Lundi 25 novembre 2024

International

Le Sommet des surprises

29/05/2017 55

La rencontre tant attendue des Chefs d’Etat de l’EAC a eu lieu le 20 mai. Elle a abouti notamment par la prise de position pour le Burundi contre l’UE

Le 18ème sommet des chefs d’Etat de l’EAC, Dar-es Salaam, Tanzanie.
Le 18ème sommet des chefs d’Etat de l’EAC, Dar-es Salaam, Tanzanie.

Bujumbura bouillonnait depuis l’annonce du sommet des chefs d’Etats de la Communauté Est Africaine. Chacun spéculant sur l’issue de cette rencontre. Les attentes aussi différentes les unes des autres. Certains demandant l’embargo pour fléchir le pouvoir en place. Et Bujumbura s’armant de tous les arguments pour sa défense. Au final, c’est tout le monde qui a assisté, déconcerté, aux déclarations pour le moins surprenantes qui les a prises de court. Et c’est une délégation gouvernementale triomphante qui est rentrée à Bujumbura avec dans ses bagages un grand soutien de la sous-région tandis que l’opposition a eu du mal à accuser le coup.

Mais celui qui avait fort à encaisser c’est l’Union européenne. Désignée comme l’oppresseur du Burundi par le patron de la Communauté qui est en même temps médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni. « C’est notre problème le Burundi, c’est à nous de le résoudre. Avec l’Union européenne nous avons un souci. Vous prenez unilatéralement des sanctions contre le Burundi alors que c’est un de nos membres. » A-t-il commencé avant de continuer, plus virulent. « C’est pareil avec le Soudan du Sud. Récemment à l’ONU il y a eu des discussions sur de probables sanctions mais c’est quoi ces mauvaises manières ?… » Et de plaider pour la levée de sanctions que l’Union européenne a prise contre le Burundi. « S’il vous plait, le Burundi est un de nos membres, et nous voulons qu’il signe le partenariat commercial. Mais il ne peut pas le signer alors qu’il est sous le coup de sanctions et sans consultations. » Le président Ougandais s’est ensuite fendu d’une sorte de rappel à l’ordre adressé à l’Union européenne « S’il vous plaît, notre maison est notre maison, n’y rentrez pas sans nous demander notre avis. »

Et Magufuli d’y mettre du sien

S’adressant également à l’Union européenne, le président tanzanien Magufuli s’est dit prêt à collaborer avec elle à la condition notamment de lever ses sanctions contre le pays voisin. « Pour le futur, nous sommes ouverts à la discussion pour les APE. Nous devrions nous assoir ensemble avec nos collègues européens et voir si nous pouvons résoudre ces petites choses qui nous poussent à ne pas signer comme la levée de l’embargo qui pèse sur le Burundi. » Et de rassurer qu’une fois levé, ils accepteront de signer ce partenariat commercial.

Un appel immédiatement rejeté par l’UE. L’ambassadeur de l’Union européenne en Tanzanie et auprès de l’EAC, Roeland Van de Geer a déclaré à la fin du sommet que les sanctions seront maintenues tant que la situation au Burundi ne changera pas.

La puissance européenne, dont l’aide représentait 20% du budget burundais a décidé de geler les aides directes en mars 2016. Le Burundi est sommé d’honorer ses engagements pris avec l’Accord de Cotonou. Cet accord a été signé par les Etats africains, dont le Burundi d’une part et l’Union européenne d’autre part. Il stipule en son article 96, que les parties s’engagent à respecter les principes démocratiques, d’Etat de droit et des droits de l’Homme.


>>Réactions

Le Cnared : « La déception et la consternation »

Charles Nditije
Charles Nditije

Le patron de la coalition de l’opposition en exil, Charles Nditije se dit déçu et consterné que leur demande de durcissement de ton envers le Gouvernement de Pierre Nkurunziza n’ait pas été pris en compte. « Il y a plutôt eu appui manifeste au régime de Nkurunziza.» Selon Charles Nditije, les propos de Museveni sont d’autant plus décevants qu’il a une triple casquette de médiateur, de président de l’EAC, et de président de l’initiative régionale de l’accord d’Arusha. « A ce triple titre, on s’attendait à ce qu’il vienne en aide à la population burundaise et appelle au respect de l’Accord d’Arusha. » Dans ce contexte, le CNARED est en droit de douter de l’engagement et de la volonté de l’EAC à trouver une solution à la crise burundaise.

Willy Nyamitwe : « Que l’EAC prenne officiellement position en faveur du Burundi contre ses oppresseurs n’est que justice. »

nyamitwePour le conseiller à la présidence, l’EAC a compris que le Burundi est victime d’une vaste campagne de fabrications et mensonges menée par ses détracteurs. Selon lui, la propagande commence toujours par des rapports biaisés d’ONGs et autres fonctionnaires d’Institutions internationales. Cela pour préparer l’opinion, surtout internationale à une éventuelle destruction des pays en question. « Que l’EAC prenne officiellement position en faveur du Burundi contre ses oppresseurs n’est que justice. » Selon Willy Nyamitwe, l’Union Africaine l’a également fait en faveur des soldats burundais qui paient un lourd tribut, aux prises avec les Shebbab. Il indique que les sanctions de l’Union Européenne contre le Burundi sont injustes et ne sont pas dans le sens de promouvoir la démocratie et la paix au Burundi. « Le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du Royaume de Belgique s’était déjà exprimé dans le même sens que l’EAC et cela n’a offusqué personne. »

Pacifique Nininahazwe : « Le doute sur la volonté et la capacité de l’EAC à résoudre la crise burundaise »

pacifique-nininahazwePour cet activiste des droits de l’Homme, le sommet est décevant par le niveau de participation des chefs d’Etat: juste deux sur six. Difficile alors de parler de position de la communauté. Selon lui, le sommet est également décevant sur son insensibilité à la souffrance du peuple burundais sacrifié. Pour lui, de nombreux rapports évoquent la gravité de la situation des droits humains au Burundi, mais le sommet continue à oublier que le Traité de l’EAC la définit comme une « Communauté des peuples ». Pacifique Nininahazwe déplore le manque de courage des dirigeants est-africains pour dire à Pierre Nkurunziza que ce qu’il fait est inacceptable. Le doute s’installe durablement sur la volonté et la capacité de l’EAC à résoudre la crise burundaise. L’UA et l’ONU devraient prendre en main cette question qui reste une menace terrible à la stabilité de toute la région.
Hamza Venant Burikukiye : « les africains ont compris qu’ils doivent faire bloc contre les étrangers»

hamza-venant-burikukiyeLe porte-parole de la société civile Pisc Burundi félicite les chefs d’Etat pour leur solidarité affichée au sommet. « Cela montre que les africains ont compris qu’ils doivent faire bloc contre les étrangers qui veulent nous dicter comment par leur ingérence manifeste. » Hamza Venant Burikukiye appelle les Burundais en général et les opposants en exil de rentrer. Ceux qui sont poursuivis par la justice d’implorer le pardon. « Pour que tous ensemble venions à bout de cette crise. »

Amnesty International : « L’EAC doit tenir ses promesses d’aider à résoudre la crise au Burundi »

amnisty-international-logo-copiePour Amnesty international, L’EAC doit tenir ses promesses d’aider à résoudre la crise au Burundi. En ce qui concerne les commentaires du Président Museveni, l’Union Européenne a formulé des recommandations pour améliorer la situation des droits de l’Homme afin de pouvoir reprendre ce financement. Amnesty International exhorte le Gouvernement burundais à prendre des mesures concrètes pour protéger les droits de ses citoyens plutôt que de supprimer les provisions légales qui garantissent ces droits. Les modifications proposées au Code de procédure pénale – qui permettraient des fouilles de nuit et sans mandat – vont dans la mauvaise direction. Des mesures positives comprendraient la réouverture des médias indépendants sans restriction, l’abandon de mandats d’arrêt contre les défenseurs des droits humains et les journalistes et la coopération avec les enquêtes de l’ONU sur les violations des droits de l’homme.

Jacques Bigirimana : «Cet esprit de solidarité doit être de mise »

jacques-bigirimanaPour lui, la prise de position ‘remarquable’ des chefs d’Etat de l’EAC témoigne d’une grande maturité, de solidarité et d’unité entre les plus hautes autorités de cette communauté. « Ceci constitue un exemple éloquent que cet esprit de solidarité doit être de mise chaque fois qu’un pays membre rencontre des difficultés. » Pour Jacques Bigirimana, il s’agit d’un geste fort qui survient précisément au moment où certains politiciens et esprits malintentionnés s’attendaient à d’autres conclusions.


>>Analyse

Une solution « africaine » ?

Selon l’analyste de l’International Crisis Group, Thierry Vircoulon, depuis 2015, l’EAC et plus particulièrement la médiation confiée à Yoweri Museveni et en pratique menée par Benjamin Mkapa sont vues comme la solution diplomatique à la crise burundaise. L’ONU, l’UE, l’UA et l’opposition burundaise comptaient sur cette médiation pour débloquer la situation et instaurer un dialogue entre le régime et l’opposition qui permette de sortir de la crise. Le dernier sommet de l’EAC a révélé ce que beaucoup avaient compris au fil des rencontres d’Arusha : cette médiation était une fausse solution. L’EAC et ses médiateurs/facilitateurs n’ont pas l’intention de mettre la pression sur le président Nkurunziza pour instaurer ce dialogue. Lors du sommet du 20 avril, au lieu de mettre la pression sur le régime burundais pour le dialogue, les responsables de l’EAC (et plus particulièrement les présidents de la Tanzanie et de l’Ouganda) ont mis la pression sur l’UE et repris à leur compte le chantage de Bujumbura: pas de levée des sanctions = pas d’accord de partenariat économique. Cela marque la fin de la soi-disant médiation de l’EAC qui, en deux ans, n’a pas permis de progresser d’un pouce. Selon cet analyste, cet échec a des raisons qui tiennent au positionnement de chaque pays de l’EAC vis à vis du régime burundais et de l’UE mais il révèle aussi que la cohérence de l’EAC est très mal en point et que les divisions y sont nombreuses. Pour lui, la gestion de la crise burundaise par l’EAC fait écho à la gestion de la crise centrafricaine par la CEEAC: les organisations régionales ne sont pas capables de faire le job et, pour le moment, il n’y a pas de « solutions africaines aux problèmes africains ». L’architecture de paix et de sécurité ne marche pas mais New York, Bruxelles et les pays qui prétendent contribuer à la paix en Afrique préfèrent jouer aux aveugles.

Forum des lecteurs d'Iwacu

55 réactions
  1. MD

    Si je reviens sur le président Rwandais que les Nyamitwes insultent chaque jour dans les rues de Bujumbura, chaque année son pays fait entrer dans les caisses de l’etat plus de 450 millions de $ provenant du tourisme, 150 millions de $ provenant des mines, 75 millions de $ provenant du thé, 55 millions de $ provenant de café, 60 millions de $ provenant des grandes conferences internationales,… 30% des rwandais ont accēs à lélectricité avec 200 MW. Aujourd’hui les grands projets sont en cours, dont la construction d’un grand aéroport à Bugesera et l’expantion de RwandAir, des grands hotels comme Kigali Convention Centre et Marriott, construction des Grand More dans la capitale et dans les villes secondaires et l’expansion des grands routes . A noter bien qu’en 2018 au Rwanda 70% de la population aura accēs a l’électricité. Pour conclure, dans l’histoie les grands hommes se manifestent par des actions, non par des discours de haine.

    • KARUNDI

      C’est peut-être vrai, mais cela ne l’empêche pas de représenter un danger sous-régional; au contraire!. Il n’a pas de grandes mines chez lui, mais d’où tire-t-il alors ces 150 millions de $ provenant des mines par exemple? Soyons patients, ça finira par se savoir; ça se sait d’ailleurs déjà, mais tous ses voisins ne sont pas la RDC. Mais restons aussi vigilants pour qu’il ne s’empare pas de Butihinda, Kabarore, etc. avec la traîtrise dont il risque de bénéficier auprès de certains de nos concitoyens, malheureusement!!

    • Banzubaze

      @MD
      Moi je trouve que s’ils parviennent à réaliser ce que vous dites ce sera chapeau. A condition qu’ils ne mènent pas de politique de gestion monoéthenique du pays.
      Quant à RwandAir, c’est une question de prestige qu’autre chose; je connais des pays cent fois plus riches en termes de budget national (sans rien exagérer) que le Rwanda et qui n’ont pas de compagnie aérienne nationale, et n’en sont pas malades.

      • John

        @Banzubaze, ce n’est pas que des pays a budget plus important n’ont pas de compagnie nationale que le Rwanda doit s’en priver. Je crois que MD l’a bien explique. La compagnie nationale rwandaise Rwandair s’inscrit dans une strategie globale,coherente, integree et plus vaste d’overture du Rwanda sur le monde. Etant un pays sans beaucoup de ressources naturelles et enclave, mais pourvu de grande beaute, il peut miser sur le service pour son developpement, incluant le tourisme et les nouvelles technologies. Pour l’ouverture et le tourisme, la strategie adoptee MICE inclut de 1.Disposer d’une compagnie nationale solide et reliant le Rwanda au Monde,2.Construire des hotels de classe international et geres par des chaines mondialement connues comme Marriot, Radisson, Serena, bientot Protea…..etc,3. Construire un aeroport de standard international pour acqueillir les visiteurs attendus( on parle de millions);4.Liberaliser l’obtention de visas, notamment pour les africains;tout en s’associant aux voisins Kenyans, Ougandais et peut etre plus tard Burundais et Tanzaniens pour la promotion du visa unique pour les touristes.5. Rehabiliter en introduisant les especes animales qui avaient disparues comme le lion et le rhinoceros pour completer le parc des volcans aux gorilles et ainsi offrir un paquet complet au visiteur pour qu’il choisit le Rwanda comme lieu de destination.6.Renforcer la securite et la proprete des villes et campagnes pour que tout visiteur se sente non seulement en securite phyisique mais jouit aussi d’un air pur indemne des dechets et immondices. Le Rwanda mise sur ces points pour attirer du monde a Kigali et ailleurs dans le pays. L’Ethiopie a longtemps vecu d’Ethiopian. Le Rwanda peut aussi tirer profit de cette option. C’est un choix strategique qui est porteur. Le Burundi peut aussi s’en inspirer au lieu de critiquer. Le Lac Tanganyika et ses plages peut etre un hub de developpement.Bonne chance a nous!

        • Stan Siyomana

          @John
          VOUS AVEZ PARFAITEMENT RAISON et l’on peut ajouter:
          « On a good day, a national airline is an embassy with wings- transporting culture, cuisine, commerce and goodwill around the world…
          Smaller nations need their own carriers to stimulate trade, boost tourism and, in many cases, ASSERT THEIR SOVEREIGNTY….
          In both cases,these small states (Singapore with Singapore Airlines; Dubai with Emirates (airlines)) have made their airlines PART OF THEIR NATIONAL IDENTITY AND GROWTH STRATEGY…
          At the moment there’s talk in Finland of selling off state-backed Finnair….Will the Finish foreign minister need to call the CEO of Norwegian for some 737? Maybe so. What a sad day it will be for their national brand image »
          (Voir Tyler Brule: National airlines are a country’s brand to the world. http://www.monocle.com, 22 February 2012).

  2. dodo

    J`assiste depuis 2015 a la victoire du peuple burundais, sans trop combattre, des ennemis deviennent des alliees!!!!!

    C`est pas que Museveni qui soutient Pierre Nkurunziza, tout les presidents des grands pays africains influents comme l`Egypte,l`afrique du sud,l`angola, l`algerie, le nigeria ce sont prononcees. En veritee les africains ont beaucoup muris aujourd`hui, ils reflechissent et c`est rassurant de voir les choses aller dans le bon sens

    • Stan Siyomana

      @Dodo: « J’assiste depuis 2015 a la victoire du peuple burundais… »
      OU VOYEZ-VOUS CETTE VICTOIRE DU PEUPLE BURUNDAIS?
      Les indicateurs macroeconomiques montrent une situation catastrophique pour le Burundi.
      (Voir Evolution de quelques indicateurs macroeconomiques (2014-2016). http://www.iwacu-burundi.org).

  3. ls

    El lisant certains commentaires, j’ai l’impression que je lis ce qu’aurais écris des oppresseurs du Burundi. Et pourtant, tenez-bien, ce sont bel et bien des burundais qui parlent!

    En substance, ils disent ceci : » Nous les burundais, nous sommes trop pauvres. Nous ne sommes même incapables de nous nourrir. Partant, il nous faut obéir à tout ce que nous dit celui qui nous nourrit. S’il nous dit : laisse-moi votre place dans votre lit dans laquelle se couche votre femme, nous n’avons qu’à obéir si nous voulons manger le soir. Si le lendemain il nous dit retournez dans votre lit et rejoignez votre femme, nous n’avons qu’à dire : oui Monsieur! »

    Si j’ai bien compris, peux-on dans ce cas continuer à crier à tue-tête : « SINDUMUJA »?

  4. Munyangeri

    Willy Nyamitwe : « Que l’EAC prenne officiellement position en faveur du Burundi contre ses oppresseurs n’est que justice. »

    L’Union Européenne n’est pas un oppresseur du Burundi. Avant que les choses ne se gâtent, votre gouvernement avait l’habitude de recevoir un appui budgétaire de ce bloc de pays. C’est une aide gratuite et non remboursable. Tous les gouvernements qui se sont succédé avant la prise du pouvoir par le CNDD-FDD ont reçu cette aide à condition de respecter les engagements souscrits par le Burundi dans l’Accord de Cotonou. A partir du jour où votre gouvernement a décidé de ne plus respecter cet accord, eh bien, l’UE a décidé aussi de ne plus vous verser un seul euro. C’est aussi facile que ça.

    Aujourd’hui votre gouvernement tient encore bon même s’il y a des indices sérieux qui montrent qu’il commence à plier les genoux. Quand ceux-ci toucheront le sol, vous saurez ce qu’il faut dire à son Excellence notre président pour que la situation change. Je prie le Tout-Puissant pour qu’il vous en donne le courage. Aujourd’hui vous flattez le Président pour garder vos avantages et n’osez pas lui tenir un langage de vérité comme le ferait un homme libre (dans le sens chrétien de ce terme).

    Vous laissez la situation pourrir en espérant que par un concours de circonstances la situation changera d’elle-même. Vous pouvez attendre aussi longtemps que le voudrez mais de grâce ne comptez pas passer par des pays amis qui plaideront la cause de votre gouvernement auprès de l’UE. Je vous garantis que vous ne recevrez aucun kopec. Foi de Munyangeri!

    • Banzubaze

      @Munyangeri
      Merci de bien nous rappeler que l’Union Européenne est peuplée par des Mères et Pères Noël qui distribuent sans cesse des cadeaux aux pauvres pays africains.

    • Rurihose

      Les dictateurs qui soutiennent Nkurunziza en tête Museveni n’ont aucune vision pour développer même leur pays.
      L Uganda n a pas de compagnie aérienne. La Tanzanie mêment.
      Pourtant le petit Rwanda a une compagnie aérienne internationale.
      Le taux de corruption de l Uganda est similaire à celui de la Tanzanie. Le Rwanda se trouve 40 pays plus haut.
      Le soutien de M7 n’est pas étonnant

      • Inyishu

        L Uganda n a pas de compagnie aérienne. La Tanzanie mêment. Faut faut,faut,faut,faut,faut,faut,faut,faut,faut,

        • Rurihose

          How many countries are deserved by Uganda ailines or Tanzania Airways?

      • dodo

        La tanzanie possede 4 aeroports internationaux , enormement de compagnies desserve ce pays qui n`a pas besoin d`avoir une compagnie aerienne. Mais pour plus de detail.

        Les compagnies aeriennes tanzaniennes sont:

        1.Air tanzanie
        2.Coastal aviation
        3.Fastjet
        4.Zanair
        5.Tropical air
        6.Flighlink
        7.Precision air
        8.Auric air
        9.Regional air services

        1. L`aeroport international de zanzibar

        -Arkia Israel Airlines: Tel Aviv–Ben Gurion
        -As Salaam Air:Arusha, Dar-es-Salaam, Pemba, Tanga
        -Coastal Aviation:Arusha, Dar es Salaam, Kilwa Masoko, Mafia Island, Manyara, Mwanza, Pemba Island, Serengeti, Tanga
        -Condor Seasonal: Frankfurt, Munich
        -Ethiopian Airlines :Addis Ababa, Dar es Salaam
        -Fly540 :Mombasa, Nairobi–Jomo Kenyatta
        -flydubai: Dubai–International
        -Flightlink Limited: Dar es Salaam, Pemba Island, Arusha, Serengeti
        -Israir: Tel Aviv–Ben Gurion
        -Kenya Airways:Nairobi–Jomo Kenyatta
        -LOT Polish Airlines: Warsaw–Chopin
        -Malawian Airlines :Lilongwe
        -Mango:Johannesburg-OR Tambo
        -Meridiana: Milan–Malpensa, Rome–Fiumicino, Mombasa
        -Neos: Milan–Malpensa, Rome–Fiumicino,Bologna ,Verona
        -Oman Air: Dar Es Salaam,Muscat
        -Precision Air: Arusha, Dar es Salaam, Nairobi–Jomo Kenyatta, Pemba
        -Qatar Airways:Doha
        -Regional Air Services: Arusha
        -Travel Service Airlines: Katowice, Prague, Warsaw–Chopin
        -Tropical Air:Dar es Salaam, Mbeya, Pemba Island
        -TUI fly Belgium: Brussels
        -TUI fly Netherlands: Amsterdam
        -Turkish Airlines:Istanbul-Atatürk
        -ZanAir:Arusha, Dar es Salaam, Mombasa, Pemba Island, Saadani, Selous

        2.Aeroport international de Dar es salaam

        -AB Aviation:Moroni
        -Air Excel:Arusha, Zanzibar
        -Air Mauritius:Mauritius
        -Air Tanzania :Kigoma, Moroni, Mtwara
        -Air Zimbabwe:Harare
        -As Salaam Air:Iringa, Zanzibar
        -Auric Air :Dodoma, Iringa, Mafia, Mbeya–Songwe, Morogoro, Pemba Island, Songea, Sumbawanga, Tanga, Zanzibar
        -Coastal Aviation:Arusha, Bagamoyo, Kilwa, Mafia Island, Manyara, Moshi, Pemba Island, Saadani, Selous, Seronera, Songo Songo Island, Tanga, Zanzibar
        -Comores Aviation:Anjouan, Moroni
        -EgyptAir:Cairo
        -Emirates:Dubai–International
        -Etihad Airways:Abu Dhabi
        -Ethiopian Airlines:Addis Ababa, Moroni
        -Ewa Air:Dzaoudzi
        -Fastjet:Harare, Johannesburg–O. R. Tambo, Kilimanjaro, Lusaka, Mbeya–Songwe, Mwanza,Zanzibar
        -Flightlink:Arusha, Dodoma, Manyara, Pemba Island, Selous, Seronera, Zanzibar
        -flydubai :Dubai–International
        -Int’Air Îles:Moroni
        -Interair South Africa:Johannesburg–O. R. Tambo
        -Kenya Airways:Nairobi–Jomo Kenyatta
        -KLM:Amsterdam
        -LAM Mozambique Airlines Maputo, Nampula, Pemba
        -Malawian Airlines Blantyre, Lilongwe
        -Oman Air:Muscat, Zanzibar
        -Precision Air :Arusha, Bukoba, Entebbe (begins 1 July 2017) Mwanza, Nairobi–Jomo Kenyatta, Zanzibar
        -Qatar Airways:Doha
        -RwandAir:Kigali
        -South African Airways :Johannesburg–O. R. Tambo
        -Swiss International Air Lines:Zürich
        -Tropical Air:Arusha, Mafia Island, Zanzibar
        -Turkish Airlines:Istanbul–Atatürk
        -ZanAir:Arusha, Pemba Island, Saadani, Selous, Zanzibar

        3.Aeroport international de Kilimanjaro

        -Air kenya Express:Nairobi-Wilson
        -Coastal Aviation:Arusha, Entebbe, Kigali, Manyara, Mwanza, Seronera, Zanzibar
        -Condor:Frankfurt
        -Ethiopian Airlines :Addis Ababa
        -Fastjet Tanzania:Dar es Salaam,Mwanza
        -Kenya Airways:Nairobi-Jomo Kenyatta
        -KLM:Amsterdam
        -Precision Air:Dar es Salaam, Entebbe, Kigoma, Mwanza, Nairobi-Jomo Kenyatta
        -Qatar Airways:Doha
        -Regional Air Services:Arusha, Manyara
        -RwandAir:Kigali
        -Safarilink Aviation:Nairobi-Wilson
        -Turkish Airlines:Istanbul-Atatürk

        4.Aeroport international de Mwanza

        -Air Tanzania: Dar es Salaam
        -Auric Air :Bukoba, Kigoma, Mpanda, Musoma, Rubondo
        -Coastal Aviation:Arusha, Dar es Salaam, Manyara, Selous, Serengeti, Seronera, Tarangire, Zanzibar
        -Fastjet:Dar es Salaam, Kilimanjaro
        -Precision Air:Bukoba, Dar es Salaam, Kilimanjaro, Nairobi-Jomo Kenyatta, Kigoma, Zanzibar

        • Joseph

          @Dodo, pourquoi tu te tardes sur les aéroports et aviation tanzanienne? Tu devrais parler de la situation « Air Burundi » entant que burundais.

          • dodo

            Joseph il voulait prouver qu`il connait la Tanzanie alors que c`est un ignorant!!!!

      • Stan Siyomana

        @Ruruhose
        1. AIR TANZANIA (Air Tanzania Company Limited-ATCL).
        -Ses avions volent a partir de Julius Nyerere International Airport (JNIA) a Dar es salaam.
        -Une destination internationale: Moroni sur l’ile Comores;
        -Sept destinations internes: Bukoba, Dodoma, Kigoma, Kilimanjaro International Airport, Mbeya, Mwanza, Zanzibar.
        -Avions en service: 1 Bombardier Q300; 2 Bombardier Q400;
        -Avions sous commande: 1 Boeing 787 Dreamliner; 2 Bombardier Q400; 2 Bombardier CS300.
        Voir Air Tanzania. http://www.wikipedia.org;
        Tanzania buying new planes for troubled national airline to boost tourism. http://www.voanews.com, 5 December 2016).
        2. UGANDA
        « The Uganda Government hired global audit firm Ernst & Young to evaluate the viability of reviving the national airline…
        The reviving of Uganda Airlines is part of the president’s efforts to achieve the much-anticipated agenda of turning the country into one of « middle income status » by 2020…
        Some reports say the government is looking at around $300 million as the initial injection into the national carrier revival… »
        (Voir Uganda to revive the national airline. http://www.africanaerospace.aero, 16 December 2016).

  5. RUGAMBA RUTAGANZWA

    @Hamza Venant Burikukiye : « les africains ont compris qu’ils doivent faire bloc contre les étrangers»

    Sauf que la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit, malheureusement. Ceci est d’autant plus vrai pour le Burundi que ces mêmes étrangers que vous penez combattre, contribuent jusqu’à 52% du budget du pays. Vous devriez faire profil bas, au contraire au lieu de bomber le torse.

  6. Jereve

    Au très récent sommet du G7 en Italie, la Chancelière allemande Angela Merkel, confrontée aux désaccords profonds avec l’Américain Donald Trump a conclu : «Les temps où nous pouvions totalement nous reposer sur d’autres sont en partie révolus… Nous, les Européens, nous devons vraiment prendre en main notre propre destin.» Cela fait réfléchir en ce qui concerne les petits pays insignifiants comme le Burundi. D’où il faut tirer les mêmes conclusions : c’est au burundais eux-mêmes d’arrêter les dégâts de destruction massive qui se déroulent sous leurs yeux.

  7. Yves

    A en croire ce club de vieux potentats, la souveraineté du Burundi serait menacée. On se demande encore par qui puisque, selon Bujumbura, le pays est redevenu paisible et sécure ^^ Mais peut-être devrait-on leur rappeler que la souveraineté n’est ni un permis de tuer, ni une autorisation pour commettre des exactions, ni un prétexte justifiant la médiocrité et la mauvaise gouvernance.

    En tout état de cause, cette annonce de l’EAC n’est rien d’autre qu’un exercice de musculation politique, à usage interne, puisqu’elle ne changera rien dans la position de l’UE qui attend du pouvoir burundais des changements concrets et non de vaines promesses. Elle est par contre instructive en ce qu’elle montre que la « médiation » entamée afin de sortir le Burundi de la crise, créée par l’obstination du potentat local à vouloir s’accrocher à tout prix au pouvoir, n’en était pas une. Jamais il n’a été question de réellement vouloir résoudre ce conflit par un dialogue inclusif mais seulement d’en donner l’illusion. Mais qui s’en étonne ? Les loups ne se mangent pas entre eux..

  8. roger crettol

    Lassitude, lassitude …

    La dictature militaro-évangélique n’a vraiment rien à craindre de cette médiation.
    Les voix qu’on a entendues tout au début, voix médisantes, qui ne voyaient dans la tenue de ces conférences de médiation qu’une occasion pour les participants de toucher des jetons de présence et de se faire payer du bon temps dans les hôtels luxueux de l’étranger – ces voix disaient finalement le vrai.
    La « solidarité africaine » demande qu’on condamne l’UE, qui ne subventionne plus le régime de Bujumbura, issu d’un processus électoral frelaté, donc condamnable et condamné – du moins implicitement.
    La « solidarité africaine » s’accommode fort bien du fait que ce soit la communauté internationale qui maintienne en vie les 350’000 réfugiés que la présence et la persistance d’un régime militaro-évangélique à Bujumbura empêche de rentrer chez eux.
    On se retrouve finalement dans une situation comparable à celle de celle des années 90 avec la différence notable que le Burundi d’aujourd’hui est tétanisé par les efforts de sécurisation du régime en place et qu’il y règne une paix superficielle … et la disette. Les efforts nécessaires à la survie font de toute façon passer au second plan la lutte pour le respect des lois et des règles démocratiques usuelles.
    Outre le soutien gratuit des régimes de l’EAC, les soutiens déclarés du régime de Bujumbura – la Chine (populaire) et la Russie – ne laissent guère l’espoir d’une amélioration de la situation politique au Burundi. Ce n’est pas dans leur agenda.

    ————————————-
    Lassitude.

    Je ne me rendrai pas au Burundi cet été. Je n’assisterai pas à l’inauguration d’une petite maternité, sur les hauts du lac Tanganyika, construite par des donations qui résultent du travail de citoyen(ne)s d’Europe, contributions voulues par la solidarité humaine.

    Je me fais vieux, un peu – et je n’ai aucune envie de rencontrer les représentants officiels d’un régime pour lequel je n’ai plus de sympathie.

    Je suis un inconnu, un personnage insignifiant. Mais j’imagine que d’autres personnes, ici en Europe, doivent affronter le même genre de crispations.

    Nul n’est parfait.

    • Democracynow

      vous etes pas le seul. j’avais l’habitude d’envoyer des $ de temps en temps à mes cousins & Cousines, mais aujurd’hui, comme le gouvernement confisque le pouvoir d’achat de la somme envoyée par ses taux d’échange confiscataire du pouvois d’achat, j’ai arrêté. Comme vous, surement que c’est rien, mais ne sousestimons pas l’argent envoyé tous les jours par la dispora Burundaise.

      • Banzubaze

        @Democracynow
        Ne nous dites pas que vous allez laisser crever de faim vos cousins parce que le gouvernement pratique des taux de change de devises qui ne vous conviennent pas.
        D’autres pays font pareil (renseignez-vous bien); je suis sûr que vous avez d’autres options (sans que je veuille soutenir la mesure du gouvernement burundais, qui m’ignore éperdument et qui est assez grand pour se défendre tout seul)

    • Dukuze

      Souviens-toi que cette petite maternité n’est pas pour les dirigeants du pays! C’est plutôt pour les petits enfants et les mères !
      En contribuant, si vous êtes une ONG, c’est pour le bien de la population ! Il y’a plus de 11 millions d’âmes à sauver !
      Que vous leur veniez en aide ou pas, je suis certain que qu’il y aura des survivants! Les conséquences ne retombent pas sur les burundais seulement ! Voyez ce qui se passe actuellement dans les « pays riches »! C’est en partie la suite des personnes comme vous qui ne voient que ce qui est dans l’immédiat, mais qui ne poussent pas leur vision plus loin!
      Durcir les sanctions contre le Burundi c’est ne pas considérer la vie de toute une nation !
      Je crois que c’est avec plaisir que vous assistez à la télé les déshérités du Burundi, du Soudan du Sud, de la Syrie, Irak, Libye, etc.
      Changez votre opinion et aidez les autres à faire de même ! La pression est sur nous qui vivons le quotidien sur place!

      • roger crettol

        @ Dukuze

        Notre petite association, qui regroupe une douzaine de personnes, allait vers sa dissolution déjà avant avril 2015. Le projet de maternité nous avait été présenté, et nous avions en caisse juste de quoi financer la construction du bâtiment.
        Puis 2015 et la crise nous ont imposé une pause.
        En mai 2016, l’association a décidé de lancer le projet, avec mon vote. Parce que la population avait déja construit le bâtiment des soins ambulatoires, et qu’elle nous semblait digne de soutien. Parce que nous avons au Burundi un correspondant en qui nous avons confiance, même s’il appartient au « mauvais » parti.
        En novembre, la maternité était achevée, Des dons de dernière heure ont permis l’achat de lits et de petit matériel médical. La commune construit actuellement l’Incinérateur manquant, et l’inauguration aura probablement lieu en juillet.
        L’associatoin sera – nous l’espérons – représentée à l’inauguration, en la personne de son président, qui est Burundais et Suisse. Quant à moi, je préfère faire le vieux.

        Vous voyez, Dukuze – nous ne poursuivrons pas nos activités. Ni au Burundi ni ailleurs. Mais nous avions en chemin, fermement décidé de ne pas punir une population qui vivait, pour ce que l’on en sait, en marge et dans une région qui avait abrité la dernière rébellion …

  9. ** présidé à la destinée du Burundi

  10. Thierry Vircoulon a une excellente analyse de la situation. Il n’y a pas plus aveugle que celui/celle qui ne veut pas voir tout comme il n’y a pas plus sourd que celui/celle qui ne veut pas entendre. Tenez: l’EAC est elle-même malade et risque de périr, pour la deuxième fois de sa maladie. Souvenez-vous, la première mort de l’EAC a résulté du désaccord entre le Kenya et la Tanzanie sur la politique d’Idi Amin Dada. La deuxième risque de résulter du désaccord sur le Burundi. Ceux qui ont la voix qui porte loin dénoncent depuis deux ans l’attitude du Rwanda. Mais, diable, pourquoi personne ne veut pointer du doigt la Tanzanie? Ce CNARED est fait d’hommes et de femmes qui ont présidé du Burundi pendant des décennies mais ne montre rien de sa capacité, si capacité il y a, à influer sur le cours des choses, La société civile ne dit rien sur la Tanzanie et tout le monde joue les diplomates pour montrer qu’on est bien éduqué. « Umukwe w’isoni arazihambanwa! »Thierry Vircoulon dit que New York et Bruxelles jouent les aveugles. Bien sûr que oui, la crise burundaise n’est pas la somalienne, elle ne menace en rien les intérêts occidentaux, elle n’est pas aussi transnationale que celle posée par Al Shabaab, et elle n’a pas de perspective de devenir mondiale; donc, elle n’est pas menaçante. Les Burundais devraient ouvrir les yeux et accepter de se griller les méninges afin de comprendre que nul ne viendra mourir à leur place. Les gens critiquent Museveni avec des illusions « Hima ». Non seulement il n’est pas Hima comme certains veulent le faire croire, mais aussi et surtout, il a ses intérêts. Tenez: Lui et son homologue Tanzanien Magufuli (Izina niryo muntu!) ont signé un accord d’installation d’un tuyau de 1400 km qui va acheminer le carburant Ougandais du district de Hoima au port Tanzanien de Tanga. Ce projet va aider Museveni à financer ses projets macabres. La Tanzanie va certainement tirer profit de ce projet. Lisez ici pour plus de détails. http://www.alleastafrica.com/2017/05/22/uganda-tanzania-sign-1400km-oil-pipeline-agreement/
    A l’époque, la communauté internationale n’a pas aidé le CNDD-FDD parce que celui-ci était sympathique. Non, c’est parce que il avait pu démontrer sa capacité à prendre le « lead », il avait compris que « Ak’imuhana kaza imvura ihise » et que « Uwutagira inasenge arisenga ». Cela dit, ce n’est pas facile, mais ces analyses stériles toujours produites par les mêmes individus n’allumeront jamais une bande de leaders régionaux et continentaux corrompus et incompétents.

    • LANGA SOURCE

      @Julius:J’adhère tout à fait à votre analyse.Les negotiations CENARED vs GVT du Burundi ne peuvent conclure que si les deux parties sont visibles sur terrain,(forces +ou – égales).Ce qui n’est pas le cas,car l’opposition radicale est inexistante sur terrain.Mais,si le pouvoir DD decide de franchir la ligne rouge,en destabilisant le Rwanda,le Mutama vas lui infliger une correction,alors crise serait regionale et enfin la communauté internationale pourrait alors sortir de son comma.

      • Micombero

        Quel Mutama qui n’a jamais gagné aucune guerre? Ceux qui connaissent les militaires Burundais ne badinent plus avec eux. Soyez prudents avec vos propos.

        • LANGA SOURCE

          @Micombero :La force de frappe de Mutama est reconnu de part le monde.Mubutu,LD Kabila,Museveni avec la guerre de Kisangani etc….en savent quelque chose.Quant aux DD,aucune victoire militaire à leur actif,ni même contrôler une seule commune,sauf les embuscades et tueries selectives contre la minorité.Il faudra reconnaitre que le pouvoir vous a étė donné sur un plateau en or par celui que vous appellez aujourd’hui »le puchiste Tutsi-Hima de Bururi »

          • Banzubaze

            @LANGA SOURCE
            « Il faudra reconnaitre que le pouvoir vous a étė donné sur un plateau en or par celui que vous appellez aujourd’hui »le puchiste Tutsi-Hima de Bururi » »

            Ce putchiste avait-il le choix? Je ne crois pas! Car il attendu pendant 10 ans que le vaillant Langa source vienne neutraliser les FDD en vain. Ou alors vous n’aviez qu’à prendre sa place pour montrer ce dont vous étiez capable!

        • Joseph

          @Micombero, en 1986 Museveni a entré en Kampala grâce à Fred Rwigema et Kagame qui était à l’époque chef des services des rensegnement de Museveni. En 1994, Kagame a ecrasé une armé 4 fois plus grand que son armée dans le nombre et soutenue par plus de 50 milles Interahamwe. En 1996 Kagame a renversé Mobutu et James Kabarebe a été chef d’etat major des FRDC pendant 2 ans. Je ne veux pas me tarder sur les défaites des ougandais à Kisangani ou des Zimbabwéens à Moba et Puweto. Question: Quelle ville au Burundi ou ailleurs a été tombé (dans l’histoire) dans les mains des DD. A ce que je sache les DD ont arrivé au pouvoir grâce au négociation d’Arusha.

          • Don't worry

            @Joseph
            « A ce que je sache les DD ont arrivé au pouvoir grâce au négociation d’Arusha. »

            Si vous sachiez plus de choses vous sauriez que personne ne négocie jamais sans y être contraint.
            Si celui qui négociait contre les FDD avait eu un autre choix, il aurait sauté dessus.

      • Banzubaze

        @LANGA SOURCE
        Il faudrait essayer de cacher un peu vos fantasmes; car rappelez-vous que tout le monde en a.
        Je savais bien que nombreux sont ceux qui ont comme rêve l’embrasement total de la région des Grands-Lacs. Mais je considère que c’est de l’irresponsabilité totale car personne ne peut en prévoir d’avance l’issue (sauf ceux qui en tirent les ficelles).

      • Miburo

        Mais ce MUTAMA n’a pas intérêt à provoquer sa propre déchéance, il connaît ses limites, le risque serait gros pour lui, il est encore malin pour cela: sinon il l’aurait fait.

        • Knz

          Pourquoi alors les DDs crient partout au monde que Mutama les destabilisent et si tel est le cas le Burundi devrait se defendre en attaquant Mutama ou droit de poursuite comme c dernier avait passe de la parole a l’ acte en RDC. Il a bien dit sur jeune afrique vilipender le Rwanda comme vous voulez a bujumbura mais ne franchisser pas la ligne rouge ou vous en aurez pour votre compte. La balle est Dans le camp des DDs.

          • Banzubaze

            @Knz
            Ayez patience, votre vœux se réalisera un jour (peut-être)! En attendant gardez cela comme un rêve. C’est gai de rêver, mais le réveil peut être atroce!

          • Jambo

            Banzubaze,
            Il n’est pas difficile de voir qui a des rêves et de l’orgueil à travers des mots.Tel Moloch le géant à l’agonie,c’est Jeune Afrique du 30/05/2017 qui cite: »En 1996, quand les rebelles commencent leur inexorable progression, il ne reste plus à Mobutu et à ses proches que l’orgueil. Orgueil dérisoire et suicidaire qui les conduira à mépriser jusqu’au bout un ennemi porté à bout de bras par un voisin – le Rwanda – microscopique aux côtés du géant zaïrois ».

        • LANGA SOURCE

          @Miburo :Mutama est preocuppé par les grands projects d’integration regionale (chemin de fer,aéroport international de Bugesera etc…..)etc faire du Rwanda un pays emergeant..Il ne veut pas non plus de provocation.Donnons -nous la paix

          • Bakari

            @LANGA SOURCE
            Je ne crois pas au développement basé sur l’exclusion d’une partie de la population; à un moment donné l’effet boomerang survient. C’est un principe universel.

          • John

            @Bakari, on parle de fantasme et je pense que tu en es victime. Pourquoi parles tu d’exclusion au Rwanda? sur quelle base te poses tu pour une telle affirmation? Ca me rappelle un collegue avec qui je discutais. Il parlait des Tutsi qui « avaient rendu esclaves des hutus ». C’etait une affirmation tres forte qui m’a fait reagir. je lui ai demande de me dire concretement comment lui natif de pres de Rusengo a Ruyigi, il avait ete rendu esclave par ses voisins tutsis . Evidemment il n’avait aucune reponse et a ete oblige d’admettre que son affirmation n’avait aucune base.Que dans sa jeunesse sa famille etait meme mieux lottie que la plupart de ses voisins dits tutsis. De telles affirmations comme la tienne relevent plutot du fantasme ideologique que de la realite. Je ne sais meme pas si tu as ete au Rwanda pour constater cette soit disant exclusion et l’affirmer par des faits concrets. Je pense que ton affirmation releve plutot de l’effet du mirroir.

          • Madjer

            Cher Bakari,
            Quelle est cette partie de la POPULATION exclue?
            Ne sombrez pas dans la GLOBALISATION,cher Bakari.
            Soyez bien précis et dites nous à quel type de développement vous croyez!
            Utopie.

  11. Rurihose

    Nous sommes en Afrique et les valeurs sont complètement différentes :
    Garder le pouvoir en tuant, en pérennisant la mauvaise gouvernance et la corruption constituent la norme.
    Pourquoi des milliers de civils se noient en Méditéranée pour atteindre l’Europe?
    Parce qu’il est permis aux présidents africains de tout faire pour se maintenir à vie (Au besoun, en détruisant leur pays).
    Ils n’ont même pas honte de mendier en menaçant.
    L UE donne des aides. Elle a droit d’avoir ses critères moraux Monsieur M7.

  12. Irina

    En jetant ainsi le pavé dans la mare, le ‘médiateur’ espère utiliser la crise burundaise pour distraire l’opinion sur sa piteuse gestion démocratique. Sa très maladroite prise de position indigne d’un médiateur a le mérite d’être claire:
    – il a mis de facto un terme à sa médiation dans la crise burundaise
    – il s’est ouvertement allié avec un tyran (dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es)
    – il s’est aliéné ceux qu’il accuse d’avoir violé sa maison
    – il a assombri à jamais son aura déjà pas très brillant.

  13. Jean Habonimana

    Le malheur du Burundi est que ses dirigeants qui n’ont d’autre programme que la haine et la destruction ignorent la place du pays dans l’EAC, en Afrique et dans le monde. Le Burundi dans l’EAC n’existe pas. Il disparaîtrait personne ne se rendrait compte. Les seuls moteurs de l’EAC sont dans l’ordre : le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda. Le Kenya et le Rwanda préfèreront quitter l’EAC plutôt que perdre l’Accord de partenariat économique avec l’UE. Nous allons bientôt avoir, après le Brexit, le Kexit et le Rwaxit.

    • LANGA Source

      @Jean:Le Kenya et le Rwanda veulent signer ou l’ont déjà fait l’accord de cooperation avec l’UE individuellement ,alors que ça devriez être l’EAC comme organisation sous-régionale.L’ego risque de refaire surface suite même à une lecture différence de l’origine de la crise burundaise et la voie de sortie.Pour des raisons économiques,le Rwanda fait un » come-back » à l’organisation CEEAC de l’Afrique centrale et en bonne relations avec les pays de la CEDEAO(Afrique de l’Ouest) pour une raison évidente:Ouvrir les nouvelles destinations de RwandAir.
      Le pouvoir Burundais a exprimé aussi son intention d’adherer à la SADC(Afrique Australe) pour des raisons politiques ou économiques que j’ignore.

  14. abruzi

    Personnellement je n’ai jamais compris en les organisations telles que Amnesty International, International crisis group, etc…. peuvent nous conseiller dans nos problèmes eux qui ferment les yeux à Mossoul, en syrie, en Palestine……Eux qui ne se prononcent jamais dans les problèmes de racismes aux USA ….

    A moins qu’une pression invisible s’exerce sur ceux qui les incluent dans nos échanges, ils n’ont pas à ce prononcer dans nos affaires car nous même on ne le fait pas chez eux dans leurs journaux.

  15. mayugi

    M. Jaques, les loups ne se sont jamais mangés entre eux, quant à Museveni, il est à enième mandat et Magufuli est issu de la CCM qui a installé les barrière aux autres politiciens tanzaniens.

  16. kagabo

    Mes chers rédacteur d’iwacu? oublions tous ces organisations internationales car, ils ne sont plus maintenant la référence et ils sont au services de celui qui les ont créés raisons pour lesquelles ils ne valent plus rien aux des yeux des africains. Et tous ces marionnettes, des Pacifiques et consorts. il ne faut jamais que l’histoire se répeter? Nous avons vu tant des mensonges sur la Libyan Irak, la Syria, le Rwanda, ……et j’en passé. ¨ca n’arrivera pas sur le Burundi.

    • Ntazizana

      @Kagabo. Au Burundi ceux qui mentent sont connus. Allez au siège du cnddfdd. Le Burundi n’est pas loin de ces pays que tu cites en leur temps de crise . Et ils ont Un point commun: des dirigeants qui ne veulent pas faire place à d’autres. !!!

      • kagabo

        @Ntazizana
        J’aimerais te dire que les places en politique sont donnés par la population. Si tu penses qu’on va trouver une place en politique par les actes de barbaries et de terreur, tu oublies que les temps ont changés et que les Burundais nous gardons tjrs les sequelles de ce passé triste. Et plus jamais ce temps de Kajaga, Kigobe et consorts.

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