A l’occasion des cérémonies de la célébration de la journée nationale du patriotisme, le Président de la République appelle les membres du gouvernement, les hauts cadres et cadres nommées par décret œuvrant sur le territoire national à être de bons exemples dans la mise en œuvre de la vision 2040-2060.
Cette journée qui a coïncidé avec la commémoration de la mort du président Pierre Nkurunziza, a débuté par la pause des gerbes de fleurs par le Numéro Un burundais, la famille du défunt et le représentant des corps diplomatique sur le monument du défunt président érigé sur la colline Musinzira.
Après cette activité, changement de décors au Stade Ingoma, les membres du gouvernement, les hauts cadres et les cadres, ont assisté à un cours de patriotisme économique qui selon Alain Ndikumana, chef de Bureau d’Etudes Stratégiques et de Développement ne doit pas être un slogan mais plutôt le vécu quotidien.
Ce qui n’a pas arrêté à étonner la plupart des participants surtout que le BESD est un service de la Présidence de la République du Burundi.
Même les journalistes qui avaient été longtemps avertis de dégager les lieux ont eu le privilège, – accordé par le chef de l’Etat -, de suivre ses explications basées sur le patriotisme réel et non virtuel.
D’après lui, le patriotisme tant chanté par les uns et les autres reste dans les paroles seulement. Paraphrasa Emile Durkheim, sociologue allemand, il a indiqué que personne ne peut développer un pays qu’il n’aime pas.
Il a souligné que le patriotisme est l’ensemble des idées et des sentiments qui attachent l’individu à un Etat.
« Le patriotisme économique est le sentiment partagé par tous ou parti de tous les acteurs d’un pays tel que les administrations et les collectivités territoriales, les consommateurs et les entreprises d’appartenir à un système économique ou social dont il convient d’assurer la pérennité ! »
Passant en long et en large, tous les aspects qu’un pays riche et développé, il n’a manqué de critiquer les actes des uns et des autres surtout les hauts cadres et cadres de l’état qui prennent la vision 2040-2060 pour un slogan mais dans les faits qui ne font que saper cette politique du président de la République.
« Le sentiment d’appartenance à un espace économique et social commun peut entrainer l’apparition chez les nombreux acteurs et l’obligation morale de favoriser certaines activités nationales parfois au détriment de leurs propre intérêts », a-t-il ajouté.
Pour lui, il est aberrant qu’une personne haut placée dans la société pense à ses propres intérêts en freinant des initiatives pouvant développer une collectivité ou pas parce qu’il n’y trouve pas ses intérêts personnels.
Il déplore en outre comment des lettres d’autorisation à un entrepreneur qui veut construire une usine ou une autre entreprise peut passer des mois voire des années dans les tiroirs parce que l’entrepreneur n’a pas défini ce qui revient à la personne qui devait signer ce document.
« La corruption, la mauvaise gouvernance, l’appât du gain chez certain décourage plus d’un investisseur. C’est ce patriotisme économique que font appel les décideurs politiques lorsque les intérêts fondamentaux deviennent menacés par des décisions d’acteurs étrangers !»
« Beaucoup d’entre nous naviguent à vue ! »
Suivant attentivement les explications de ce chef de BESD, le président de la République n’en revenait pas. D’après lui, il n’aurait pas beaucoup à ajouter car tout est juste et bien expliqué. Il a fait savoir que une fois les Burundais auront dans l’esprit ce qu’ils veulent faire et le but de le faire, sans doute que la vision 2040-2060 sera une réalité.
« Même si nous chanterons que nous sommes patriotes sans les actions, sans doute que les résultats seront nuls. Je n’accepte pas et je ne l’accepterai jamais que le pays soit pauvre, c’est plutôt nos têtes qui sont pauvres. Notre problème est de ne pas savoir ce que nous cherchons et vers où nous voulons arriver », a déclaré Evariste Ndayishimiye.
Il n’a pas manqué de souligner que la récolte d’aujourd’hui est bonne mais qu’il n’a pas des mesures accompagnatrices pour transformer ou exporter cette récolte pour gagner des devises.
« Tu ne peux pas avancer dans ce que tu fais sans planifier ce que tu feras après. Je ne demande pas seulement que les leaders cultivent mais plutôt qu’ils soient des exemples de ce qu’ils vont utiliser de cette récolte ».
Et d’ajouter : « Vous avez été nommés pour être des exemples des autres. Beaucoup sont là pour toucher les salaires à la fin du mois alors qu’ils devaient être des leaders dans le développement mais vous vous contentez de laisser le terrain aux autres à cause des intérêts personnels !»
Il a appelé tous les participants cette séance à accepter les critiques car selon lui, sans les critiques, chacun reste dans son cocon en se croyant sur le bon chemin alors qu’il n’en est rien du tout.
Quand des hommes considérés de valeur disent des paroles sans effets, petit à petit leurs même leurs paroles sont considérées comme sans valeur parce que pas suivies d’actions et eux-mêmes [ces hommes] finissent par devenir comme leurs paroles.
Y a t il quelqu un qui croit a ce mirage/slogan de vision 40/60 lorsqu on voit la gouvernance catastrophique qui est au Burundi depuis 2005.
Le pays est au bord de l asphyxie et ne fait que sombrer.
Le problème de surpopulation soulevé par Ishavu est une véritable bombe, je répète une véritable bombe et je pèse mes mots.
Du temps de Bagaza, tous les médias publics en parlaient.
Maintenant, c’est silence Radio.
Tous nos Bihangange font des enfants comme nos parents et arrière parents.
Ndaguye ndagarutse, le problème de limitations devrait concerner les pauvres citoyens burundais, abakuru bobo bariba.
Ce blabla n’engage que ceux et celles qui y croient. Le système DD est fait pour assujettir les Barundi par la pauvreté et la misère. Ce système a été institué par… ( censuré )
– Un Burundi sans carburant seulement pour le club DD ;
– Un Burundi sans éducation à l’école pour avoir une masse des ignorants ;
– Un Burundi sans nourriture ;
– Un Burundi où les citoyens doivent vivre en esclaves « Abaja »;
– Un Burundi où tout est verrouillé, réservé au club DD;
Le Président Ndayishimiye fait semblant… (le reste de la phrase est censurée parce que pouvant être considéré comme insulte)
Commentaire du modérateur
SVP, la critique est libre mais évitez tous les mots qui peuvent choquer.
Merci
Mapoka, je comprends ton mécontentement mais déteste la grossièreté.
Comment aimer un pays qui n’a rien dans ce monde matérialiste.Le Burundi est si pauvre que les burundais devraient avoir honte de leur pays,le plus pauvre du monde.Quelle fierté tirer quand nous vivons dans le pays le plus pauvre du monde?A part la honte,il n’y a rien d’autre.Parler de patriotisme qui ne repose sur rien n’est ce que les burundais attendent.Regarder les pays autour du Burundi qui ont de belles routes,accès à l’eau potable pour tout le monde.Ces voisins sont fiers de leurs pays.Ce sont les gouvernements qui font aimer leurs pays à leurs compatriotes en faisant en sorte de construire ces pays.Des routes respectables,des écoles de qualité,la sécurité à presque 100%,l’eau potable publique accèssible à tous les citoyens et non pas des bouteilles en plastique d’eau filtrée qui polluent les sols des pays.
Ces visions 2060 ne servent à rien.Le burundais veulent voir le changement maintenant et chaque jour.Par exemple les aider à réduire les naissances peut les aider à avancer dans leur vie.C’est le problème majeur de ce pays dans lequel nous vivons mais les politiques font la sourde oreille.Ils ont tous peur de toucher la question démographique pour leurs élections.Ayez le courage de régler le problème majeur de ce pays le plus pauvre du monde dont la population se reproduit à la vitesse grand v.Bujumbura est devenu invivable à l’image même de ce pays.Trouver des solutions ramènera le patriotisme en attendant les burundais souffrent.Il n’y a pas de quoi être fier de ce pays.Rien.
Paroles, paroles, ruen que des paroles.
Un minimum de sérieux.
Vous vilipendez des dirigeants corrompus.
Mu bindi bihugu barabakura, bakabapfunga
Qu’a dit Bunyoni?
Ko atari we wenyene yivye!!!
Cessons de nous moquer des Barundi
il faut des actions et non des paroles: du haut au plus bas niveau.
Malheureusement ce n’est le même cas dans notre pays. Le president parle , le premier ministre parle, mais où sont leurs actions????