Dans un communiqué publié ce jeudi 28 avril, le ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, a annoncé une hausse des prix du carburant liée, dit-il, aux conséquences de la guerre menée par la Russie en Ukraine et une économie mondiale fragilisée par la pandémie de la Covid-19.
A Bujumbura, le prix de l’essence est passé de 2.700 à 3.250 BIF, celui du mazout est passé de 2.650 à 3.450 BIF et celui du pétrole est passé de 2.450 à 3.150 BIF. La dernière hausse du prix du carburant est intervenue le 27 janvier 2022.
Cette nouvelle revue à la hausse des prix du carburant fait suite à une pénurie généralisée de ce produit stratégique qui avait entraîné ces derniers jours des files gigantesques d’automobiles aux abords de certaines stations-service.
A cela il faut ajouter les longues file de gens en face de l’ancien marché central de Bujumbura attendant désespérément des bus pour rentrer après une journée de dure labeur.
Pardon, lisez peu cher à la place de peu sûrs.
Un responsable au plus haut degré incapable de donner des chiffres exacts.
Ntagira aba hanura?
Le prix de transport va augmenter. Et en même temps on interdit les moyens de transport peu sûrs. Drôle de vision.
Nos dirigeants vivent dans des tours d’ivoire. Les accidents sont dûs en grande partie à la honteuse corruption.
Who’s irresponsible at the first level.
The corrupt system governing our poor country.
Aba turunda amajwi
Si l’essence réapparaît suite à cette augmentation, c’est que le monopole qui est déjà décrié aura eu raison. Umushikiranganji ajejwe urudandazwa nace yisubirako. Bimugoye azoba azi igituma nace yitangira imihoho yisabire akazi ahandi.