« Tous les défenseurs des droits humains doivent être respectés et être libres de mener leurs activités de façon légitime et pacifique », déclare le Royaume-Uni dans un communiqué sorti ce 29 avril.
Il constate que les autorités burundaises agissent de façon incompatible aux principes de la Charte Africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. Pourtant, regrette ce pays, le Burundi a adhéré à ces textes.
Tous les défenseurs des droits de l’homme détenus, poursuit-il, doivent être soit libérés, soit traités conformément aux normes judiciaires internationales.
En outre, le Royaume-Uni demande au gouvernement burundais de respecter le droit de manifestation pacifique reconnu à tout citoyen : « La police doit faire preuve de retenue. » Il exige une enquête indépendante et crédible sur les cas de morts enregistrés au cours des manifestations.
Quant à la fermeture de certaines radios, le Royaume-Uni se dit soucieux : « Toutes les stations de radio privées doivent reprendre la diffusion des émissions en direct à travers tout le pays à condition qu’elles respectent les règles du métier de journalisme. » Et d’appeler ainsi toutes les parties au calme.
N’ako kamo kava ku gihangange nka Barack OBAMA nta ko Président de la République des Tambours ahava yumva. On parle et lui, il fonce vers le 3ème mandat tambour battant. Je ne sais pas s’il pense qu’il pourra taper sur Barack OBAMA comme il tape sur les manifestants à la manière qu’on tape sur un tambour.
Oh! Leader Bien aimé, reviens vite à la raison; demain sera trop tard. Nagukunda ariko nta kundi buca bakunigura ataco nshoboye kugira ndagufashe. Narahanuye nteba ndaruha.
Ndi LOLOLO, Umugumyabanga atari Umugumyabondo.
Nkurunziza a présidé son avant-dernier conseil de ministres le 29/04/15. Les Burundais seraient contents d’être débarrassés de cet individu. Intumva yumva amaso atukuye.
@KAISER Juste pour échanger sans rancune. Ne mélangeons pas ni les lieux ni les époques. En 1993, quand nous nous sommes levés, nous étions décriés, pourchassés. Qu’en serait-il aujourd’hui si nous ne l’avions pas fait ? L’alternance politique qui commence à entrer dans nos moeurs, faut-il se taire si elle est malmenée ?
A propos de la fermeture des campus universitaires
Un celebre penseur a dit : Ceux qui ignorent l’histoire sont condamnés à la revivre ». Vers les années 1994 le pouvoir de l’époque ( Frodebu) a fermé les campus en cherchant à éviter justement les manifestations des universitaires ou les violences dans certains quartiers entretenus par les universitaires à l’époque . Il s’agit spécialement de Mutanga Nord, quartier Gishosha. On a donc fermé les campus . Le gros souci est que cette fermeture a libéré de plus belle même ceux qui ne souhaitaient se mêler à la violence . Commre ils ne pouvaient pas regagner leurs province d’origine du fait de l’insécurité sur les routes , ils furent hébergés qui chez une connaissance , qui chez une relation , ou même chez une connaissance d »une connaissance . Résultat nous nous sommes retrouvés loger des dizaines de personnes dans une petite maison . Personnellement ma maison avait deux chambres à coucher et je n’avais qu’un seul enfant mais 28 personnes logeaient dans la maison pendant 18 mois . Le hic est que, pendant la journée , alors que j’étais au travail , que faisaient les jeunes ? A gihosha ils faisaient plutot la pluie que le beau temps . A qui la faute ? Au gouvernement de l’époque ou plutot ce qui en restait. Maintenant on ferme les campus , ceux qui le peuvent vont regagner leurs régions natales , vous verrez que la contestation va se répandre . Je ne pense pas que ce que souhaitait le pouvoir .Moi je dis tant mieux car le gouvernement est le pire que le Burundi ait connu . Mieux encore Mr Nkurinziza vient et une partie de son parti viennent de commettre un impair , il le regrettera longtemps .
PCE
Tu as raison,le pouvoir rend tellement aveugle que les détenteurs contribuent a leur propre chute. Même fermée ,la RPA continue d’émettre dans les cœurs des burundais patriotes.
Demandez aux britaniques le calvaire qu’ils ont fait subir à leur première radio libre, qui n’avait pas eu le droit d’émettre sur le territoire britanique pendant des années, et qui avait du se replier sur un bateau dans les eaux internationales de la Manche. Quant aux manifestations, demandez aux britaniques comment ils ont maitrisé les houligans, qui détruisaient tout sur leur passage. A Bujumbura, les images qui nous arrivent des medias sympathisants des manifestants nous montrent des voitures incendiées par eux, des personnes attrapées et et passées à tabac avec de grosses blessures, dont un français d’origine burundaise, des chaussées brulées… Portons cela à Londres et voyons comment va réagir la Police de sa Majesté.