L’annonce de cette opération a été faite au cours d’un atelier technique organisé par l’Institut des Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi. Les préparatifs vont bon train, selon ses responsables.
D’après Nicolas Ndayishimiye, directeur exécutif à l′ISTEEBU, ce recensement sera différent des autres déjà menés car, il va inclure l’élevage et l’agriculture, ce qui n’était pas le cas en 1979, 1990 ou en 2008.
Contrairement aux trois autres recensements déjà accomplis, celui-ci va user des technologies modernes via des tablettes interconnectées, ce qui facilitera la tâche. Des cordonnées géo-référencées seront établies. Le budget prévu s′élève à 40 milliards de francs burundais.
Interrogé sur les défis liés aux moyens et à la faisabilité, le directeur se veut rassurant et signale qu’il n’a pas de soucis pour le moment. Il avance que le recensement sera inclusif, que l′Etat, les institutions privées, surtout en téléphonie, ainsi que la Communauté Est-Africaine et bon nombre des organismes internationaux seront au rendez-vous pour le soutien.
L’ISTEEBU avance que ce recensement sera une mine d’informations pour bon nombre des bienfaits qui seront atteints par le biais de cette activité aux autres domaines du pays, surtout dans l’éducation, la santé, et d’autres domaines, pour pouvoir planifier des actions tout en ayant la base des chiffres solides.
Signalons que la réalisation de ce recensement est prévue en août 2022 dans toute la Communauté Est-Africaine sauf au Kenya, où cette activité a été réalisée en 2019 suite aux exigences de la Constitution.