Dans le cadre du renforcement des relations entre la Russie et le Burundi, une petite délégation de sportifs russes est venue présenter un nouvel art martial : le sambo…
« Le sambo est un art martial et un sport de combat créé en ex-URSS dans les années 1930. Il mélange principalement le judo et la lutte enseignée dans les différents corps de police », explique Andrey Nastasin, premier secrétaire à l’ambassade de Russie au Burundi, obligé d’élever la voix pour surmonter le bruit mat des judokas qui s’écrasent au sol. Les tenues sont différentes de ce celles des judokas (Short et chaussure) et les prises ont l’air plus violentes que dans le judo selon les grimaces qu’esquissent les participants.
Ce lundi 19 septembre, dans la salle de conférence du restaurant hibiscus, transformée pour l’occasion en dojo, s’était rassemblé les différents clubs de judo du pays (dix judoka par club). La session était dispensée par le champion du monde de judo et de sambo, Dimitry Maksimov, un colosse qui a participé aux jeux olympiques en Grèce en 2004 et Rutamucero Diomède qui faisait office de traducteur.
Le but de cette démonstration est d’implanter progressivement le sambo au Burundi. Dans la matinée, une rencontre a eu lieu avec le ministère de la jeunesse et des sports. Etait également présent Valérie Manirakiza, président de l’association du judo, afin de renforcer les liens entre les deux pays.
Liens qui ne s’arrête pas qu’au sport seulement mais à la culture aussi. Une équipe de journaliste russe a fait le voyage également pour réaliser un film sur le Burundi.
La session s’est terminé par une remise de certificat aux participants et par un cocktail où étaient présentés des tableaux de peinture qui n’ont pas fait forte sensation.