«Le chef de l’Etat a demandé que les étrangers irréguliers résidant au Burundi soient refoulés ou extradés dans leurs pays d’origine». Dixit Jean Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole du président Nkurunziza.
C’était ce mardi 9 avril en marge d’une réunion que le chef de l’Etat a tenue avec les responsables de l’administration, de la sécurité, de la défense et de la justice.
Le numéro un Burundais appelle au renforcement de la sécurité des frontières et à la surveillance des mouvements des populations. Car, rapporte M. Karerwa, dans les provinces principalement de Ngozi, Bujumbura et Bubanza, des personnes quittent par dizaines leurs provinces d’origine pour s’établir dans d’autres provinces. «C’est un phénomène susceptible de créer de l’insécurité».
Cependant, poursuit le porte-parole du chef de l’Etat, «d’une façon générale, le chef de l’Etat est satisfait de la situation sécuritaire qui prévaut au Burundi». Et d’ajouter qu’il déplore des cas de violences basés sur le genre, de vol ou de fausse prophétie qui persistent.
Le président a ordonné le retrait des téléphones portables aux prisonniers. «Ils les utilisent pour perturber la sécurité».