Dans un message alerte qu’elle vient d’envoyer, Mirelle Niyonzima indique que des policiers en civil ceinturent, ce 5 juin, le siège de l’Association pour la Défense des Droits de la Femme (ADDF), depuis 5 heures du matin.
<doc4174|left>« Nous pensons que c’est en rapport avec une intervention que j’ai faite, avant-hier, concernant un homme qui a coupé le bras [droit] de sa femme. J’ai bien dit que si ce cas n’est pas bien traité, je n’hésiterai pas de faire un appel aux femmes pour réclamer, auprès du président de la République, que justice soit faite », indique la présidente de l’ADDF.
Dans ce cri d’alarme, elle demande au chef de l’exécutif d’aider finalement à faire cesser ces violences. « Nous attendons sa réaction », conclut M. Niyonzima.
Rappelons qu’après avoir sectionné le bras droit de sa femme, pour des raisons non encore connues, un homme, s’est rendu au poste de police, en commune Bukirasazi (province Gitega).