<doc516|right>L’incendie du marché central de Bujumbura a causé un profond traumatisme et ses conséquences économiques se font toujours sentir.
Sur l’origine du sinistre, toutes sortes de théories circulent. La piste criminelle est avancée avec, chaque fois, une explication « de source sûre ».
Apparemment, les autorités ont voulu faire la lumière sur l’origine de cet incendie.
Iwacu confirme que, sur requête du gouvernement, des experts français de la police scientifique sont venus à Bujumbura effectuer une enquête au marché central détruit.
Iwacu confirme également que les experts de la police scientifique française ont remis un rapport aux autorités burundaises.
Mais la suite réservée à ce rapport est troublante : dans leurs conclusions, les experts disent n’avoir pas trouvé « les traces d’une origine criminelle de l’incendie. »
Mais alors, pourquoi garder « Top secret » un rapport qui permettrait de mettre fin aux théories du complot ?
A moins que les membres de la Commission d’enquête n’estiment pas fiable les investigations des experts-les Français apprécieront- mais ne pas rendre public ce rapport risque d’avoir le contraire de l’effet escompté.
Résumons-nous : on invite des experts étrangers pour faire la lumière sur les causes du sinistre. Très bien. Les experts font un rapport qui privilégie « une origine accidentelle de l’incendie ». Il est mis sous le boisseau. Difficile de comprendre.
On en est réduit aux hypothèses. Si le rapport n’est pas apprécié par la Commission d’enquête, elle a raison de ne pas le rendre public
En d’autres mots, si la Commission ne veut pas diffuser un rapport qui conclut à un « accident » elle a certainement une autre piste.
Dans tous les cas, l’incendie du marché central de Bujumbura va encore faire parler de lui…