La chambre haute du Parlement se dit soucieux du respect des quotas constitutionnels dans le recrutement des Burundais par les Organisations non gouvernementales étrangères.
Le suivi de la mise en application de cet équilibrage est l’une des activités prévues pendant la session ordinaire d’août, a indiqué Révérien Ndikuriyo, président de la Chambre haute du parlement, ce mercredi 1er août, lors de l’ouverture de cette session.
Il évoque la nécessité du respect de la loi de 2017 sur la coopération du Burundi et les ONGs. «Le recrutement du personnel local doit se faire dans le respect des équilibres ethniques et de genre disposés dans la Constitution de la République du Burundi», lit-on à l’article 18 de cette loi.
Pour rappel, les Hutu et les Tutsi sont représentés à l’Assemblée nationale tout comme au gouvernement respectivement à raison de 60% et de 40%. En plus, ces deux institutions doivent comprendre au minimum 30% de femmes.
En raison du devoir de contrôler l’action du gouvernement, le Sénat va inviter un représentant du gouvernement pour un éclairage sur la mise en application de cette loi.
La Chambre basse du parlement a également procédé, ce mercredi, à l’ouverture de la session d’août.