Inès Ornella Ngabire et Clarisse Kaneza sont les lauréats du prix littéraire Rumuri, 2ème édition. Respectivement en versions française et anglaise. Elles ont été annoncées lors des cérémonies de remise des prix, jeudi 23 novembre, à l’Université du Burundi (UB).
Inès Ornella Ngabire sort fraîchement de la faculté de droit à l’UB. Et Clarisse Kaneza est étudiante en bac III au département d’anglais de la Faculté des Lettres et sciences humaines (Flsh).
Pour Juvénal Ngorwanubusa, président du jury, l’implication de la jeunesse dans la littérature présage de beaux jours. Les belles-lettres naissent autour de la jeunesse. « Ce sont les élèves et étudiants qui sont à la base de notre littérature.» Il évoque des revues d’étudiants, etc.
C’est avec de telles initiatives, indique-t-il, que la littérature s’enracine dans la société. Et de regretter le ‘‘Flambeau’’, revue des étudiants de l’université du Burundi. Il appelle les autorités de l’université à s’investir pour sa réapparition : « La littérature est porteur de civilisation. C’est un vecteur d’une culture de paix.»
Ce professeur et écrivain affirme tout de même que la littérature se développe petit à petit : «Elle s’enrichit notamment par des autobiographies.»
36 candidats avaient concouru à la version française et 33 à celle en anglais. Les lauréates du premier prix ont eu, chacune, une enveloppe de 300 mille Fbu. Les deuxièmes ont eu droit à 200 mille Fbu, les troisièmes à 100 mille Fbu. Les quatrièmes et cinquièmes ont, chacun, empoché 50 mille Fbu.
Tout ce qui confirme que la vie suit son cours normal à Bujumbura attire très peu ou pas de commentaires.
Merci à ces demoiselles lauréates et aux organisateurs. L’éducation, la littérature, la science sont les choses qui tirent vers le haut notre pays. Ce ne sont pas les pseudo-politiciens, ceux qui veulent changer de régime, ou encore moins ceux qui traînent dans la boue notre cher pays à longueur de journée.
Merci Iwacu et félicitations aux deux demoiselles. Cela donne de l’espoir.
D’habitude les articles d’Iwacu attirent des commentaires mais curieusement ce qui a trait à la lumière n’intéresse pas beaucoup. Il faut parler des bavures, des comportements déplacés pour allumer les partisans de l’une ou l’autre ligne dure.
Si la paix revenait et que les activités honorables reprenaient, il pourrait, semble-t-il, y avoir désintérêt de commenter.
Mais c’est normal, la littérature et les autres domaines universitaires sont plus difficiles à jouer avec que les hérésies des apprentis-politiciens.
Félicitations aux lauréats et merci aux organisateurs. On aurait aimé savoir un peu plus sur en quoi consiste le concours, et en quelques lignes, ou au moins les titres primés etc. On espère un article plus détaillé la prochaine fois. Merci Iwacu!