L’ombudsman annonce la prochaine session du dialogue d’Arusha le mois prochain. Il espère qu’elle sera la dernière.
« Le facilitateur dans la crise burundaise, Benjamin Mkapa, promet un nouveau round au plus tard en octobre. » C’est le message d’Edouard Nduwimana, Ombudsman burundais, à sa descente d’avion en provenance de Dar-es-Salaam ce mercredi 6 septembre. Au cours de sa visite dans la capitale tanzanienne, il a rencontré le facilitateur. L’échange de ces deux personnalités a notamment porté sur le processus de dialogue inter burundais.
Selon l’Ombudsman, Edouard Nduwimana, ce dialogue est dans l’impasse. «Il n’avance pas comme prévu.» Le facilitateur avait tablé sur le mois de juin pour la fin du processus.
Pour Edouard Nduwimana, il est temps de mettre un terme à ce dialogue. «A mon avis, cette session devrait être la dernière.» Le processus électoral de 2020 avance à grand pas et il faut s’y préparer. Son souci, c’est que ce dialogue plombe «les grands moments» préalables à la tenue des élections. Il cite notamment la révision de la Constitution.
Au sujet des participants à inviter au dialogue, cet ancien ministre de l’Intérieur demande à la médiation de faire la part des choses. Il parle d’un bon nombre de politiciens qui ne sont pas poursuivis et ceux qui doivent répondre de leurs actes devant la justice burundaise. «Il ne se pose pas de problèmes que les premiers puissent répondre à l’invitation du facilitateur.»
Il fait savoir que les seconds ne sont pas concernés par le dialogue. Et de défendre quiconque pourrait parler d’exclusion. «Les politiciens sont des hommes responsables. A partir du moment qu’ils posent des actes criminels, ils doivent en répondre devant la justice.» M. Nduwimana estime ces derniers à 2% par rapport à l’ensemble de ceux qui ne sont pas inquiétés.
«Le pouvoir ne veut pas de dialogue»
Pour Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Frodebu, les autorités ne veulent pas de dialogue. Le facilitateur a annoncé depuis février dernier des sessions qui ont toujours été reportées. «Il y a de véritables problèmes dans ce dialogue. Et le pouvoir en est à l’origine.»
Pour cet ancien président de l’Assemblée nationale, le pouvoir n’a jamais cessé de mettre les bâtons dans les roues du processus de dialogue. C’est notamment le refus de Bujumbura de s’asseoir à la table des négociations avec ses opposants. Il évoque entre autres les auteurs du coup d’Etat manqué du 13 mai 2015, les groupes armés et les leaders des manifestations contre le 3ème mandat du président Nkurunziza. Et d’indiquer que le gouvernement ne veut parler qu’avec ses partenaires au pouvoir.
M. Ngendakumana exhorte les autorités à faire prévaloir les intérêts du Burundi et de son peuple. Il urge de s’occuper des questions du chômage, de la pauvreté, de l’éducation, etc.
La facilitation n’a pas encore annoncé le calendrier de la prochaine session.
A Ayubu et Cie, chef des défendeurs du messie de Mwumba et aussi aux pourfendeurs dudit régime:
La question qui mérite la réponse est la suivante: Au vu des performances économiques, de la déliquescence de l’Economie, de l’absence complète des droits de l’homme, de la corruption généralisée, y a t il une seule raison valable de pérenniser un tel pouvoir?
En dehors d’un minimum de libertés, les élections n’ont aucun sens.
Leaders elected in such conditions will never be accountable.
On n’a pas besoin de ces négociations extérieures le peuple a déjà tranché
vous avez raison et les réserves en devises à la Brb le prouvent chaque jours,le bateau sombre cher ami
Cessons de blaguer chers amis les temps sont durs. Nduwimana Edouard n’est pas un ombudsman du Burundi. Il est haut fonctionnaire partisan du cndd-fdd. J’ai vécu dans un pays où cette noble fonction a du sens. Son détenteur tranverse les zones de conflit dans son pays, sans escorte et il est applaudi des deux mains par tout le monde. Nduwimana et son parti politique ont usurpé la fonction!!! Je blame à haute voix, les larmes aux yeux l’EU, et autres institutions finacières qui donnent de l’argent à ce truc burundais. Ce sont eux qui nous tuent car ça vaut pas la peine !!!! Le jeu a été faussé quand on a pensé d’abord au salaire en refusant de choisir un homme integre,capable de galvaniser la confiance de tout les burundais. Au moins Rukara lui passait pour un amiseur de la galerie et on pouvait se contenter de cela!!!!
Quant aux négociations elles ne commenceront jamais, tout le temps que la clique aux affaires ne sentira pas sérieusement menacée sans sa chaire!!!!
C’est demain dites-vous? Moi je sais pas
Kibwa
@kibwa
« Quant aux négociations elles ne commenceront jamais, tout le temps que la clique aux affaires ne sentira pas sérieusement menacée sans sa chaire!!!! »
Je suis d’accord sur ce que vous dites sur ce que devrait être le travail d’un médiateur.
Par contre sur votre option de va-t-en guerre, je m’y oppose fermement. Il doit exister d’autres façons que la guerre de pouvoir changer (en mieux pour tout le monde) les choses.
Un tel langage montre que vous n’avez jamais perdu de proches depuis 1960.
Moi qui ai souffert de brimades, humiliations, injustices, décimations des miens, je ne peux un seul instant souhaiter la guerre.
Chers tous,
Comme partenaire politique, Léonce Ngendakumana, ancien président de l’Assemblée nationale » évoque entre autres les auteurs du coup d’Etat manqué du 13 mai 2015, les groupes armés et les leaders des manifestations contre le 3ème mandat du président Nkurunziza ». Il me semble que de manière générale, il est acquis que les coups d’état sont à bannir comme moyen d’accéder au pouvoir. Quel message M. Ngendakumana entend donner à ceux-là même qui cherche encore à renverser les institutions par les armes? Un encouragement ! Et il se demande pourquoi le dialogue est en panne quand l’on prend de telles positions!
Quant aux groupes armés ( les leaders des manifestations y compris puisqu’ils ont armé la population), je pense que les choses sont claires et je le répète. Tant que le pouvoir ne se sentira pas menacé, ils attendront. Quel gouvernement iraient dialoguer avec des groupes armés s’il n y a pas menace de faire basculer les rapports de force en leur faveur?
Tenez, les leaders des manifestations sillonnent le monde pour faire croire à qui veut les entendre que le Burundi est en plein génocide, qu’il faut prendre des sanctions contre le peuple et ils s’attendent que le pouvoir de Bujumbura déroulera le tapis rouge à ceux-là?
J’avais envie de demander à ceux qui veulent une cohabitation pacifique d’adoucir leurs revendications, leur propos et leur prise de position. Je pense aux propos parfois insultant et dégradant contenu dans des communiqués du CNARED, de l’arrogeance de certains lorsqu’ils s’affichent fièrement aux côtés de Louis Michel, de Magnain et autres, lorsque, sur les plateaux des télévisions Fr 24, Fr3, TV Monde, ils s’adonnent à la démolition systématique de notre Nation. Il en va ainsi du dialogue et de la cohabitation à réinventer et à mettre en place.
Le pays sombre. Verite crue. Si vous l’aimez, c’est maintenant qu’il faut l’aider. Cessez de rivaliser de theories, arguments de toutes sortes. Faites ce qui est bon pour son peuple et vous serez gueris.
[M. Ngendakumana exhorte les autorités à faire prévaloir les intérêts du Burundi et de son peuple. Il urge de s’occuper des questions du chômage, de la pauvreté, de l’éducation, etc],
100% avec l’Hon. Léonce. Si les politiciens devraient s’occuper réellement de ces questions, le pays sera guéri en une journée! Malheureusement, le CNARED dont il fait partie ne vanadique qu’un gouvernement de transition qui leur garantirait des postes immérités!
Les solutions des problèmes burundais causés par un 3è mandat présentiel de trop, seront retrouvées en interne au Burundi pas par les partenaires du Burundi ou les pays voisins y compris la Communauté est africaine. A la place de Pierre NKURUNZIZA, je ne négocierai pas. Je vais vous dire pourquoi : a-t-on jamais vu un dictateur négocier à cause des mots et autres pressions politiques y compris les sanctions économiques de l’UE et autre ? En réalité non et les exemples ne manquent pas. Par contre le jour où les pressions militaires commenceront et qu’il se verra personnellement, lui et sa famille menacés physiquement, ce jour-là, les négociations vont commencer et aller même très vite. Le reste est un passe-temps. Ce n’est que du vent.
@RUGAMBA RUTAGANZWA
« Par contre le jour où les pressions militaires commenceront et qu’il se verra personnellement, lui et sa famille menacés physiquement, ce jour-là, les négociations vont commencer et aller même très vite.
Vous trouvez qu’il n’y a pas assez de sang qui a coulé dans ce pays?
Ce n’est pas avec de telles idées qu’on pourra bâtir un pays paisible (avec un développement et une paix durables (et non éphémères).
Essayons d’user des moyens pacifiques pour opérer des changements, cela laissera moins de séquelles; car la violence appelle la violence. Et personne n’en a le monopôle.
NDABIVUZE
Oubli du lien.
http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=17079&Itemid=1
@NDABIVUZE
Qu’est-ce qu’un attentat à Dodoma en Tanzanie a à voir avec des Accords d’Arusha ou avec les élections ou les alternances politiques dans les autres pays de l’EAC?
Vous vous êtes réveillé aujourd’hui et vous vous êtes dit : «Tiens! J’ai une idée de commentaire sur le dialogue? »
Si c’est vrai ! Adieu les alternances politiques dans la communauté EAC ? Ceux qui espéraient un soutien de ce côté là qu’ils aillent voir ailleurs ou nulle part.
Tenez bon!
2020 arrive à grands pas et ceux qui la boîte de Pandore restera fermée! Après il faudra l’envoyer « là où la main de l’homme n’a jamais mis les pieds »!
Mbega nos politiciens ko bama bashaka kubisesa ngo babibure bose ! Hanyuma abizigira les miettes bakabarusha umwete ! Ewe Burundi ! Celui qui viendra briser les cycles de violences et amener le progrès social et économique aravuka ?