Vendredi 22 novembre 2024

Économie

Le transport subit le contrecoup de la pénurie du carburant

16/05/2017 12
Des véhicules faisant la queue à la station Kinindo city oil en attente du carburant.
Des véhicules faisant la queue à la station Kinindo city oil en attente du carburant.

Côme Manirakiza, ministre de l’Energie et Mines, a sorti une mesure, ce mardi 16 mai, répartissant les stations-services qui serviront exclusivement du carburant aux véhicules de transport.

Dans un communiqué, il fait savoir que les stations-services Engen Kinama et Interpetrol Musaga ne peuvent servir que les véhicules de type camions ou assimilés. « La quantité à pourvoir sera de 500 litres par camion-remorque, 300 litres par camion de type Fuso ou benne et 200 litres par camion de type Dyna par semaine.»

Ce membre du gouvernement indique que ce sont les stations-services Engen Mutanga-nord, Interpetrol asiatique et Interpetrol Kanyosha qui vont servir les bus et les minibus. « Tout bus ou minibus de transport dans le périmètre urbain de la municipalité de Bujumbura sera servi d’une quantité de 30 litres de carburant par jour. » Et d’ajouter que les véhicules de transport du même type desservant l’intérieur du pays bénéficieront de 40 litres par jour.

Il informe que les motos et les tricycles communément appelés « tukutuku » seront servis par la station Interpetrol du Musée vivant. «La quantité qui sera servie à un tricycle et à une moto sera respectivement de 10 litres et de 5 litres par jour. »

M. Manirakiza indique que les véhicules qui ne sont pas concernés par sa décision continueront à s’approvisionner dans des stations-services non-mentionnées.

La distribution des produits pétroliers est autorisée à partir de 6h00 à 19h00.

Forum des lecteurs d'Iwacu

12 réactions
  1. Rurihose

    Je reviens à la charge: Suis je le seul à avoir entendu de la part de la bouche du ministre des carburant : »Une des 2 sociétés importatrices du carburant a èchangé les devises au marché noir au lieu d importer du pétrole ».
    Dans ce cas, n y a t il pas un ministre payé par les impôts publics chargé de tirer cela au clair.
    Kwari ukubaza,umugani wa Samandari

    • mayugi

      @ Jereve
      Souvenez-vous que beaucoup de ces mêmes Burundais de la diaspora ont été privés de vote lors des élections de 2015, une décision que la majorité d’entre eux n’ont toujours pas encore digérée. Alors à qui feraient-ils confiance aujourd’hui si aucune voix ne s’est faite entendre à Bujumbura pour défendre leur droit ?

      • Rurihose

        Le problème, à ce que j’ai cru comprendre du ministre du mazout, est que les grands manitous basangiye na Interpetrol ama devise babahaye babanza kuyavunja kuri marché noir ou ils gagnent bif 100 mille sur $USA.
        $100 = BIF 175 MILLE à la Brb
        Au marché noir 275 mille.
        Urazi kibasigaye bitwa NJEMWO.
        Ils ont aussi des actions dans les sociétés importatrices du Fuel.
        Walah????

    • Munyangeri

      Sigaho wa muntu! Ukaba wiyumvira ivyo, uburundi bwoba buri igihugu kigendera ku mategeko (Etat de droit). Abahinga bakunda kugira classement y’ibihugu vyo kw’isi yose muvyerekeye iyo biteye mu nzira ya demokarasi, baheruka kwandika k’uburundi buri muri dictature.

      Uca wumva rero ko pouvoir judiciaire atabubasha bwinshi ifise. Iyo pouvoir judiciaire n’iyo yotegerejwe gucunga ingene abashingamateka n’abashikiranganji bigenza kandi ikanahana abagize icaha.

      Umushikiranganji wiyumvira akeneye guhana abantu bato bato gusa bagize amakosa. Uramutunga murundikazi. Atanguye gukwirikirana ibihangange yoba atanguye kwicira ishami ry’igiti yicayeko!!!

  2. Jereve

    Si le problème d’approvisionnement en carburant est lié à la carence en devises, je propose de faire appel à l’aide des burundais de la diaspora en Amérique et en Europe. Certains ont beaucoup de dollars et d’euros en poche; ils peuvent collecter des sommes considérables pour constituer un capital qui servirait à commander du carburant. Ce n’est pas gratuit, il y a du gros bénef la dedans.

    • Bakari

      @Jereve
      Je vois que pour vous c’est le rêve qui continue. Mais le réveil sera rude.
      Si il y avait des burundais de la diaspora qui disposaient de millions de dollars, ils auraient déjà commencé à les dépenser ou les investir dans leur pays d’origine.
      La vérité est que la majorité d’entre eux tirent le diable par la queue. Si vous ignorez ceci, c’est que vous êtes sur une autre planète que la terre!

      • Jereve

        Avant de lancer des affirmations gratuites, il faut vous renseigner : Tenez : « En 2014, selon la Banque mondiale, près de 120 millions d’africains ont reçu 60 milliards Usd envoyés par 30 millions d’africains de la diaspora ». Les chiffres sont en constante augmentation. La diaspora burundaise figure en bonne place. Quant à tirer le diable par la queue, c’est peut-être vrais pris individuellement. Mais au final, les petites rivières font des fleuves. Mais regardez, au Burundi, même le diable a tellement maigri qu’il a perdu sa queue : les burundais n’ont plus rien à tirer.

    • Vincent Nzeyimana

      Ah’uvuz’ukuri nk’ukurima.

  3. Gloria

    J’ai juste une question, est ce que les motos n’étaient pas interdites d’entrer en ville?
    Comment alors peuvent-ils se procurer de l’essence à la station du Musée vivant?

  4. MUSHITSI

    Mais de quoi s’agit-il ? Le même ministre nous avait dit que le problème de carburant allait être résolu en peu de jours !!! Ils nous prend pour des c…

    • Rurihose

      Nous n’avons plus que nos larmes pour pleurer.
      Le ministre avait dit, je cite: »Une des 2 sociétés importatrices de fuel a utilisé les devises pour une autre finalité ».
      Vyahereye aho ???Pas de sanction dans la république du Gondwana???

      • Vincent Nzeyimana

        Il y a encore de l’espoir que notre pays va sortir de cette situation.Ntibizokwama bir’uku!

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