Liliane Nshimirimana, coach adjoint de l’équipe féminine de volleyball «New Colombe», fait savoir que le niveau du sport féminin est très bas. Il l’a dit ce mercredi 24 janvier, date marquant la Journée Mondiale du Sport Féminin.
Elle parle du manque d’engouement des femmes elles-mêmes. Il n’y a pas d’équipes à l’intérieur du pays. Seules des élèves s’y intéressent : «Elles ne sont pas encadrées dans de véritables équipes».
En outre, cette journaliste sportive parle de la déconsidération réservée à ce sport. Les équipes se comptent déjà sur les doigts d’une main. Elles sont au nombre de 5 pour le volleyball, toutes basées dans la ville de Bujumbura. Avant de confier qu’il n’existe que 3 équipes de basketball : «Berco star, Les Gazelles, Aigle-Noir». Néanmoins, elle évoque une équipe qui émerge en province de Ngozi.
Mme Nshimirimana déplore l’absence des équipes nationales de basketball et de volleyball. Cette insouciance vis-à-vis du sport féminin démotive. Les joueuses considèrent l’entrainement comme un passe-temps : «Le sport féminin est négligé de tous les côtés».
Pour ce qui est du football, elle indique que la Fédération soutient les femmes. Elles ont d’ailleurs une équipe nationale.
Cette passionnée du sport appelle à la revalorisation du sport féminin. Les femmes peuvent honorer le pays autant que les hommes. A titre d’illustration, elle met en exergue le cas de l’athlète Francine Niyonsaba : «Elle représente mieux le pays à l’échelle internationale».
Mme Nshimirimana demande que cette journée soit célébrée officiellement au Burundi.
à gitega, nous avons des équipes que Bujumbura ne devrait pas négliger.
la journaliste n’a pas fait suffisamment d’investigation