Des tensions persistent dans la fédération nationale de Taekwondo. Après avoir dénoncé le président de la fédération, 4 taekwondistes ont été incarcérés dans la prison centrale de Mpimba, puis relaxés provisoirement. Cyprien Bigirimana enverrait de faux compétiteurs en Corée du Sud moyennant 2500$ chacun.
Après 13 jours d’emprisonnement, quatre taekwondistes de la fédération nationale de taekwondo ont bénéficié d’une liberté provisoire. Selon leur défense, ils sont accusés de complicité de trafic des êtres humains, de dénonciation calomnieuse, et de corruption. C’est après avoir dénoncé leur président de la fédération, Cyprien Bigirimana, qui enverrait de faux compétiteurs en Corée du Sud moyennant 2500 $ par personne.
Les 4 athlètes interpellés avaient d’abord été détenus au Service national des renseignements(SNR). D’après leur avocat, Cyprien Bigirimana figure en premier sur la liste des prévenus, mais il est toujours libre.
Dans cette affaire, un certain Justin a été arrêté au Rwanda à l’ambassade du Burundi. Selon ses dires, il a été piégé par les complices de M. Bigirimana. Selon son avocat, il allait chercher des papiers pour retourner au pays. Car son passeport était gardé à l’ambassade de la Corée du Sud, mais il n’avait jamais été contacté par cette dernière.
La défense cite un certain Rangira, initiateur du Taekwondo au Burundi, d’origine rwandaise, qui serait de mèche avec Cyprien Bigirimana. Justin, petit commerçant exerçant au lieu communément appelé Bata, situé en plein centre-ville de la mairie de Bujumbura, est rentré menotté, récupéré à la frontière du Burundi avec le Rwanda, puis a été conduit au SNR. Il y a passé 21 jours. De là, il a connu les 4 taekwondistes. Justin, quant à lui, est accusé de faux et usage de faux dans la même affaire.
La défense continue d’expliquer que les documents qui composent le dossier de ces 4 taekwondistes, présentés en justice, sont des rappels et d’autres papiers comme des éléments à charge. Leur avocat se demande aussi pourquoi ses clients ont été emprisonnés alors qu’ils ont dénoncé leur président de la fédération nationale de Taekwondo.
Le président de la fédération nationale du Taekwondo, Cyprien Bigirimana, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette question.
Cyprien Bigirimana est aussi directeur du Centre d’études et de documentation juridique du ministère de la Justice.
Muvyukuri birababaje Cane nkuko tuvyumva ! Kuko uravye taekwondo muburundi ukoyifashe nuko mubindi bihugu yifashe, hariho itandukanyo rininiya Cane, jew ndababazwa nokubona ingene ibihugu twafashije mubumenyi bikomeza gutera imbere muri taekwondo ariko tweho tugakomeza inryane hagatiyacu ! Bikaba bitewe nabarongozi badakunda guteza imbere taekwondo yacu muburundi ! Kubwubukunzi bwinda zabo ! Jewe ndumu taekwondo hano guhera 2003 kugeza ubu ! Ariko ntanico ndabona muri taekwondo atarinryane gusa ! Mana garukira abarongozi bimyime yererezo yacu ya taekwondo bateze Ama clubs imbere nigihugu gitere imbere. Murakoze Cane kumakuru.
« Cyprien Bigirimana est aussi directeur du Centre d’études et de documentation juridique du ministère de la Justice »!
Et j’ajoute que sa femme est cadre au SNR.
Ne cherchez plus à comprendre pourquoi Bigirimana Cyprien est libre. Comme dirait quelqu’un, ainsi va le Burundi…!