Selon des sources bien informées, le Pr Prime Nyamoya a, depuis plusieurs semaines, mis ses compétences au service du gouvernement togolais. Il y rejoint un autre Burundais, l’ancien Premier ministre Pascal Firmin Ndimira qui y est déjà installé en qualité de Conseiller spécial du Président Gnassimbé Faure. Des sources dans la capitale togolaise affirment que le gouvernement togolais se réjouit d’avoir trouvé des oiseaux rares. Et pour cause !
Recruté d’abord comme consultant international en planification et suivi-évaluation, Pr Firmin Ndimira, agroéconomiste de son état, a négocié avec succès pour le Togo d’importants financements dans les domaines de l’agriculture et des routes l’année dernière.
Formé en Belgique et aux Etats Unis, Pr Prime Nyamoya a, par le passé, assumé, entre autres, les fonctions de Secrétaire général de l’ex- Chambre de commerce et d’industrie du Burundi(CCIB) et d’Administrateur directeur général de la Banque de crédit de Bujumbura (BCB). Comme quoi nul n’est prophète en son pays ! Mais notre pays devrait s’interroger sur cette fuite de cerveaux…
Archives
Le Togo nous prend nos cerveaux
A nos chers lecteurs
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.
Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.
Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.Je soutiens Iwacu
Lire sur le même sujet
Editorial de la semaine
Question à un million
Quelle est cette personne aux airs minables, mal habillée, toujours en tongs, les fameux ’’Kambambili-Umoja ’’ ou en crocs, les célèbres ’’Yebo-Yebo’’, mais respectée dans nos quartiers par tous les fonctionnaires ? Quand d’aventure, ces dignes serviteurs de l’Etat, d’un (…)
Les billets d'Antoine Kaburahe
