Mardi 05 novembre 2024

Archives

Le trésor public a perdu plus de 80 milliards de Fbu en 2011. Parcem tire la sonnette d’alarme pour cette année

05/05/2013 Commentaires fermés sur Le trésor public a perdu plus de 80 milliards de Fbu en 2011. Parcem tire la sonnette d’alarme pour cette année

Le représentant légal de la PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des consciences et l’évolution des mentalités) déclare que le solde de clôture de décembre 2011 du compte du trésor s’est creusé jusqu’à moins de 80 milliards de Fbu. Elle émet ses inquiétudes lors d’un point de presse tenue ce vendredi, 13 avril.

<doc3627|right>Faustin Ndikumana, représentant légal de la PARCEM, fait savoir que depuis avril jusqu’en décembre 2011, le solde est resté déficitaire de part le rapport d’exécution budgétaire 2011 du ministère des finances : « Il est passé de moins de 35 milliards à 80 milliards de Fbu», précise-t-il.

Dans ce rapport, M. Ndikumana mentionne les principaux ministères d’investissements comme celui de l’Agriculture et celui de l’Energie qui sont les plus sensibles à l’économie. Il s’insurge contre leur exécution budgétaire où le montant prévu pour la gestion des recettes, l’IPR (Impôt Professionnel sur le revenu) et l’impôt sur les biens et services, est inférieur au montant réalisé.

Il n’a pas manqué de préciser une mauvaise gestion des dons des bailleurs de fonds : « Ils risquent de ne plus financer un seul projet à cause du gaspillage de ces ressources. »

Faustin Ndikumana ajoute que ce trou ne peut être comblé par l’Office Burundais des Recettes (OBR) qui, d’après lui, est malheureusement la seule origine des recettes de l’Etat : « Ce fardeau de déficit va être remboursé par la population à travers les impôts et les taxes ainsi que dans la hausse des prix des produit.», s’inquiète-t-il.

Des solutions à cette situation

Pour M.Ndikumana, l’Etat devrait diminuer les dépenses pour garder une épargne dans son compte budgétaire. Par ailleurs, il explique que la hausse des prix n’est pas une solution pour combler ce déficit : «Elle fait partie de ce qui dévalorise la monnaie.»

Il ajoute aussi que les bailleurs devraient conditionner l’aide financière afin que l’Etat puisse mieux gérer ces ressources.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 2 878 users online