60% et 79% : taux de desserte en eau potable respectivement en milieux rural et urbain. Mais seulement 16% de la population ont accès au service d’assainissement de base.
Selon Ange Kigeme, point focal de l’Agence Intergouvernementale Eau et Assainissement en Afrique (EAA), « le gouvernement devrait faire de la question de l’eau et de l’assainissement une priorité pour au moins s’approcher des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) surtout en matière des services d’assainissement.»
Un expert fait observer que même si le taux de desserte en eau semble être satisfaisant à deux ans avant expiration des OMD, des efforts restent encore à faire pour d’abord maintenir en bon état les infrastructures déjà existantes et pour que toute la population ait accès à l’eau potable.
Ces données ont été fournies lors d’un atelier de validation du questionnaire GLASS (Global Analysis and Assessment of Sanitation and Drinking-Water et qui en français signifie l’Evaluation et l’Analyse Mondiale sur l’Eau Potable et l’Assainissement) sur l’analyse et évaluation sur l’assainissement et eau potable au Burundi. Selon Mme Kigeme, le document validé permettra à l’Etat burundais de demander des financements, d’évaluer les efforts consentis dans la fourniture des services d’eau et d’assainissement dans nos pays et de se situer par rapport à d’autres pays africains membres de l’EAA.
GLASS est une initiative de l’ONU-Eau dirigée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’Agence panafricaine EAA en tant que membre du comité de pilotage de l’initiative GLASS a été désignée en 2013 pour conduire la facilitation du processus dans 20 pays d’Afrique dont le Burundi.
Ngiye numva ikintu dushikamwo 50%,emwe turakeje ababigizemwo uruhara bose
ET cela dans un pays VERT!! UMWANA AHETSWE NEZA NIWE ASOHORA AMABOKO..GATÉ PAR LA NATURE ….. le pays est doté des meilleurs réseaux hydriques: http://www.fao.org/nr/water/aquastat/countries_regions/burundi/indexfra.stm
Et pourtant …, pourtant des stades se construisent à un rythme effrayant avec des dépenses qui ne se comptent pas. Le constat? Nos masses paysannes sont totalement oubliées si pas sacrifiées.
En parlant d’assainissement, quelqu’un trouve normal qu’on construise des égoûts à ciel ouvert dans les quartiers résidentiels (Rohero, Mutanga, etc…)?