF DEBATE ON GROWTH EARLY 2017
Congratulation to nkurunziza .
additional to 2020 polical stability and the increase appetite of investing in east africa ,Surelly that 2020 growth will be able to go back to 3% then 5% +plus independance on our budget
economic theology dit que dependence budgetaire +5ans =stable 6% de croissance inclusive
DO not be blind totally of those indecators .
In one state there are 3 economic players:
-The gouvement (bugdget)
-The private sector
– The people (market)
If the people has are not paid well, it is difficult for good investors to come in.
The strategy of burundi to FIRSTLY developp its revenue in mines will increase in middle term more and more dollars in our market.
In few years to come ,you will discover that more money is in the hand of people therefore this will attract firsly east african small private sectors then to global sectors.
You have to know that YOU DONT HAVE TO BEG INVESTORS TO COME IN YOUR COUNTRY SO MUCH :ON THIS TIME OF GLOBALISATION EVERYWHERE IS ALMOST EQUAL OPPORTUNITY
.All what the world is waiting is the success of 2020 elections,(meaning peace)
you will see by 2025 burundi rising at 6% stable and with 100% dependancy in state budget.WHAT A WONDERFUL THING.
ERIC SOUTH AFRICA
Je crois que le « prof d’economie » (qui est par ailleurs mon ancien camarade de classe a la fac des sciences economiques de l’UB de 2003 a 2008) s’est contredit quelque part. Si les chiffres du Ministre n’integrent pas le secteur infiormel comme il le dit (et ce qui est vrai), l’integration de ce denier dans le calcul ne ferait qu’augmenter le taux de croissance presume. Donc, sa conclusion qu’un croissance de 3.9% pour le Burundi est « utopique » ne colle pas avec ses explications. Par ailleurs, il a raison quand il explique que l’origine des ecarts dans les chiffres se trouve dans la nature, la methode de collecte et le traitement des donnees. neanmoins, entre la BAD a Abidjan (meme avec la mission residente a Bujumbura) et le Ministere des Finances a Bujumbura, avec le concours de l’ISTEEBU et de la BRB qui ne font que collecter des donnees qu jour le jour a travers le pays et avec des statisticiens chevronnes, je pense qu’humblement la BAD ne peut pas pretendre avoir les donnees les plus fiables. J’espere que le manque d’accents dans mon texte ne le rend pas illisible.
Salut Professeur
@Uwakera
Vous usiez encore votre culotte sur les bancs estudiantins en 2003? Et moi qui vous prenait pour un dinosaure!
Qui vous prenais; je voulais dire…
hahahaha, l’habit ne fait pas le moine.
Et aux ames bien nees, la valeur n’attend point le nombre des annees. hahaha.
@Uwakera
Veinard d’âme bien née. Vous êtes sûrement né avec des semences en mains!
Et chez vous le nom ne fait pas l’homme (Izina siryo muntu)!
1. Le recours à l’endettement intérieur et plus particulièrement à la planche à billets ( endettement auprès de la Banque Centrale) suite à l’arrêt des appuis budgétaires extérieurs va créer un effet d’éviction ( crowding out effect…)
2. Le recours actuel à une taxation excessive et parfois dupliquée sur les mêmes activités réduira le revenu disponible des ménages et donc la consommation, ce qui réduire la demande du travail par le secteur privé ( on voit le chômage actuel) puisque la demande de travail est dérivée de la demande des biens
3. Les points 1 et 2 vont réduire la production ( et sa croissance) et l’emploi. On n’a pas besoin d’avoi fait le cours d’analyse éco à la FSEA pour s’en rendre compte.
4. Souvenez vous du concept de fonction de production: output=f(d’inputs) et le travail en fait partie
5. Dans un pays avec le chômage qu’on observe, parler de croissance est un mensonge ou relève de l’ignorance.
6. Côté offre, la baisse du revenu des ménages va provoquer la malnutrition, affecter les performances scolaires et la qualité des ressources humaines ( inputs de la fonction de production)
7. J’en arrête ici . Aucun signe de croissance en perspective, quelles que soient les données utilisées
@Bella
Une question qui me taraude depuis longtemps: quelle est la pertinence de la croissance économique par rapport à la bonne répartition des richesses, lorsqu’on sait que: les 10% les plus riches du monde détiennent 86% de la richesse mondiale (Cfr L’observatoire des inégalités)?
Ces proportions, à mon avis, pouvant être appliquées à différents pays qui ne se préoccupent nullement de la répartition de la richesse nationale entre leurs citoyens.
Bref s’il y a une croissance de 5% et que 86% de ces 5% vont à 10% de la population, ne serait-il pas plus intéressant que les plus nantis donnent un peu de leur fortune aux plus démunis que de leur jeter les miettes (14% de la croissance à se partager entre 90% de la population)?
Cher Hairo
Laissez moi rire.
Le gouvernement choisi de Dieu n’utilise pas de méthodes vérifiables.
Les 3.8% viennent du ciel??
En voiture de luxe, blindées ou en simples blindés, sur les plages du Tanganika ou ailleurs, la chanson des finances qui triplent ou qui quintuplent reste la mélodie pour une certaine catégorie de nos grands-frères. Et seul mon voisin munyagihugu peut dire que les finances nationales se portent à merveilles au moment où il n’a même pas de quoi s’acheter du sel pour ses haricots. Bien-entendu quand il peut en avoir.-
@Caratuvunye
En dépit de cette catastrophe économique annoncée et du drame humanitaire que le Burundi vit depuis avril 2015, les responsables de ce pays veulent rempiler et regner sur nous pendant de longues années et pourqoui pas à vie, si Dieu le veut? La seule question que je leur poserai ici est la suivante: quel est votre argumentaire, à part confisquer le pouvoir par la force, avancez-vous, pour ne pas passer la main?
@SENYAMWIZA Jean-Claude
Je me permets de répondre à votre question par presque la même question :
Gacece
Cessez de faire des jeyx de motsvqui ne font rire personne lorsque 70% de la population (de la république bananière ) meurt quasiment de faim.
@Rurihose
Ils meurent de faim dans une république pleine de bananes. Et comme vous le dites, d’ici au plus une année, il ne restera plus que 30% de la population Burundaise? Les 70% sont mourants?!!!
Si on ne doit pas rire de cela, c’est qu’on a besoin d’être sur planète où la population est composée uniquement de bananes!
j’aimerais savoir la méthode utilisée par le gouvernement burundais pour calculer et estimer ces taux de croissance,ils me semblent exagérés compte tenu du niveau de vie actuel des burundais
De nombreux pays ont eu des taux de croissance inférieurs à 3%; ils s’en sont bien tirés, parce que le taux d’inflation était plus bas. Ce qui n’est pas le cas du Burundi.
Je trouve le concept de croissance inclusive (en tant qu’objectif) très approprié pour parler du Burundi: la population n’a pas vraiment profité des taux de croissance plus élevés qu’a connu le pays depuis des années; les pauvres sont devenus plus pauvres malgré la croissance élevée des années antérieures.On ne voit pas non plus à quoi ont servi les emprunts qui grugent actuellement les revenus de l’État. Il semble que le Burundi a adopté depuis des années la théorie du ruissellement économique à la Trump! :les riches vont s »enrichir et cela finira par rejaillir sur les pauvres. Mettez-vous à genoux et priez pour que le miracle ait lieu. Désolé; il n’aura pas lieu.
Theologie et Economie sont totalement différentes! ! ! Problème majeur que connait le Burundi
Aucun rapport avec le contenu de mon commentaire! Relisez-le!
Les dirigeants DD vivent dans une bulle coupee des realites nationales. Plus les comptes dans les paradis fiscaux gonflent, plus ils se convainquent que la population vit a l’aise et le pays se porte bien et meme tres bien. Et pourtant c’est le peuple le plus miserable du monde, avec une jeunesse sacrifiee pour deux generations: pas d’emplois, pas de metier, pas de sante et bientot pas de nourriture. Bientot on dira aux dirigeants DD: « Le peuple a faim, il n’a plus de haricots ni de patates douces » et les chefs envoyes de Dieu repondront: « Qu’il mange du riz et des pommes de terre! ». Le regime est coupe des realites, il vit dans un reve.
Ejo muze twiyamirize iyo rapport ya BAD imbonerakure musindukane niyonka kuko imbere ariheza iwacu ntanzara ahubwo tugiye kugaburira isi yose. Mon oeil
Cher Docteur
Mentez , mentez il restera quelque chose. 70% de la population burundaise a besoin d’une aide alimentaire d’urgence.
Et vous vous parlez d’une croissance de 3.8%???
Les dirigeants des républiques bananières vivent dans des bulles.
@Rurihose
Cela ressemble à une guerre d’usure à laquelle fait face le pouvoir.
Et ces bulles finiront par éclater . L’histoire de Madof le spéculateur en bourses aux USA est assez édifiant . En gros il se résume comme ceci . Mernard Madoff fut , avant de fonder sa Hegde Fund, la Madoff Investissment Fund, un habitué de Wall Street, un homme au carnet d’adresse impressionnant . Ca lui servira d’ailleurs . Son idée principale fut d’octroyer des intérêts énormes sur les capitaux des investisseurs , tout le monde court chez lui. Jusq’au point ou il payait les intérêts avec les nouveaux capitaux des investisseurs. Le ver était donc dans le fruit . Il suffisait qu’il soit un jour dans límpossibilité de payer les intérêts dún investisseur pour que tout le monde soit au courant et que tout le monde souhaite retirer son argent . C’est ce qui arriva en 2008 . On connait la suite. Au Burundi , l’édifice social et industriel est entrain de s’étioler petit à petit : l’armée vit artificiellement sur les fonds venant des troupes envoyées en Somalie et sur les impots de la Brarudi ., le jour ou ces paramètres vont changer , le Burundi s’écroulera comme un chateau de cartes. Il restera la modeste agriculture burundaise pour financer le budget national. Mais comme cette agriculture est traditionnelle , elle ne pourra nullement financer ce qui reste de la vie politique burundaise . Vous verrez la suite .
Quant au ministre des finances on ne finance pas la vie d’un pays sur des prévisions mais sur la réalité des faits comme l’a dit le spécialiste. S’il y a un domaine dans lequel le Burundi devrait modifier les choses c’est le domaine agricole. Si non .
@Rurihose
Comment peut-on entrer dans une bulle avec des bananes?
@Gacece
Avec une république bananière c’est bien possile
@kabingo dora & @Rurihose
Connaissez-vous au moins l’origine de cette expression « république bananière »? Au départ, c’était les pays sud-américains où les États-Unis faisaient tout pour écarter du pouvoir tout politicien qui ne servait pas (ou qui menaçaient) les intérêts d’investisseurs américais, dont l’activité économique principale étaient… « la banane »!
Plus banane que vous…
Pour dire que « république bananière » désignait un pays du tiers-monde, facilemrnt manipulable! Les Burundais sont loin de cela! Mais à part cela, s’il ne s’agissait que de bananes, je ne vois aucun mal à être né dans une république bananière!
Bananes!