Samedi 10 août 2024

Politique

Le président du parti APDR molesté par la police

10/08/2024 4
Le président du parti APDR molesté par la police
Gabriel Banzawitonde : « Il faut que les policiers qui m’ont roué de coups soient punis »

Gabriel Banzawitonde, président du parti, “Alliance pour la Paix, la Démocratie et la Réconciliation”(APDR), proche du pouvoir, est mal en point. Il a été passé à tabac dans la soirée de ce jeudi 8 août par des policiers en poste tout près du pont Gikoma sur la RN9, c’est sur l’axe Bujumbura-Bubanza.

Cet homme politique, en même temps cadre de la Loterie nationale a le visage enflé, il présente des hématomes au visage au niveau des épaules et dans le dos. Il a dû garder le lit ce vendredi. Il demande que les policiers responsables de ces brutalités soient poursuivis.

Tout a commencé au moment où il rentrait chez lui. C’est quand il s’est mis à défendre un chauffeur de taxi en pleine altercation avec des policiers positionnés près du pont sur la Gikoma. Il y avait quelques passagers de trop dans ce taxi et ces policiers ne voulaient pas entendre les explications de ce chauffeur.

Selon des témoins, ces policiers voulaient lui soutirer de l’argent pour cette infraction mais ce taximan n’avait, comme argument, que la pénurie de carburant et ses conséquences sur le transport en commun suite au manque de bus d’où ces passagers supplémentaires non couverts par l’assurance du véhicule.

C’est quand le président de l’APDR a proposé que ce chauffeur soit sanctionné selon la loi et qu’il puisse payer une amende à l’OBR que ces policiers s’en sont pris à lui.

Ils lui ont demandé de décliner son identité, il s’est exécuté et ils lui ont demandé de montrer son badge et il a dit qu’il n’en avait pas. A la place, le président de l’APDR leur a présenté sa carte d’identité.

Selon des témoins de la scène, ils ont piqué une colère et se sont mis à le tabasser à l’aide de leurs ceinturons mais il y a eu intervention des passants et de tous les curieux ameutés par cette brutalité et ces échanges désobligeants. Ces derniers ont expliqué qu’il était innocent.

Débordés, racontent des témoins, ces policiers ont décidé d’embarquer ce politicien mais comme il y avait un véhicule, il y a des gens qui ont assisté à cette scène qui ont suivi ces policiers. Ces derniers l’ont mis au cachot attenant au bureau de la zone Kinama comme pour s’en débarrasser.

Vers une heure du matin, il a été signifié à cet homme politique qu’il était libre et qu’il pouvait partir mais il a refusé de partir. Dans la matinée de ce vendredi, avant de partir, le président du parti APDR, Gabriel Banzawitonde a demandé les motifs de sa privation de liberté et l’identité du groupe de policiers qui l’ont roué de coups. Tout ce qu’il a eu comme réponse, c’est qu’aucune charge n’avait été retenue contre lui.

Le président du parti APDR déplore ce genre de comportement et demande que les policiers responsables de cet acte soient traduits devant la justice et punis conformément à la loi.

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. Anonyme

    @Kamina
    Quand il y a crime le Ministère public n’attend pas pour sévir contre les criminels. Malheureusement, si rien n’est fait, cela confirme que l’État et ses policiers sont les premiers criminels contre le Peuple qu’ils sont sensés protéger. Le Contribuable rémunère son bourreau, c’est grave.

  2. Kamina

    None yashinze urubanza ? Yarakwiye gutanga akarorero akarushinga hanyuma tukaraba abacamanza urwo baca kuko nivyabona biruzuye.
    Abapolisi bohanwa gute atawubitwariye ? N-uwubatwara yobahagarika kukazi arindiriye urubanza rw-umucamanza aca. Kuko uwo abatwara sinzi ko yobahagarika atawumuhaye itegeko.

    • Stan Siyomana

      @Kamina
      Jewe ndavye nk’ibi bavuga ngo diaspora burundaise igiye kuzana imitahe mugihugu cabo c’amavukiro, nk’ibi vy’aba bapolisi vyotuma bamwe batinya kuza gukorera iBurundi.
      Mugihe citoyen burundais lambda hamwe n’uwurongoye un parti politique bagihohoterwa, ntakizobuza ko n’uwo mudiaspora ahohoterwa.
      Hari aho Fablice Manirakiza yubaka amazu yasiguye ko yagerageje kuronka ivya exonerations vyotuma n’igiciro c’inzu yubaka kigabanuka mugabo n’ubu ntibirakunda.
      Kandi ejo narumvirije video aho uwitwa Damien Pierre Mpawenimana? agenjwe gutunganya Bourse du Burundi yavuze ko l’argent a la liberte de circuler partout dans le monde.
      Naciye nibasa nti nk’ubu hogira uwiga neza le secteur de l’immobilier yo muri Tanzania canke Urwanda hanyuma agasanga irimwo inyungu ishemeye, kandi agasanga ivyo bihugu biratanga iyo exoneration yabuze muBurundi, NONE BAMWE BO MURI DIASPORA BURUNDAISE NTIBOSHOBORA GUTWARA IMITAHE YABO MURI IVYO BIHUGU BIBANYI?

    • Stan Siyomana

      @Kamina
      Iryo zina ryawe rinyibukije ingene aho tugiye kwiga nko mumwaka wa kane wa primaire y’iMusenyi (commune Tangara Ngozi) (avant ou apres l’independence du Burundi?) twahagarara turaba ingene indege ikorora abasoda parachutistes kumusozi wari kure yacu (muri commune Rugazi, Arrondissement Karusi), kandi bavuga ko ari abakamina bava muri camp Kamina yo muri Congo.
      Ubwambere nabonye jeep militaire ni aho abo bazungu b’ababiligi baduga umusozi uri imbere y’uwiwacu ahantu hatagira ibarabara (sinzi ko bashaka raccourci kuko hariho ibarabara ryakurikirana umwonga wari uhari).
      « In 1950, Belgium decided to build a military base in the Belgian Congo, an extra-metropolitan base but nationally, and thus, in Central Africa, to establish an infrastructure for international use within the framework of the agreements of the Federal Defence and to allow the Belgian Army to cooperate with the Force Publique and the Defence of our overseas territories. The base of the Kamina – BAKA – is located on the plateaus of Katanga….
      After the law enforcement and liberation operations following unrest at the independence of Congo, as well as RWANDA and BURUNDI (1959-1962), all Units Para-Commandos returned to Belgium… »
      https://museedescommandos.be/language/en/1953-1962-the-african-period/

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