Après [la démission de cinq membres de la Commission->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4965] mise en place par le 2ème vice-président de la République pour statuer sur la gestion du marché provisoire sur le terrain de Cotebu, le Sygeco demande le dialogue entre les commerçants et la 2ème vice-présidence.
<doc7312|left>« La distribution des places sur le marché provisoire au terrain de Cotebu, l’information sur ce que prévoit le gouvernement à propos des commerçants, et l’installation du marché provisoire », voilà les quelques questions qui devront être discutées dans ce dialogue selon Martin Sindaruhuka, vice président du syndicat général des commerçants (Sygeco).
Il signale que ce syndicat n’acceptera pas qu’il y ait d’autres personnes qui reçoivent des places avant que tous les anciens commerçants du marché central de Bujumbura ne soient servis : « Ce que nous demandons en premier lieu c’est de savoir comment les commerçants vont être installés dans ce marché provisoire car leur enregistrement a été effectué dans le flou total ». En effet, « ils ont été enregistrés par des gens qui ne sont pas des commerçants de l’ex-marché central. Les places des chefs de quartiers sont vides ».
Or, précise M. Sindaruhuka, ce sont bel et bien les chefs des quartiers choisis par les commerçants qui connaissent l’identité des vrais anciens commerçants du marché central de Bujumbura parti en fumée dimanche le 27 janvier 2013 : « On se retrouvera avec des gens enregistrés alors qu’ils n’avaient pas ultérieurement de places dans le marché central.»
Par ailleurs, « après la réhabilitation du marché, allons-nous y retourner tous ou pas ? » s’interroge M. Sindaruhuka.