Comme le rapporte la Radio nationale, cette mesure de hausse du prix de l’essence du ministère de l’Energie et des Mines est due à l’appréciation du dollar par rapport à la monnaie locale. Elle est aussi consécutive à l’augmentation du prix du baril sur le marché international.
L’on se souviendra qu’en début de mai de cette année, il s’est observé dans le pays une pénurie du carburant. Le 10 mai, le ministre Côme Manirakiza fermera quinze stations-services et annulera les licences de quatre sociétés importatrices. Motif : avoir participé à la création d’une pénurie de ce produit à des fins de spéculation et de sabotage économique. Il avait balayé du revers de la main l’explication du manque de devises avancée par la société civile.
Signalons qu’aujourd’hui, sur le marché international, le prix du baril est de 48,47 USD au moment où il gravitait autour de 29 USD à l’adoption de la loi des Finances 2016 à la fin du mois de décembre. Le cours moyen du dollar américain était de 1617,13 au 31 décembre 2015 contre 1636,8 (acheteur) et 1663,2 (vendeur) aujourd’hui à la Banque de la République du Burundi (BRB).
Que faire, nous sommes le pays le plus pauvre de la planete!!! Fallait-il enfoncer le clou comme ca encore?
Imodoka turazinyonga tu !! Duza uko mushaka ntakibazo! !! Nicokimwe na Brarudi turazi ko buca iduza ariko ntitureka kunywa! !
Quand le prix du baril était au plus bas et le cours du dollar favorable, est-ce que l’état a baissé le prix du carburant? Le gouvernement ne cherche-t’il pas à assurer sa propre survie, aux dépens des consommateurs et des populations entières?
C’est une aubaine pour les finances tout simplement