Depuis deux mois dans les marchés et boutiques de la capitale économique Bujumbura, le prix de la farine de manioc est en hausse. Selon les commerçants interrogés, cette denrée de première nécessité pour la plupart des familles burundaise manque cruellement.
Les prix varient, tantôt c’est 1.700 francs burundais, le kilo, tantôt 1.800 francs burundais. Comme l’expliquent les commerçants « le manioc est devenu un produit rare ».
Cette situation perdure depuis bientôt deux mois et les prix montent d’une manière exponentielle : « Avant on achetait le kilo à 1.400 et on le vendait à 1.500 francs burundais, mais aujourd’hui on l’achète à 1700 mais cela dépend de là où on s’approvisionne en manioc. Le prix de Kayanza n’est pas le même que celui de Rumonge ou de Buganda à Cibitoke », explique un grossiste.
Cette pénurie de la farine de manioc se remarque aussi chez certains meuniers dans les quartiers de Bujumbura. A Bwiza, à la 6 émè avenue, il y a un moulin, l’endroit est très connu par tous les habitants de ce quartier. Une femme est en train de sécher les morceaux de manioc, pour les faire moudre après. Selon lui, la quantité de ses approvisionnements en manioc n’est plus la même «Avant j’amenais ici dans ce moulin beaucoup de tonnes de manioc mais depuis deux mois j’ai diminué la quantité parce qu’il n’y en a presque plus et c’est très cher».
Ce meunier affirme ce que cette dame avance. Aujourd’hui, son moulin reçoit beaucoup plus de céréale dont du maïs que les morceaux de manioc : « Avant il y avait beaucoup de sacs de manioc prêts pour être moulus. Mais aujourd’hui je n’ai que ces deux sacs. Aujourd’hui je mouds essentiellement du maïs », se désole-t-il.
Même son de cloche à Kinama, dans un quartier swahiliphone, une société étiquetée « Amoureux de la pâte de manioc », là aussi la farine de manioc est difficile à trouver dans certaines boutiques.
Quand on en trouve, expliquent la plupart des habitants de ce quartiers, le prix est exorbitant. Un commerçant détaillant de la farine de manioc dite ’’inyange’’ et d’un autre type de farine appelée ’’ikivunde’’ » se plaint : « Moi je ne vends que de la farine de manioc seulement, avant ma boutique était remplie de sacs de farine mais regarde, il y a que deux sacs. Ici dans ce quartier la patte de manioc est un aliment de base », laisse-t-il savoir.
Les grossistes et les détaillants ne comprennent pas la raison de cette pénurie : « Les prix ont monté à cause du manque de cette farine mais personne ne connaît les raisons de sa pénurie ».
Buyenzi, Bwiza, Kamenge, Mutakura-cibitoke kinama Buterere dutunzwe n’ubugali n’agasosi k’indagala canke uduharage n’irengarenga none ubu ibintu bigiye kudukomerana !!!
Mwana wa mama ibi bintu tuzobikizwa n’iki?Ahantu na n’ubugali twari dusigaranye bugiye kuba ingorane ikomeye.Mungu atubariki.Turarushe n’amagogwa aguma yiyongera kira siku.May Allah protect us all.