Au moment où les prix de certaines denrées alimentaires ont connu une petite baisse, le coût d’un kg de pomme de terre ne semble pas bouger. Les vendeurs expliquent cette hausse du prix de pomme de terre par une faible production.
Lundi 21 juin 2021, il est 11 heures. Nous sommes au marché de Ngagara communément appelé Cotebu situé en zone Ngagara commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura. Dans la partie réservée aux pommes de terre, le mouvement est timide, les clients demandent le prix mais s’en vont apparemment déçus.
Le prix d’un kilo de pommes de terre a augmenté allant jusqu’à 300 BIF de plus par rapport au prix connu mais c’est selon leurs variétés. Le prix de la pomme de terre communément appelée ’’Victoria’’ s’achète aujourd’hui 1.300 BIF par kg, le même kilo s’achetait à 1.100 BIF au mois de mars.
Le prix d’un kg de pomme de terre communément appelée ’’Mabondo’’ coûte 1.250 BIF, il se vendait à 1.000 BIF mois de mars. La pomme de terre connue sous le nom de ’’Kijumbu’’ se vend à 1.250 BIF, le prix était de 950 BIF au mois d’avril. Seul le prix d’un kilo de la variété ’’Ndinamagara’’ a diminué de 100 BIF.
Pour H.A, vendeur de pomme de terre au marché de Cotebu, cette hausse du prix de la pomme de terre s’explique par une faible production. Il précise également que les taxes payées lors du trajet sont exorbitantes.
Il fait savoir qu’une voiture de marque Toyota Probox avec une charge de 500Kg de la pomme de terre doit payer une taxe de 9.000 BIF, depuis Kayanza jusqu’au marché de Cotebu. Il ajoute que la pomme de terre ne génère plus de bénéfices aujourd’hui. Les clients viennent à compte-gouttes. Il dit que les clients ont changé leurs habitudes de consommation. Nos clients préfèrent d’acheter le haricot et les autres produits abordables.
Un autre vendeur de la pomme de terre interrogé pointe les doigts les fournisseurs qui approvisionnent les semi-détaillants. Les fournisseurs fixent les prix comme ils veulent.
Selon lui, pour maintenir la stabilité du prix de la pomme de terre, les autorités habilitées doivent prendre des mesures afin de suivre de près les fournisseurs.
Les clients rencontrés sur les lieux indiquent qu’ils n’ont pas d’autres choix. « Même si le prix de la pomme de terre augment, nous allons acheter, c’est une des denrées de première nécessité. Nous avons commercé à chercher d’autres stratégies pour continuer à vivre. Certains ont abandonné de consommer de la pomme de terre, d’autres ont diminué la quantité qu’ils achètent ».
Vous auriez du nous donner les prix donnés au producteur de Kayanza ou Mugamba.
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