Accroissement durable de la production agricole et animale, valorisation de la production, promotion de l’élevage et de la filière lait et augmentation des produits animaux. Entre autres objectifs du projet de loi adopté ce mercredi 12 septembre par le Sénat.
Ce dernier portait sur «la stabulation permanente et l’interdiction de la divagation des animaux domestiques et de la basse-cour». Selon Déo-Guide Rurema, ministre en charge de l’élevage, la stabulation permanente permet d’avoir un gain en termes de poids d’une façon rapide pour les animaux de boucherie et la viande de qualité. Il l’a expliqué ce mercredi 12 septembre à la chambre haute du Parlement.
Il indique qu’il est difficile d’encourager un élevage extensif : «suite aux conditions de surpopulation et l’exiguïté des terres observées». Ce projet de loi est proposé pour l’augmentation de la production animale et de la préservation de l’environnement.
Ce membre du gouvernement conseille aux éleveurs traditionnels de se convertir en éleveurs modernes : « cela nécessite une préparation préalable. Celle-ci consiste à investir dans la production du fourrage pour un nombre limité d’animaux plus productifs».
Les animaux jugés improductifs seront cédés. «Ainsi, il y a moyen soit de se procurer de deux ou de trois animaux productifs soit de vendre et de garder un petit nombre à haut potentiel de production». D’après lui, même un animal de race locale mis en stabulation permanente augmente sensiblement sa production.
Rurema assure que la technique du peuplement du cheptel est pratiquée depuis les années 2000. Des animaux à haute valeur de production sont distribués aux ménages pauvres. «Parmi les conditions à remplir et à respecter figure la conduite de l’élevage en stabulation permanente». Ce type d’élevage est pratiqué dans les provinces de Ngozi, de Muyinga et Kayanza. Et d’ajouter une bonne partie des éleveurs périurbains.
Une période de 3 ans consacrée à la sensibilisation est prévue dans cette loi.