Dimanche 22 décembre 2024

Politique

Sommet de l’EAC du 6 juillet : Yoweri Museveni désigné médiateur

06/07/2015 33
Le président ougandais Yoweri Museveni
Le président ougandais Yoweri Museveni

C’est une des conclusions du mini sommet de Dar-Es-Salaam tenu ce lundi 6 juillet 2015. Cet ancien président de l’Initiative régionale pour la paix au Burundi retrouve son rôle d’il y a une quinzaine d’années : médiateur dans la crise burundaise.

Ce sommet n’a vu que la participation de deux chefs d’Etat de la Communauté est- africaine : le Tanzanien Jakaya Kikwete et l’Ougandais Yoweri Museveni. D’autres pays n’étaient représentés que par leurs ministres des relations extérieures.

Une autre recommandation de ce sommet : le report de l’élection présidentielle au 30 juillet, le scrutin était prévu pour ce 15 juillet. «Ce report a été demandé pour donner le temps au médiateur de conduire le dialogue», a indiqué le Secrétaire général de l’EAC, Richard Sezibera.

Le déploiement des experts militaires de l’Union Africaine pour la vérification du déroulement de l’opération de désarmement au Burundi est également parmi les conclusions de ce sommet des Chefs d’Etat de l’EAC. Il a en outre recommandé la libération des prisonniers politiques.

EAC

Forum des lecteurs d'Iwacu

33 réactions
  1. kira

    la bonne route est sans doute les URNES.Qui dira le contraire???!!!

  2. Jean Charles

    Que l’Opposition et la Société civile demande à Buyoya d’être leur unique représentant légal partout où ils sont appelés à suivre les dialogues et réunions en raport avec la crise politique qui secoue le Burundi. Qu’il soit désormais le porte étendard et seul interlocuteur dans ce dossier en lieu et place de tous ces leaders et mouvements contestataires du 3è mandat de Nkurunziza. Remarquez qu’il n’agirait pas comme facilitateur des parties prenantes, mais comme délégué officiel des contestataires du mandat forcé de Nkurunziza puisqu’il a même déjà pris position avec eux. Ico kintu yogishobora kandi le Cndd-Fdd yomusonera. Essayez cette voie sans rechigner sur quoi que ce soit, hanyuma ibindi viendront après. Nta ngwano twipfuza mu Burundi nukuri, nihabe kwumvikana.

  3. Jean Pierre

    Opposition y’Uburundi yariwe n’inzoka baca bayisaba kwitwara kwisato. Urubanza rwisato rurazwi. Ntikomora, iramira kandi ibanza guhonda ubugufa bwose.

    • Citoyen

      @Jean Pierre
      On en est là ntiwihenze!
      Demain Nkurunziza va proclamer un Gouvernement Nyakuri car composé que des transfuges et membres d’anciens partis nyakurisés ou nouvellement nyakurisés. Celui qui n’est pas du Cndd-Fdd nyakurisé Nkurunziza ou pro-Nyakuri n’entrera pas dans la danse, c’est ça! Le Frodebu est passé par là, le FNL et l’UPRONA aussi et plus que jamais aujourd’hui le Cndd-Fdd, murahagabira!…

    • Majanja

      Urantwengeje kweri kandi uvuze ukuri. Narababwiye ko bafashe umu pyromane bakamugira umu pompier! Uyo Museveni dialogue ntazi icarico. Ayaga n’inka ziwe gusa. L’on ne peut donner ce que l’on a pas. Ntawutanga ivyo adafise.

  4. Ndabirabe

    Une crise politique reste une crise «politique» et ne doit être résolue que par les vétérans du même domaine quand bien même ces vétérans restent des humains avec leurs propres défauts et qualités s’il n’y a pas d’homme «saint» sur cette Terre. Et ce n’est pas pour rien que la canonisation se fait toujours après la mort, n’est-ce pas?!?… Alors, là où l’on en est avec la crise politique burundaise provoquée par le 3è mandat NÉBULEUX de Nkurunziza, ça prend des inararibonye pour arriver à une solution satisfaisante aux camps antagonistes/adverses. Et lorsqu’on est rendu à un énième mandataire/facilitateur étranger à la rescousse du Burundi sans résultat probant, est-ce que l’obstacle ne serait pas finalement du côté des parties prenantes burundaises et surtout chez les contestataires si les pro-3è mandat semble avoir le vent dans les voiles jusqu’ici, dois-je bien préciser? Qui pourrait me dire les PREMIERS aujourd’hui à être anéantis directement par le retour forcé de Nkurunziza à la tête du Pays ? C’est évidemment ses adversaires politiques qui ambitionnent devenir aussi président de la République. Et qui est aujourd’hui le porte-étendard et négociateur PRINCIPAL dans le dossier? Ce sont de simples citoyens et leaders relevant du monde APOLITIQUES qui sont présentement les plus actifs et mieux organisés sur terrain QUE les leaders et acteurs politiques et leurs militants pourtant premiers contraints par ce mandat controversé. Et quel est le message que cela nous renvoie? Cela prouve encore une fois que les leaders POLITIQUES de l’Opposition aujourd’hui contestataires du 3è mandat de Nkurunziza ont des difficultés à PERCER pour une cause en premier sienne! Rero nihabe kwumvikana kuri iyo pierre d’achoppement, tumenye neza: Qui défend quoi? Avec qui évidemment de confiant à ses côtés? Et le pourquoi prépondérant de cela? Ataruko vyose bizoguma ari isupu et ce, sans possibilité d’arriver à une solution satisfaisante pour toutes les parties prenantes, donc qualifiée toujours d’impartiale, quel que soit le médiateur proposé ou assigné à nous sortir de cette impasse politique.

  5. roger crettol

    Si les informations publiées par arib.info, allAfrica.com et Bujumbura News
    http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=12413&Itemid=1
    http://allafrica.com/stories/201507071436.html
    https://bujanews.wordpress.com/2015/07/07/leac-redemande-un-report-de-la-presidentielle/
    sont fiables, il y a des points intéressants à soulever :

    + l’EAC recommande un gouvernement de large union nationale
    + l’EAC demande le respect des Accords d’Arusha et de la Consittution burundaise
    (pas d’amendements)
    + l’EAC veut le désarmement des groupements paramilitaires sous contrôle d’une mission militaire

    Points à considérer attentivement, même si le prix à payer serait le maintien du président au pouvoir pour une troisième illégislature, mais heureusement bridée.

    Cela pourrait donner un temps de réflexion à l’opposition pour penser plutôt au développement du pays qu’à la distribution de prébendes et portefeuilles, comme le reprochent beaucoup de commentaires sur ce site.

  6. karundi

    Opposition yo mu Burundi iguma ifyuye amaso yizeye ko amakungu hari ico azobaha badakoze, hi, hi, hi!!! Reka nitwengere
    Bibagira ko n’Imana uyisavye ufyuye amaso iyasukamwo ivu.
    Baretse kuja mu matora ngo uwuzotorwa azotegerezwa gushinga « un gouvernement d’union nationale ». Atayishinze naho?!?!?

  7. RUGAMBA RUTAGANZWA

    L’EAC se moque des Burundais ! Comme le disait ce matin sur RFI Mr BATHILY, les 2 Chefs d’Etat présents à Dar n’ont pas été a la hauteur de leur tâche. Tenez, aucun mot sur les élections truquées du 29 juin, aucun mot sur les manifestants tombés sous les balles assassines d’une police de plus en plus meurtrière de ceux qu’elle est censé protéger; aucun mot sur le harcèlement et toutes sortes de menaces y compris des menaces de mort à l’encontre de l’opposition et de la société civile, aucun mot sur les médias harcelés dont certains sont fermés depuis le 2 mois déjà etc…!
    Peut-on désarmer les Imbonerakure en 2 semaines ? Est-ce que 2 semaines sont suffisantes pour toutes les vérifications et déploiements d’observateurs et autres militaires de l’UA demandées? Peu de gens y croient et j’en fais partie. Par contre les 2 semaines permettront encore à Mr NKURUNZIZA et la poignée de gens qui le soutient de continuer de casser du citoyen burundais supposé avoir manifesté contre le 3e mandat comme ceci est entrain de s’observer déjà !
    Au total donc, le sommet ouvre un grand boulevard à Mr NKURUNZIZA et la poignée de gens qui le soutient pour continuer de régner sans partage sur le Burundi un pays au bord de l’abime socio-politique notamment à cause de son responsable numéro 1 qui a décidé de briguer des mandats discutables et probablement illégaux. Non, ceci est inacceptable et j’ose espérer que ni l’opposition, ni la société civile ne participeront aux pseudo-négociations de Mr MUSEVENI qui est tout sauf neutre.
    Le problème ici est très simple : Mr NKURUNZIZA et la poignée de gens autour de lui qui l’encourage et le soutient devraient se ressaisir dans un sursaut patriotique et laisser l’alternance politique s’exercer. Je crains que ceci ne soit malheureusement pas leur option auquel cas notre pays va droit vers une catastrophe socio-politico-économique assurée sous le haut patronage de son premier magistrat.

    • LOVE BURUNDI

      @Rugamba, tu as parfaitement résumé  »la chose ». Je me souviens que lors d’une interview-débat sur France24 entre Nyamitwe et Cimpaye. Nyamitwe avait fait un lapsus révélateur en disant qu’ils avaient du soutien dans les pays de l’east communuty… puis il s’était ressaisi en refusant de donner les noms des pays qui soutiennent le 3e mandat. Je comprends également pourquoi Kagame réfuse d’assister à ces pseudos réunion de l’EAC.
      Seule solution que la communauté internationale offre les Burundais, c’est malheureusement la voie des armes.

  8. citoyen

    Ce qui est marrant chez les Burundais est qu’ils tournent la page plus vite que le vent! Tenez: Après le sommet de Dares-salaam, les commentaires tournent uniquement sur la personalité du Président Museveni désigné par Kikwete comme médiateur; tout le monde, excepté Mr Claude Nahayo, ne parle maintenant que des propositions des présidentielles au 30/7. Ce qui veut dire que celles du 29/6, la carte est jouée, on y est, on avance! Et si c’est ainsi, pourquoi ne pas participer aux suivantes? Peut -etre que l’opposition a des problèmes sérieux auxquels il lui a été impossible de trouver solution jusqu’à ce jour;si c’est ainsi, barabamwa ntagisivya!

  9. La montagne vient d’accoucher d’une souris! Museveni, avec 29 ans au pouvoir, n’est moralement pas le mieux indiqué pour dénouer la crise burundaise causée par l’appétit du pouvoir du Président Nkurunziza qui veut à tout prix s’éterniser au trone en violation de tous les textes et lois sur lesquels le pays repose. Et les résultats des élections du 29 juin dernier, déjà qualifiées comme étant « ni libres, ni crédibles » par les Nations-Unies, sont de fait bénis par la Région, comme si les pays membres de l’EAC n’étaient pas également membres de l’ONU.
    Ma lecture du geste posé par les Chefs d’Etats de la Région est simple: ils ont envoyé un mandataire à la population burundaise, à l’opposition et à la société civile pour leur faire comprendre qu’un mandat illimité du Chef peut ne pas être nuisible à la population puisque les Ougandais, très voisins des Burundais, s’y sont déjà habitués et les Burundais s’habitueront.
    Que faire alors dans ces conditions? La résolution de la crise burundaise doit rester l’affaire des Burundais, et il ne faut pas trop s’attendre à beaucoup de contributions de la région ou du reste de la Communauté Internationale.

    Ndi LOLOLO, Umugumyabanga atari umugumyabondo.

    • Majanja

      Museveni message afitiye opposition ngiyi: murahumba murawunywa!

  10. Theus Nahaga

    Museveni comme médiateur? cela est une blague, Museveni avec ses mandats qui n’en finissent pas va ménager le troisième Mandat de Nkurunziza qui est le point culminant du problème Burundais. Kikwete qui aurit pu dire clairement que le troisième mandat est illégal veut garder Nkurunziza dans son jeu contre Kagame. Et nous y sommes le peuple burundais va trinquer pour des enjeu qui ne sont pas les siens. La trahiso vient de Nkurunziza, la trahison vient des juges de la cours Constitutionnelle, la trahison viens des membres de la CENI. Tous cela finira dans un cataclysme infernal. Les imbonerakure sont prêts, la famine en lame de fond, le nettoyage du Burundi aura lieu. Pour beaucoup d’entre nous, qui ne savons manier ni la kalash, ni la machette ni le gourdin, l’histoire burundaise nous glisse entre les mains, nous serions déjà heureux de pouvoir sauver notre peau.

    • leGe'nie Noir

      Ishahurwa Irira! !!

  11. MICOMBERO Jean

    Umuntu wese akunda uburundi naje mu matora. Plus de 80% ( Selon le scrutin du 29 juin 2015) bashaka amatora uwifuza transition nawe niyigire muri Libye canke muri Syrie kuko niho iyo Communaute Internationale mwirirwa muririmba yamaze kudabanganya ibitu. Bonne chance.

  12. Verite Guess

    Des conclusions qui font HONTE tout simplement. Je ne comprends pas comment les gens qui pretendent etre des politiciens peuvent se ridiculiser de la sorte. Museveni se moque de l’alternance democratique, et c’est lui qui va faire la mediation au Burundi? Le ridicule ne tue pas!!!

  13. Pat

    Bien dit Majanja.

  14. claude nahayo

    La médiation de MUSEVENI est maintenant la dernière chance urgente pour le Burundi : il y a plusieurs groupes anti-troisième mandat contre NKURUNZIZA mais chaque camp doit jouer son propre rôle unique en usant de plus de ténacité et stratégie que d’obstination : 1) les candidats presidentiels (NDAYIZEYE, NTIBANTUNGANYA, MINANI, RWASA,etc.), les partis politiques et les coalitions de l’opposition doivent demander à MUSEVENI, humblement, et immédiatement, sans tarder, de convaincre le pouvoir de Bujumbura d’accepter le compromis suivant: toutes les élections, y compris les législatives et présidentielles, se tiennent le 30 juillet 2015. Ils accepteraient aussi que Nkurunziza soit candidat avec eux pour sauver ce qui peut l’être. Soyez stratèges : par exemple, le 29 juin 2015, à Bururi, avec 33% de taux de participation, le CNDD-FDD a eu 50% de votes, donc on peut conclure que sans boycott, le CNDD-FDD n’aurait seulement eu que 20% des votes. En date du 30 juillet 2015, mettez vos observateurs partout et comptez vos votes. Méfiez-vous de ceux qui veulent le boycott, les grenades et la lutte armée : que ce soit le camp NKURUNZIZA ou le camp Niyombare/Onesime/Moise Bucumi/Gervais Rufyikiri/Radjabu, etc., souvenez vous que tout ces gens n’ont jamais rien fait pour sauver le pluralisme politique ou la société civile en danger : si l’un des deux camps du CNDD-FDD gagnait la guerre ou le coup d’état, l’un ou l’autre camp gouverneraient de la même manière que quand ils étaient dans les grâces de NKURUNZIZA. Ils n’ont eu aucune pitié pour l’emprisonnement de Ndayizeye, de Mbonimpa, le meurtre de Manirumva, pour les peines de perpétuités prononcés contre des jeunes innocents chez Nyakabeto, les grosses affaires de corruptions, etc.….ils se sont tus, jusqu’à la dernière minute. Les autres partis politiques ou coalitions qui en ont souffert devraient éviter le boycott à tout prix : ils n’ont pas à accompagner en-dehors du jeu électoral ceux qui ont été éjectés du parti CNDD-FDD qui n’ont pour but que de revigorer et relever le score du CNDD-FDD qui n’a que 20% du vote réel à Bururi, par exemple. Participer stratégiquement aux élections du 30 juillet 2015, et obtenir une victoire électorale, c’est une autre forme de manifestation publique qui fera honneur à ceux qui sont morts pendant les manifestations contre le troisieme mandat.
    2) la société civile devrait rester campée sur ses positions du « non au troisieme mandat »: un gouvernement d’union nationale est de toute façon inconstitutionnel au Burundi et le CNDD-FDD vous le rappellera au moment opportun de la formation du gouvernement.
    3) ceux qui veulent la lutte armée (Niyombare, Moise Bucumi, Onesime, Radjabu, etc.) ne sont pas nécessairement des démocrates, et ils ont déjà montré leur façon de gouverner : il veulent essentiellement le changement de la personne de NKURUNZIZA mais non pas la manière de gouverner. Les pays de la région de l’EAC, en confiant la médiation du problème Burundais à MUSEVENI, montrent clairement dans ce signal fort, que les frondeurs et les putschistes du CNDD-FDD, ne seront pas soutenu en armes par les pays de l’EAC. Ils risquent alors l’échec dans leur rébellions.
    Des trois tranches de la société, qui combattent le troisième mandat, le scenario idéal est que le 30 juillet 2015, MIZERO gagne la moitie du vote et que le Président Nkurunziza perde les élections. Dans ce cas, les deux autres groupes (société civile et frondeurs/putschistes du CNDD-FDD) pourront rentrer paisiblement au pays. Le moindre mal serait que MIZERO gagne la majorité du Parlement même si NKURUNZIZA gagne le vote Présidentiel au deuxième tour.

    • citoyen

      Monsieur Claude, je suis d’avis que seules les elections pourront trouver solutions aux problèmes politiques burundais.
      Cependant, partout au mondde, les elections sont organisées par une commission indépendante; avec les memes accès au terrain, avec une observation equitable, ..quid chez nous?
      En matière de négociations, on donne et on prend ou vice-versa. Si chaque parti politique pouvait faire campagne librement, évidemment après le désarmement des milices et le retour des réfugiés et accord sur certains autres points de discordance, il est clair et net que ceux qui veulent s’acrocher au pouvoir bon gré malgré seraient battu à platte couture.
      Mais dcomment arriver là-bas? les négociations avec un facilitateur de poigne capable d’influencer les organes internationaux de decision don’t certains ont déjà pris des positions claires.

    • DD-DD

      Claude nahayo!!! Nibaza ko ata kazi ufise, nimba ugafise nta gacuro ugaha warakishe. Bigenda gute ngo uronke umwanya wo kwandika uruntu rureha uku !!!!!
      Ou tu dois être un opposant au pouvoir de Buja, nibo bafise ibijambo vyinshi bidahera.
      Aba-opposant ni beza baduhebeye amajwi
      Tubahebera amajambo, ibihuha n’imyidogo
      Vive l’opposition burundaise

  15. baobab

    Kaguta agiye kubagota maze amanyama agabanuke!

  16. roger crettol

    C’est apparemment au doyen des président présents qu’a échu l’honneur de tenter une médiation entres les parties impliquées dans la crise qui secoue le Burundi.

    Je ne veux pas me hasarder à faire un pronostic sur ses chances de succès. Mais pourquoi ne neigerait-il pas une fois sur Bujumbura ?

    D’autres acteurs de la crise, mieux à même peut-être de se glisser dans la pensée du cercle présidentiel, ont choisi une voie différente et dangereuse, Ils vont répondre par la force et par la violence à l’action du gouvernement.

    Ils endossent une lourde responsabilité. Tout comme le gouvernement, qui a délibérément mis en scène cette crise et oeuvré à rendre toute conciliation impossible. Ce gouvernement a probablement assez d’atouts en main pour mener à terme l’élection présidentielle. Il aura obtenu ce qu’il voulait.

    Au prix d’un pays en crise, sur le plan économique, social et sécuritaire. Mais quelle importance, puisque les élections auront été gagnées ? Triomphe dérisoire.

  17. mutama

    Cela s’appelle se moquer du peuple burundais. Les quelques postes ministeriels suffisent-ils pour eradiquer la crise. Reduire l’opposition à de petits demandeurs d’emploi, c’est du mépris sans égal. Est ce mépris nous vient de Kikwete.
    Je ne sais pas ce que Kikwete gagne si des réfugiés burundais meurent sur son sol du cholera.
    Beaucoup annocent et endossent des attaques déjà. Wait and see.

    • Stan Siyomana

      @Mutama
      1. L’evangeliste Matthieu (chap.7 verset 15) nous previent:
      « Gardez-vous des faux prophetes. Ils viennent a vous en vetements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs » (www.enseignemoi.com/bible/matthieu-7-15…).
      2. Vous, Mutama repondait a Datus avec ce commentaire: « L’opposition burundaise que vous faites, est probablement la seule dans l’histoire du monde a faire fuir des dizaines de milliers d’innocents paysans, qui il y a seulement quelques mois, vivaient paisiblement avec leurs voisins sur les collines. Une opposition qui prend la population en otage, par la rumeur. Une opposition qui ne sait pas ce qu’elle veut, et qui fera tout pour repandre la peur. Une opposition qui veutprendre le pouvoir sur facebook et twitter… »
      (Voir Jean-Marie Ngendahayo: « Le pays de cocagne », http://www.iwacu-burundi.org, 3 juillet 2015).
      3. Aujourd’hui vous voulez nous faire croire que vous vous souciez des interets de cette meme opposition burundaise:
      « Reduire l’opposition a de petits demandeurs d’emploi, c’est du mepris sans egal. Et ce mepris nous vient de Kikwete… ».
      4. Voici au moins deux facons d’expliquer votre « volte-face »:
      Ou bien vous etes un loup qui veut se faire passer pour une brebis, et ensuite faire ses ravages;
      Ou bien vous etes sarcastiques et pensez reellement qu’en participant dans un gouvernement d’union nationale, l’opposition ne serait la que parce qu’il y a quelqu’un qui a la bonne volonte d’engager ces « PETITS DEMANDEURS D’EMPLOI.

  18. MP

    @«Le président ougandais Yoweri Museveni désigné médiateur dans la crise burundaise»

    Ça veut dire que les prochaines rencontres c’est désormais en Uganda ou bien? Ko umenga mission yiwe itumvikana neza. Et le sénégalais envoyé spécial de l’ONU dans le cadre des dialogues, restera-t-il ou il sera obligé de rebroussé chemin tel que demandé par Nkurunziza. Harimwo agapfungu sintahura neza murantunga!

    • BUSORONGO

      Le senegalais a termine son mandat car il n y a que deux sorties: la reussite qu’il n’a pas obtenue et l’echec qu’il a ecoppe. Il a donne son rapport et il est libre. Il est a la disposition de ban Ki Moon. A dar es salam il etait presque invisible.

      • king salomon

        Au courant d’une interview avec  »jeune Afrique »il a plutot dit qu’il a participe dans le huit clos du sommet de Dar Es Salaam de ce Lundi 06 juillet.

  19. Majanja

    Bafashe umu pyromane bamugira umu pompier.

    • Mbunde

      @Majanja
      Vous ne croyez pas si bien dire! J’aimerais que vous vous trompiez, mais hélas …

  20. Majanja

    Ndabira iryo bara. Bafashe umuntu atanezwe ivyerekeye constitution bamuhereza intahe ngo nakemure ibibazo vya mandats kandi amaze kwitoza gatatu 9( sinzi ngira kararenga ). Il s’enfout ! Ni nawe yaremesheje Nkurunziza ngo yitoze ubwagatatu. Nkurunziza ikiza kiramuhitanije kandi.

  21. Ce que vous ne dites pas « un gouvernement d’unité nationale obligatoire pour le vainqueur des présidentielles.  » C´est n´importe quoi.
    J´espère que l´opposition exigera que les conclusions du sommet de l´UA soient les seules à considerer comme bases de négociation.

    • BUSORONGO

      Espere c’est bien mais cette opposition avait ete remplacee par la societe civile qui elle meme a disparue. Il n y a que des monsieur sns programmes qui essaient de sauver leurs peaux

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