27.179.872.762 de Fbu, telle est la somme que la Commission électorale nationale indépendante a utilisée pour l’organisation du référendum constitutionnel du 17 mai. C’est la déclaration de Pierre-Claver Ndayicariye, président de cette commission, au Palais des congrès de Kigobe ce mardi 26 juin. Il présentait le rapport général de sa commission sur le référendum.
Selon lui, le fonctionnement de ses démembrements provinciales (Cepi) et communales (ceci) a coûté 2.482.794.306 Fbu. Le logiciel de gestion, l’élaboration du fichier électoral et la production des documents électoraux ont valu 14.792.604.966 Fbu.
Le président de la Ceni fait savoir que l’organisation du scrutin a coûté 6.235.436.253 Fbu. Et d’indiquer qu’il a utilisé 3.327.398.765 Fbu le jour du scrutin. Le rapatriement du matériel électoral a coûté quant à lui 341.638.472 Fbu.
En plus, M. Ndayicariye en a profité pour saluer l’engagement du gouvernement de financer lui-même les élections de 2020. Il évoque un devoir de chaque Etat. Et d’affirmer que le gouvernement vient de vivre une belle expérience : «Celle de financer le vote référendaire par ses propres ressources».
Le président de la Ceni souligne quelques recommandations dues à la nouvelle Constitution. Celle-ci implique une retouche de certaines dispositions du Code électoral. La Ceni passe de 5 à 7 membres.
M. Ndayicariye estime également que le délai de 60 jours au plus tôt et de 45 jours au plus tard de convocation des électeurs reste ’’relativement’’ court. Il s’en tient sur les activités préalables qui conduisent vers la tenue d’un scrutin.
Le président Nkurunziza n’a pas pris part à ces cérémonies. Le chef de l’Exécutif burundais s’est fait représenter par le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo.