Le directeur général de l’ARCT demande aux fournisseurs d’accès à Internet de se mettre ensemble notamment en vue de rendre leurs services moins chers.
« Le taux de pénétration internet est de 8,2% au Burundi alors qu’il est de 30% en moyenne pour les autres pays de la communauté de l’Afrique de l’Est », a dit Ir Déo Rurimunzu, Directeur général de l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT), ce jeudi 19 janvier, lors d’un atelier organisé à Bujumbura, à l’intention des fournisseurs d’accès à Internet.
Il affirme que l’internet constitue un accélérateur de croissance. Il justifie la cherté de la connexion internet par sa faible utilisation des Burundais : « Moins la connexion internet est utilisée, plus elle devient chère. »
Il exhorte les fournisseurs à travailler ensemble. Il affirme que leur regroupement sera bénéfique sur plusieurs aspects : « Il y a du gain non seulement au niveau des économies et de la sécurisation des informations, mais aussi au niveau du temps. »
« Qu’ils vendent la connexion à un prix raisonnable »
Elie Ntihagowumwe, président de Burundi Backbone System (BBS), société chargée de l’importation de la connexion internet, trouve que la hausse de la connexion est injustifiée : « Dès ce mois de janvier, le prix a été revu à la baisse à raison de 55% par mégabyte. Son prix est désormais compris entre 110 et 120$/sec. C’est incompréhensible qu’un mégabyte acheté à ce prix puisse être vendu jusqu’à 700 $.»
Il fustige les fournisseurs détaillants de la connexion internet du fait qu’ils la vendent à un prix élevé. Il confie que les plus connus d’entre eux sont entre autres Onatel, Econet Leo, et Cbinet. Il affirme que le gouvernement, auquel ils étaient liés par contrat, avant qu’il ne soit résilié le 16 janvier dernier, leur avait octroyé une subvention de 10,5 millions $. Il leur demande de baisser conséquemment les prix pour qu’une grande partie de la population ait accès à la connexion internet.
Contactés, ces opérateurs promettent de réagir ultérieurement.
Nestor Bankumukunzi, ministre de la Communication, rappelle que l’internet constitue un enjeu important dans le secteur des télécommunications. Il en appelle à la prudence dans son usage : « L’internet sert à disséminer l’information à condition qu’il soit utilisé à bon escient. Le contraire étant dévastateur. »
Cher Ir Déo Rurimunzu,
La basse des prix d’Internet est une chose difficile à l’état actuel. D’abord le nombre d’internautes burundais est très réduit! Pour augmenter ce nombre, il faut développer les contenus dont le public a besoin or l’ARCT, au lieu d’encourager le développement de ces contenus, a élaborer une loi qui va dans le sens contraire en imposant des licences aux plateformes e-commerce. Le commerce électronique est une activité multisectorielle qui implique plusieurs intervenants interopérationnels, ce qui crée le besoin de migrer les activités commerciales vers la virtualisation qui, à son tour, exige les fournisseurs et consommateurs à effectuer leurs opérations en ligne. Malheureusement, pour décourager ce processus, l’Etat a instaurer une loi qui impose à chaque porteur d’un projet de mise en place d’une plateforme commerce, une licence qui coûte 10 mille dollars américains avec des redevances annuelles de 2 mille dollars or ils étaient conscients que telles initiatives sont souvent créées par des jeunes gens qui n’ont pas même de capital financier. Toutes les plateformes populaires telles que Yahoo, Google, Skype, Facebook, … ont été créés par des jeunes, souvent en s’amusant mais l’ARCT, elle, veut qu’ils dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas et dont on est pas encore sure de gagner!
Tu as raison Fofo, ce n’est pas le prix qui cause problème! Même si le prix revient à 0, qu’allons-nous en faire avec? Avez-vous fait une étude pour savoir si c’est le prix qui empêchent les burundais à consommer l’Internete? Je pense que non. Certes, la baisse des prix augmenterait légérement le nombre d’internautes mais n’aura pas bcp d’impact.
Le plus urgent c’est le développement des contenus qui répondent aux besoins et aux problèmes locaux. Nous devons comprendre que l’Internet ne se limite pas à communiquer seulement, il est, désomais, devenu toute une planette virtuelle sur laquelle presque toutes les activités humaines se réalisent. Pour y tirer profit, il nous faut sensibiliser et conscientiser tout le monde en commençant par les autorités étatiques, les entrepreneurs, les développeurs (informaticiens), puis la population. Il faudra ensuite développer le e-commerce dans le pays. Pour y arriver il y a tout un tas de choses à faire:
– Il qu’ils de boutiques en ligne développés dans un contexte local
– Il faut qu’il l’interopérabilité entre les banques et les boutiques en ligne
– Il faut que la BRB et banques mettent en place des systèmes de paiement électronique accessibles à tous les burundais
– Il faut des services logistiques pour la livraison des marchandises achetés en ligne
Alors avec la licence de l’ARCT, cet objectif risque de n’est pas être atteint car aucun investisseur ne peut investir sans être sûre du retour d’investissement. En imposant la licence ils découragent toute tentative de création de cette activité.
Cher Ir Déo Rurimunzu,
La basse des prix d’Internet est une chose difficile à l’état actuel. D’abord le nombre d’internautes burundais est très réduit! Pour augmenter ce nombre, il faut développer les contenus dont le public a besoin or l’ARCT, au lieu d’encourager le développement de ces contenus, a élaborer une loi qui va dans le sens contraire en imposant des licences aux plateformes e-commerce. Le commerce électronique est une activité multisectorielle qui implique plusieurs intervenants interopérationnels, ce qui crée le besoin de migrer les activités commerciales vers la virtualisation qui, à son tour, exige les fournisseurs et consommateurs à effectuer leurs opérations en ligne. Malheureusement, pour décourager ce processus, l’Etat a instaurer une loi qui impose à chaque porteur d’un projet de mise en place d’une plateforme commerce, une licence qui coûte 10 mille dollars américains avec des redevances annuelles de 2 mille dollars or ils étaient conscients que telles initiatives sont souvent créées par des jeunes gens qui n’ont pas même de capital financier. Toutes les plateformes populaires telles que Yahoo, Google, Skype, Facebook, … ont été créés par des jeunes, souvent en s’amusant mais l’ARCT, elle, veut qu’ils dépensent de l’argent qu’ils n’ont pas et dont on est pas encore sure de gagner!
« « Le taux de pénétration internet est de 8,2% au Burundi alors qu’il est de 30% en moyenne pour les autres pays de la communauté de l’Afrique de l’Est » » : Mais pourquoi donc ? Monde rural abandonné ? Des parties des centres urbains laissées pour compte ? Pas de moyens financiers pour les utilisateurs éventuels ?
Patience svp.
On tue d’abord ceux qui utilisent l’Internet pour nous salir. On va meme bloque ce medium sur toute l’etendue de notre territoire en commencant par mettre en faillitte les fournisseurs non acquis a notre cause. Apres ca on verra ni haba hagisigaye ibihaze bitanyiganyiga
Les gens qui meurent de faim, vont chercher a utiliser internet? S.V.P ? Pensez-y!!!!!!!!!!!!!!!!!
@nunu nado
D’accord avec vous!
Lorsqu’il s’agit de choisir entre l’achat d’un kg de semoule de manioc et celui de 500 megabytes, il n’y a pas d’hésitation pour nombreux d’entre nous car impossible d’acheter les deux en même temps.
@nunu nado & Bakari,
Je ne suis pas d’accord avec vous! Au contraire, si l’Internet est exploité à bon scient cela peut considérablement contribuer à diminuer cette pauvreté!
@Fofo
Autrement dit, si internet est utilisé avec efficience, les gens affamés du côté du nord-ouest du pays peuvent s’alimenter via quelques mégas en attendant leurs récoltes? Faites-moi un dessin car j’y pige que dalle!