Partant de l’essor du Sud ces dernières années, des voies de plus en plus puissantes s’élèvent pour les principes de démocratie et d’équité dans les institutions internationales issues de la Seconde Guerre mondiale…
<doc7631|left>Avec comme thème « L’essor du Sud : le progrès humain dans un monde diversifié », ce rapport présenté hier montre qu’il y a des progrès considérables en termes du développement humain de plusieurs pays en développement ainsi que l’essor de ces derniers sur la scène mondiale. Selon le rapport, des progrès rapides ont été réalisés par quelques grands pays, notamment le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, l’Afrique du Sud et la Turquie. Certaines économies plus petites ont également réalisé des progrès importants comme le Bangladesh, le Chili, le Ghana, Maurice, le Rwanda et la Tunisie. Et d’ajouter : « En 2050, le Brésil, la Chine et l’Inde combinés devraient à eux seuls représenter 40% de la production mondiale en termes de parité de pouvoir d’achat. »
D’après le rapport, le Sud a besoin du Nord et le Nord a de plus en plus besoin du Sud. Le rapport parle de trois moteurs de transformations communs à ces pays.
Il s’agit de l’Etat développemental proactif (amélioration d’investissement public, création d’emploi, engagement en faveur d’un développement et de réformes à long terme…), l’intégration dans les marchés mondiaux, des politiques sociales et une innovation définies (services sociaux de base, accès à une éducation et des soins de santé de grande qualité, accroissement de la cohésion sociale en élargissant le développement). En plus, selon le rapport, il y a des priorités politiques. Entre autres : promouvoir l’équité, accroître la représentation et la participation, affronter les pressions exercées sur l’environnement, gérer le changement climatique.
« L’indice de développement humain (IDH) a progressé au Burundi »
Rosine Sory Coulibaly, représentant résident du PNUD et coordonateur résident du système des Nations Unies au Burundi a rappelé que ces rapports sont publiés chaque année depuis 1990. Selon elle, ils sont le résultat des travaux menés par un réseau mondial constitué d’experts indépendants avec l’appui du PNUD. Madame Coulibaly affirme que l’analyse des tendances montre que l’IDH du Burundi a globalement progressé de près de 64% entre 1980 et 2012 avec une croissance annuelle moyenne de 2,31% entre 2000 et 2012 : la cadence s’est donc accélérée au cours de la dernière décennie. Et d’expliquer les indicateurs d’ l’IDH : longévité, niveau d’instruction et maîtrise des ressources nécessaires pour un niveau de vie décent. Dans son discours, elle indique que sur les 186 répertoriés, le Burundi est classé en 2012 en 178ème avec un IDH de 0,355. Rosine Sory Coulibaly félicite le gouvernement burundais qui a adopté récemment deux instruments cruciaux pour le pilotage de l’économie et la conduite du processus du développement: la vision nationale « Burundi 2025 » et le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté.