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Le projet « Axes sud » au Burundi

05/05/2013 Commentaires fermés sur Le projet « Axes sud » au Burundi

Dans le but d’un projet d’échange culturel entre le Nord (la Belgique) et le Sud (Le Burundi), un festival accompagné d’un film documentaire est prévu pour ce Samedi 17 décembre. Une occasion en or pour les artistes musiciens burundais de faire valoir leur talent.

<doc2318|left>Ils sont cinq. Deux garçons et trois filles. Jeunes, dynamiques avec un projet en tête : relancer la scène culturelle au Burundi par le biais d’artistes « sans aucune prétention », comme le souligne Laurent Serpe responsable du projet « Axes sud. »

L’initiative a pris forme grâce au financement de la communauté Wallonie Bruxelles dans le cadre d’un programme intitulé sobrement « bureau international de la jeunesse ». Pour Jean Benoît Falisse, intermédiaire sur place bien avant l’arrivée de l’équipe, il y a des choses qui se passent au Burundi, une dynamique qui se créent : « On voulait sortir du cadre habituel ; le Burundi, pays en guerre après quinze années de guerre civile et montrer un autre aspect du pays » explique ce dernier.

Initiative fort louable qui se traduira notamment, à travers un festival, en un accompagnement des différents artistes dans leur vie de tous les jours (Musique, Théâtre, Slam). Et cerise sur le gâteau, un film documentaire, réalisé à l’issue de l’événement, sera diffusé aussi bien en Belgique qu’au Burundi dans les différents festivals organisés au sein des deux pays : « On a rencontré des musiciens passionnés, qui rêvent de reconnaissance et on espère que ce film pourra modestement les aider à mieux se faire connaître notamment Albert Kulu dont je suis fan », précise Catherine D’otreppe.

Le Festival en question se passera au CJK (Centre Jeunes Kamenge) ce samedi à partir de 15 h 30. Les vedettes du pays tels que Albert Kulu, Mike Bluesman, Steven Sogo feront partie de la fête et bien d’autres… chaque artiste bénéficiera de 25 minutes avec des intermèdes de dix minutes.

Dans le groupe aussi, deux filles, des voisines bien de chez nous, Mamita Banda et Magali Nicloux, respectivement d’origine congolaise et rwandaise, ravies de revenir en Afrique : « Ma première raison est d’ordre émotionnel, l’Afrique me manquait d’autant plus que la culture fait partie intégrante de ma vie et apporter ma contribution à ce projet comptait beaucoup », affirme Mamita.

Pour Magali, qui a quitté son pays natal lorsqu’elle avait quatre ans, « le but n’est pas de faire du tourisme même si la découverte fait partie du périple mais plutôt faire quelque chose de constructif ».

« Faire quelque chose de constructif », une maxime qui ne manquera pas de toucher nos chers artistes.

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