Le ministre de la Communication appelle les médias à la diversification des thèmes. «Le rôle de la radio n’est pas seulement politique. Il faut aborder les questions du jour», a-t-il déclaré ce mercredi 13 février à Bujumbura. Cette date marque la journée internationale de la radio.
Frédéric Nahimana évoque des sujets en rapport avec le changement climatique, le chômage des jeunes, la promotion de l’entrepreneuriat, l’accompagnement du gouvernement dans la concrétisation du Plan national de développement, etc.
D’après Onésime Harubuntu, président de l’Association burundaise des radiodiffuseurs (ABR), cette rencontre a été une occasion de se pencher sur les forces et faibles des médias dans la perspective de la couverture des élections de 2020.
Il assure que l’ABR en a l’expérience. Cette dernière a initié la couverture des élections de 2005 et de 2010. «Nous sollicitons le soutien matériel au gouvernement et aux partenaires.Tout va se passer bien par la grâce de Dieu».
M. Harubuntu s’est exprimé également au sujet des «radios suspendues et fermées ». Il tient à souligner que l’ABR n’y peut rien : « Nous regrettons mais nous ne pouvons rien. Le dossier est entre les mains de la justice ». Il demande tout de même à celle-ci de faire son travail pour que la population burundaise puisse « suivre le média qu’elle préfère ».
La Journée internationale de la radio est célébrée depuis 2013.