Dans une correspondance du 31 mars 2023, la Banque de la République du Burundi (BRB) autorise la domiciliation aux banques commerciales des comptes en devises des Missions diplomatiques et consulaires et des Organisations internationales. « Dès le 3 avril 2023, ces entités susmentionnées peuvent ouvrir leurs comptes dans vos livres et y recevoir et effectuer des transferts en provenance ou vers l’étranger », souligne la BRB.
Toutefois, la Banque centrale précise que cette mesure ne concerne pas les entités et projets de l’Etat ainsi que les Organisations non gouvernementales qui reçoivent des appuis extérieurs.
En 2016, la BRB avait interdit les banques commerciales à domicilier des comptes en devises ouverts au nom des Missions diplomatiques et consulaires et des Organisations Internationales dans leurs livres.
Si la Banque centrale se résout finalement à rétropédaler pour ouvrir largement la porte aux devises, je ne comprends pas pourquoi elle maintient les restrictions aux ONGs qui sont aussi de sources assez importantes de devises. Je m’imagine qu’il y a une structure pour surveiller ces ONGs en vue de s’assurer que leur financement ne serve à des fins obscures. Dans ce domaine, la surveillance est mieux que l’interdiction.
Je note aussi que la Banque centrale a aussi rétropédalé en desserrant les mesures sur le marché d’échange et l’accès aux devises aux particuliers (virement internationaux). Reste à harmoniser les taux d’échange entre les banques et les officines d’échanges pour réduire les différences abyssales entre les deux.
Question: Si un burundais recoit un transfer de l’exterieur en euro, est ce qu’il peut retirer son argent en euro ou on l’exige de retirer en FIB?
Cela a toujours été le cas pour les transferts non instantanés (via SWIFT) tandis que la mesure qui interdisait l’encaissement en devises des transferts instantanés a été récemment levée par la BRB, donc même pour Western Union, RIA, MoneyGram,etc… tous les transferts sont maintenant encaissés dans la devises de transfert (et non en BIF).
@Uwakera, Merci d’avoir pris votre temps pour me répondre. la pense est une bonne mesure. C’est qui est vraiment triste est que si le gouvernement laisser la banque centrale(BRB), suivre les règles fondamentales et les guider comment sortir de ce bourbier économique, Le Burundi a suffisamment de fils et filles vivant a l’étranger qui pourraient devenir activés pour investir dans l’économie Burundaise d’une manière hyper efficace: Ces investissements directes (peers to peers) ont tendance a être très exigent. Ceci en revanche, renforcerai les banques burundaises(épargnes fortes des foyers). Souvenez vous que chaque dollar déposé dans un compte bancaire, $10 peuvent être créées comme credit. Oui vous avez lu correct: 10 pour 1 (leverage ratio)! Mais ceci commence par un system financier fort et qui inspire la confiance totale. Le FIB doit être libéré pour découvrir sont taux de conversion des marchés. Les taux Banque-marchés noir convergèrent vers zero.
@Tamara
Votre nom ramene de bons souvenirs de ma professeure Tamara Evgenievna (1971/1972 a Moscou, Union Sovietique) qui (parce qu’elle parlait francais) enseignait le russe de base a tous les etudiants originaires des pays francophones (burundais, laossiens, rwandais, ivoiriens, nigeriens,…) avant qu’ils n’entrent dans la faculte d’ingenieurs de l’Universite Patrice Lumumba (aujourd’hui Universite russe d’Amitie des Peuples.