C’est ce mardi 18 octobre que le Chef de l’Etat Pierre Nkurunziza a apposé sa signature la loi no1/14 du 18 octobre 2016 portant retrait de la République du Burundi du Statut de Rome de la Cour pénale internationale adoptée à Rome le 1è juillet 1998.
Cette promulgation fera date dans l’histoire du Burundi, …et du monde entier. La CPI se dit préoccupée.
«Le Conseil des Ministres ayant délibéré, l’Assemblée nationale et le Sénat ayant adopté, … », tels sont les visas de ce décret de trois articles.
«La République du Burundi se retire du Statut de Rome de la Cour pénale internationale adoptée à Rome le 18 juillet 1998», tel est le premier article.
Le deuxième est vient renforcer le premier : «Toutes les dispositions antérieures contraires à la présente loi sont abrogées notamment la loi no1/011du 30 août 2003portant ratification par le République du Burundi du statut de Rome de la Cour pénale internationale ainsi que son instrument de ratification».
Et comme conclusion de ce décret, c’est le traditionnel énoncé : «La présente loi entre en vigueur e le jour de sa signature».
Dans son communiqué rendu publique ce mardi même, le Président de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Sidiki Kaba, s’est dit préoccupé par ce développement. Selon lui, le retrait d’un État partie est un recul dans la lutte contre l’impunité et la marche résolue vers l’universalité du Statut.
«Je rappelle que tous les États parties ont la possibilité de venir devant l’Assemblée des États parties pour exposer leurs préoccupations conformément au Statut et invite les autorités burundaises au dialogue».
L’enfant voleur ayant caché ses mains derrière son dos, le vol n’a plus d’existence.
Et quand l’enfant voleur aura quitté l’école, qui parlera encore de cette histoire de vol ?
Personne ?
Je suis impatient de savoir la date à laquelle sera promulguée la sortie de notre pays de l’ONU.
Peine perdue la cour fera son travail
Et quand impunité rime avec l*Afrique ou pays pauvres…..
L’impunité, qui est la source de tous nos malheurs, se trouve renforcée.