Vendredi 1 mars, on apprenait que la Société sucrière du Moso (Sosumo) venait d’enregistrer pour l’exercice 2012, 23.000 tonnes de sucre de production, un record depuis sa création il y a 25 ans. Trois jours après, le gouvernement du Burundi vient pourtant de revoir le prix d’un kg de sucre, qui passe de 1.600Fbu à 1.850Fbu, trois ans après la dernière hausse.
Au niveau du ministère en charge du Commerce et de l’Industrie qui fixe la structure du prix, c’est le silence sur les raisons de cette hausse.
Dans les pâtisseries de Bujumbura, on craint déjà une énième montée du prix du pain. L’Association burundaise des consommateurs pointe une conjoncture difficile pour la population, puisque l[e carburant manque aussi->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4962] sur le marché : "Les situations comme celles-ci sont très propices à des spéculations", indique Pierre Nduwayo, le porte-parole de l’Abuco.
Et d’appeler le gouvernement à donner les raisons de la hausse et tranquilliser la population sur les perspectives des prix de certains produits qui influent sur les dépenses quotidiennes des ménages.