• Une quinzaine des leaders politiques de l’opposition interne et externe se sont rencontrés du 3 au 5 mai à Kampala, la capitale ougandaise, révèle un des participants à ce conclave. Sur l’agenda, deux objectifs : l’évaluation de la situation politique après le 5ème round du dialogue inter-burundais et la position à prendre vis-à-vis du processus électoral de 2020. D’après notre source, la plupart des grandes figures de l’opposition interne ont répondu présents à ces consultations.
La plateforme de l’opposition en exil, le Cnared, avait délégué trois représentants. Parmi les autres participants, deux leaders politiques en exil qui se sont retirés du Cnared. Entre autres conclusions, les participants ont convenu de renforcer l’union de l’opposition avant de s’engager à la participation aux élections de 2020. Notamment par la mise en place d’une plateforme politique de toute l’opposition. Cette source confie qu’une équipe va être mise en place pour statuer sur les modalités de cette nouvelle plateforme. S’agissant de la finalité des pourparlers inter-burundais, ces politiciens ont adressé une correspondance aux garants de l’Accord d’Arusha. Entre autres, cite-t-elle, les chefs d’Etat de la communauté Est-africaine(EAC), le président de l’Union africaine et le Secrétaire général des Nations Unies.
• 6 membres du parti CNL sont emprisonnés depuis environ un mois à Rumonge. Quatre sont dans les cachots de la police Rumonge et les deux autres sont dans la prison centrale de Rumonge. Ils sont accusés de tenir des réunions illégales. Le président du parti CNL à Rumonge réclame la libération de ces partisans de l’opposition car, explique-t-il, ils sont victimes de leur appartenance politique. Ce président du parti CNL assure que ce parti a présenté ses représentants au niveau de la province et des communes et des zones à l’administration ce qui donne aux membres de ce parti le droit de tenir des réunions.