Après la hausse unilatérale du prix du sucre par la Sosumo, la Société sucrière du Moso, et après la mise en question de la structure de ce prix par le chef de l’Exécutif burundais, en personne, sa porte-parole s’est prononcée sur la question, ce vendredi 11 octobre au cours de l’émission publique des porte-paroles tenue à Bururi.
La question posée à Mme Rosine-Guilène Gatoni était de savoir la suite donnée à la mise au point du Chef de l’Etat lors de la séance de molarisation organisée à Cankuzo après la fixation par la Sosumo du prix du sucre, passant de 3200 à 8000 BIF le kilo. La question soulevée était claire et directe : « Est-ce que l’appel du président a été ignoré ? »
La porte-parole du chef de l’Etat a d’abord reconnu que la décision de la Sosumo est loin d’être populaire : « Cela fait un temps que la Sosumo a revu à la hausse le prix du sucre, une décision qui a attristé beaucoup les citoyens et qui n’a pas plu au chef de l’Etat qui n’a pas tardé à faire des remontrances à la Sosumo. Il a alors demandé au ministère du Commerce, de mettre sur pied une commission chargée d’étudier le prix que l’État peut fixer en fonction du prix du sucre importé, de la marge bénéficiaire, mais aussi des moyens utilisés par la Sosumo dans la production du sucre. » D’après Mme Gatoni, c’est dans l’optique de trouver un prix juste, parce qu’il se pourrait qu’il y aurait eu des erreurs dans la fixation du prix.
Le porte-parole du ministère du Commerce, Onésime Niyukuri, a confié que ’’la commission chargée de trouver un prix raisonnable acceptable par toutes les parties est en sa phase finale de collecter toutes les données’’.
Concernant les délais de cette commission, il a seulement fait savoir que ’’le prix sera trouvé dans les brefs délais comme cela a été sollicité. « Pour que le prix ne subit pas des fluctuations et ne soit pas revu aussitôt fixé, il faut une étude minutieuse. Par conséquent cela demande du temps, la commission n’est pas donc en retard », a tenu à préciser le porte-parole du ministère du Commerce. Selon lui la Sosumo peut produire entre 12 ou 15 tonnes par an.
Fixer le prix de n’importe quel produit, puis l’annuler et encore refixer le prix à la hausse ou à la baisse, et ceci en moins de quelques semaines! Ceci semble indiquer qu’il y a quelque part dans les instances dirigeantes des électrons libres qui prennent des décisions sur les questions très sensibles sans s’en référer aux supérieurs hiérarchiques. Que ces derniers soient obligés de « cadrer » la situation en cassant les décisions de leurs collaborateurs, c’est une évidence qu’il y a cacophonie dans les structures étatiques. Qui dit cacophonie dit qu’il y a quelque part perte de crédibilité.
Vous ne parvenez même pas a donner le prix de revient du sucre produit par Sosumo
Comment voulez vous fixer un prix de vente
Vous n êtes que des cancres
Vite un grand nettoyage !!!
La hausse du prix du sucre de la SOSUMO devrait être suspendue dès sa mise en cause par le Chef de l’Etat burundais si non les propos de Président dela République ont été méprisés. Et si le nouveau prix est fixé à la revue à la baisse ça ne serait pas du vol comis à l’égard du peuple burundais?
nous arriverons nul part avec de tels comportements
avec de tels comportements, on arrivera nul part. Des dirigeants qui ne font qu’enrichir leurs familles au détriment de la population
» Selon lui la Sosumo peut produire entre 12 ou 15 tonnes par an. » Seulement ?
Une question de curiosité: pourquoi s’acharne t-on à tenir compte à tout prix du prix du sucre importé dans la fixation du prix du sucre produit par la SOSUMO???
au lieu d’accroître la production du sucre provenant de la sosumo, on se contente d’ajuster sur le prix du sucre importé. vraiment ayez une moindre pitié de la population
pourquoi se contenter d’ajuster sur le prix du sucre importé au lieu d’accroître la production de la sosumo. vraiment c’est une honte .
Afin de fixer un prix qui soit compétitif (fier d’être l’avocat du diable)