Le président de la République a lancé, au centre du pays, un programme qui vise à « revisiter les valeurs de la tradition burundaise pour assoir le développement et la démocratie. »
Ne dites plus « Unité, Progrès, Travail », en vous saluant officiellement, … mais plutôt : « Paix, l’Unité, Développement et Justice. »
Voilà l’une des annonces phares de ce matin 6 août dans la salle de conférence de l’hôtel Tropitel à Gitega. Pour marquer la solennité du moment, le président de la République du Burundi puisera dans le kirundi tous les mots de son discours : « Toutes les couches de la population burundaise, particulièrement la jeunesse, sont visées par ce projet. Les ligalas (lieux où les jeunes désœuvrées se rencontrent) seront dorénavant bannis et seront remplacés par des activités culturelles. Nous insistons beaucoup sur la jeunesse car nous sommes conscients que c’est le Burundi de demain », a déclaré Pierre Nkurunziza devant un parterre d’invités.
Le président de la république a en outre appelé la population burundaise de faire ce programme le leur. Il a promis que son gouvernement fera de ce programme son cheval de bataille : « Il sera adapté à différents âges et niveaux. Il sera enseigné dans les écoles du primaire à l’université, via le cours de civisme ainsi que l’éducation de tous les citoyens burundais selon leurs catégories. »
Pour le numéro un burundais, le retour vers la culture, « nos racines », est fondamentale : « Le développement de notre pays passera nécessairement par le respect de nos valeurs, et l’amour de la patrie. Cette culture que beaucoup veulent minimiser sous prétexte qu’ils ont voyagé ou qu’ils ont appris beaucoup de choses dans les écoles sera notre guide dans toutes nos activités « , a-t-il insisté.
Au cours du lancement de ces activités, le président de la république a fait savoir qu’il est temps de changer nos comportements qui ne cadrent pas avec le genre, le droit de l’homme, la lutte contre la corruption. : « Beaucoup de nos compatriotes pourront enfin différencier la démocratie de la désobéissance, la démocratie du non-respect des institutions et des supérieurs », a quant à lui commenté le ministre de l’Intérieur, ce programme a une valeur inestimable dans la vie de notre pays surtout aujourd’hui où le pays a déjà franchi un pas important dans la démocratie : « L’éducation et la formation patriotique contribuera à renforcer la démocratie. Beaucoup de nos compatriotes pourront enfin différencier la démocratie à la désobéissance, la démocratie au non respect des institutions et de leurs supérieurs », a indiqué Edouard Nduwimana.
Tanzanie: un projet concret pour la jeunesse:
Barclays Bank Tanzania vient d’octroyer 120 millions de shillings tanzaniens (l’equivalent de 740.400 dollars americains) pour soutenir Nkwamira Out of School Empowerment Programme.
L’organisation non-gouvernementale Nkwamira Sustainable Life Trust va utiliser ces fonds pour aider les jeunes filles qui ont abandonne l’ecole a cause des grossesses precauces, et les autres jeunes qui ont echoue leurs examens d’Etat apres Form IV (classe de 11 eme?) et apres Form VI (classe de 13 eme?) a concevoir des idees competitives pour les affaires/competitive business ideas, acquerir des aptitudes en comptabilite et en finance/financial management pour pouvoir s’occuper de petites entreprises/to run small-scale businesses.
Le programme va commencer avec 60 jeunes a Dar es salaam et 40 autres a Morogoro et l’on espere que d’autres regions de la Tanzanie vont suivre.
(voir « Over 100 youth to go for entrepreneurial training », http://www.ippmedia.com, 24 July 2013).
Merci.
Le President s’en prend beaucoup aux jeunes, il jette tous les problèmes du pays sur eux en oubliant que tout ce qu’il critique chez eux a commencé avec la guerre, la guerre qui elle-même a été causée en partie à cause de lui. Donc s’il critique les jeunes d’aujourd’hui, il devrait s’en prendre d’abord à lui-même, qu’il commence à changer ses propres comportements qui ont été la cause de tout ça, et ensuite donner un bon exemple aux jeunes générations.
S’il y a de plus en de jeunes qui vont à l’étranger, c’est parce que les conditions de vie au Burundi ne sont plus ce qu’elles étaient avant la guerre (qui a été causée par lui et ses collaborateurs).
Si les jeunes ne parlent plus le Kirundi correctement c’est à cause de l’influence (pas seulement de l’étranger, mais du Burundi lui-même). Notre President devrait reconsidérer par exemple ces nouveaux projets qui veulent que les enfants apprenent le Francais, le Swahili et l’Anglais dès l’école primaire, et donner plus d’importance au Kirundi.
S’il pense que les jeunes ne respectent plus suffisamment les autorités, c’est que forcément ils ont pris exemple sur quelqu’un. Comment voulez-vous qu’un enfant qui naît en voyant les adultes désobeir, mentir, voler, tuer, que du jour au lendemain il change complètement en quelqu’un d’honnête et respectueux des valeurs et de la vie.
S’il pense que les jeunes d’aujourd’hui ne considèrent plus le travail comme quelque chose de noble, c’est parce qu’ils voient que de nos jours, le travail n’est pas quelque chose d’indispensable pour bien vivre et être respecté. Par exemple, notre President veut déjà changer la devise nationale qui est: « Unité, Travail, Progrès » en « Paix, Unité, Développement et Justice ». Notre President a déjà enlevé de son esprit la notion de Travail, comme quoi ce n’est plus quelque chose d’indispensable à notre pays. Alors pourquoi vouloir que la jeunesse fasse le contraire?
En clair, notre President est très incoherent. Alors comment vouloir que la situation du pays soit cohérente?
Ils ont sans doute oublié de dire a la fin: « Beaucoup de nos compatriotes pourront enfin différencier la democratie du non-respect des lois, la democratie du non-respect des valeurs humaines ».
mbe iyo patriotisme iva hasi iduga ahandi iva hejuru imanuka yo izoshika he? umunyahihugu afatira akarorero kubamutwara, nimba bigaragara ko patriotisme yatakaye mubanyagihugu, muraraba ko batabuze ka karorero hama mumenye aho mudodora atari kwiligala
Comme il veut réhabiliter la culture, j’aimerais savoir comment il compte avant tout réhabiliter l’institution des Bashingantahe qui étaient jadis les garants d’une société harmonieuse et juste: buzuriza impfuvyi n’abapfakazi. Inutile de parler de justice si on ne revisite pas cette institution qui, dans notre histoire, pouvait juger le roi contre une vieille femme sans successeur( Mwezi en connaissait quelque chose). Depuis que les Burundais densent pour les grands, notre culture a été mise au rancard. L’école occidentale mal adaptée à notre réalité et à la réalité du monde l’a carrément enterrée: les personnes formées se prennent pour des élus au dessus des autres, même quand il n’ont réussi à rien. Et c’est rare que nous autres intellectuels nous réussissons à grand chose! ( boulot-biastrot) Comment en outre parler de réhabilitation de la culture quand des voleurs et des assassins bien connus du commun des mortels sont pris pour des étoiles de la société? Le président Nkurunziza aurait bien fait d’aller jouer au foot comme d’habitude au lieu de faire perdre du temps aux gens.
Standard Chartered Bank et la responsabilisation/empowerment de la jeunesse tanzanienne:
Plus de 15.000 jeunes tanzaniens vont beneficier du programme « Goal » (=objectif) que Standard Chartered Bank (basee a Londres en Angleterre) a introduit en Inde en 2006 (aujourd’hui le programme existe dans 7 pays: Inde, Chine, Jordanie, Liban, Nigeria et Zambie).
Plus de 100 enseignants ont recu une formation pour pouvoir repandre ce programme dans les ecoles des regions de Dar es salaam (a l’est du pays), Arusha et Kilimanjaro (nord-est) et Mwanza (nord-centre du pays sur le lac Victoria).
Le programme vise des jeunes des ecoles primaires et secondaires (age compris entre 8 et 19 ans) et comporte trois parties:
Responsabilisation personnelle/personal empowerment pour pouvoir faire des choix plus reflechis/more informed choices sur le chemin vers la vie d’adulte. Tous les participants auront une education sur les aptitudes necessaires dans la vie/life skills et une education rudimentaire en finance/financial literacy.
Responsabilisation sociale/social empowerment: leur inculquer le sens et l’esprit du leadership. Ceux qui auront montre des qualites de leadership vont etre formes pour qu’a leur tour ils puissent repandre ce programme parmi d’autres filles et garcons.
Responsabilisation economique/economic empowerment. Certains participants qui se seront distingues comme « champions »/Goal champions pourraient avoir la chance de travailler pour la banque. Liz Lloyd, Chief executive officer de Standard Chartered Bank (au niveau mondial? en Tanzanie?) a declare: « Nous allons aussi suivre de pres le progress des « goal champions » ici en Tanzanie a fin de leur donner une chance de travailler avec nous dans l’avenir… »
(voir Prosper Makene: « 15.000 students get training on financial literacy, skills », http://www.ippmedia.com, 8 August 2013).
Standard Chartered Bank Tanzania opere dans 7 localites/ 7 branches avec 380 employes.
Merci.
Qu’attendre d’autre d’un regime en mal d,inspiration (dixit notre ambassadeur)?
Des etats-caporaux sur la justice discutant du sexe des anges, des seminaires de formation patriotique en l’absence des concernés –les jeunes (regardez-moi cette photo –on dirait une barraque militaire). Tout ça au moment où manger une fois par jour releve du miracle chez bon nombre de fonctionnaires burundais.
Les jeunes du ligala sont le produit des mauvais systemes de gouvernance d’aujourd’hui et d’hier. Arretons de blamer ces pauvres.
La prochaine étape: quatre étoiles sur le drapeau
Vive la (fausse) démocratie
Ca c’est qu’on appelle du bluf,du delire.A smoke-screen pour endormir les idiots.Le President et son entourage savent bien que leur programme, en plus qu’il va a l’encontre de la Constitution du Burundi, une violation donc avec toutes les consequences que cela comporte, restera lettre morte.Toute d’abord on ne decrete pas la culture, les moeurs, normes et valeurs d’un people parce qu’elles sont le produit d’une tradition maintes fois repetees et eprouvees.La devise de la Republique du Burundi internationalement reconnue ne peut pas etre changee d’un coup de baguette magique au cours d’un simple discours de circonstance sans consultation ni referendum debouchant a un amendement de la Constitution après consultation de tous les acteurs et partenaires du pays.Le reste n’est que pure propaganda illusoire a des fins de campagne politique a l’intention des partisants militants dont le consentement est deja qcquis d’office..
Voilà une entorse à la Constitution Burundaise. La Constitution burundaise du 18 mars 2005, en son article 11 stipule que « La devise du Burundi est « Unité, Travail, Progrès » . L’embrème de la République du Burundi est un écu frappé de la tête du lion ainsi que de trois lances, le tout entouré de la devise nationale ». L’hymne national est « Burundi Bwacu ». Le sceau de la République est déterminé par la loi ». Voilà notre Président vient de modifier verbalement la Constitution en remplaçant « Unité, Progrès, Travail », en vous saluant officiellement, …par : « Paix, l’Unité, Développement et Justice. » »sans l’avale du peuple Burundais. Est-ce acceptable? N’est-ce pas une faute lourde envers le peuple burundais?
« Unité, Travail, Progrès » de Parti Uprona de Rwagasore remplacé par « « Paix, l’Unité, Développement et Justice. »? Ba bagabo barazi ubwenge basha. En se cachant derrière le programme d’éducation et de formation patriotique, le CNND vient facilement d’achever l’Uprona qui était déjà à l’agonie!
L’idée de retourner à nos valeurs n’est pas mauvaise en soi, mais quand ce programme est utilisé pour des fins politiques, le projet perd sa crédibilité et crée une situation dangereuse pour le pays!
Comment put-on croire que ce programme pourrait réussir alors que la commission vérité et réconciliation n’a pas eu lieu? Comment peut-on sensibiliser les jeunes de ligalas sur les questions de la justice alors que ces orphelins ont perdu leurs parents (tués) sans suite – encore une fois la commission vérité et réconciliation devrait venir en amont.
Mbaza mwi rassurer que les burundais sont réconcilié avant de les demander d’être patriotes!
Delirant! N’est-ce pas vous qui, hier, supprimaient le salut du drapeau et l,hymne national dans les ecoles? Are you born again????
Ce qui se passe monatre que la démocratie fait toujours défaut au Burundi
Le temps de nous laver le cerveau pour pouvoir s’eterniser au pouvoir facilement? Turetse gutera imbere kubera manque de culture, peu-etre, mais a voir notre region nous ne sommes pas les seuls a rater « nos traditions » . Qui enseigne qui finalement? Est ce que la tradition burundaise accepte « kubesha, kwica kubera politique? Et la corruption, le refus de dialogue, mener une vie de luxe par notre gouvernement alors que le peuple devient de plus en plus pauvre, est -ce que ceci fait partie de notre tradition?
Nivyo hariho abantu bataye indero.
Personnellement, j’ai toujours ete concaincu que l’ensemble des traditions, normes, coutumes, etc. devraient etre amenes a jouer un role important dans le developpement socio-economique du Burundi et de l’Afrique en general. La colonisation et les autres formes de dominations qui ont suivi ont casse toutes les bases de nos structures sociales, reduisant ainsi les chance d’un developpement socio-economique durable.Deboussole, ne sachant plus a quel saint se vouer, l’homme africain est reduit a un simple bouffeur de tout ce qui vient d’ailleurs car considere comme meileur. Ca commence par la consommation culturelle (musique, film, habillement,…)et ca finit par tous les autres produits de consommation (industrie, artisanat, alimentation…). Pourquoi produire ce que nous consommons alors que les Chinois le font mieux que nous? Pourquoi definir notre avenir alors que les occidentaux sont plus eclaires et savent mieux que nous-memes ce qu’il nous faut? En l’espace de 3 ans! le Burkina de Sankara etait alle d’importateur de produits alimentaires de base a exportateur! Vous risquez de me dire que tot cela n’a rien a voir avec la culture non? Eh bien si! Le capitaine integre avait commence par redefinir son peuple, allant de voltaique (terme introduit par le colonisateur) au bourkinabe (homme integre). Ainsi, les Burkunabes ont refuse d’etre ce que l’oppresseur disait d’eux et ont decide de prendre leur avenir en main en toute fierte. Ils se sont reapproprie leur histoire et leur culture, ils se sont mis au travail, ont produit ce qu’ils consommaient et ont consomme ce qu’ils produisaient. Le manque de repere culturel aboutit toujours au desordre social et economique. Soyons fiers de notre patrimoine culturel chers compatriotes, et sachons qu’aucune culture n’est superieure a la notre.
God bless Burundi, God bless Africa!
Qui peut s’arroger le droit d’imposer unilatéralement une formule de salutation sans concertation? Le Burundi a une devise existante, inscrite dans la constitution, non?
Les jours de cette formule sont comptés. Vous m’en direz des nouvelles.
Mais il faut louer cette initiative de sensibilisation au retour à nos valeurs culturelles nationale positives. En nous entraînant au mépris de nos valeurs, les Européens ont tué notre âme.
1. « Ne dites plus « Unité, Progrès, Travail », en vous saluant officiellement, … mais plutôt : « Paix, l’Unité, Développement et Justice. » ». Indamukanyo ya mbere aboba batahuye munyumvira bayihoye iki nimba atapolitique yinyegeje inyuma?
2. « L’éducation et la formation patriotique… ». Hahahahahahh…… Ko umwera uva ibukuru ugakwira igihugu cose, abarundi bose nibaronka indero no gukunda igihugu nk’abanye politique bacu (kubesha, kwiba, kwica, kurenganya, ….), igihugu kizoba gute?
3. « …sera enseigné dans les écoles du primaire à l’université, via le cours de civisme ». Ko tuzi agaciro ka civisme, ikaba yigishwa n’abigisha (integres=intungane) cane cane abarongoye abandi ku mashule, ubwo abo ba Directeurs a majorite dd babira abo bareze, barya igiturire bagahindura amanota, …, uburorero bazotanga muri cours de civisme buzotena.
Inama ndakugiriye: Hera hejuru kwigisha civisme, equipe yawe ibanze iyinonosore pe!
Atari uko naho, ndavye ayo majambo cane cane arangiza iyi article, akari inyuma yiyo politique tuzokabona. Bonne chance Mr le president!
« Nous insistons beaucoup sur la jeunesse car nous sommes conscients que c’est le Burundi de demain… »
Lors de la campagne electorale kenyane, Uhuru Kenyatta et William Ruto tenaient a etre reconnus comme l' »Equipe numerique » et a convaincre les Kenyans a voter pour des dirigeants qui sont a l’aise avec les technologies de l’information et communication-TIC.
L’une de leurs promesses electorales etait de fournir un ordinateur portable (qui marche a l’energie solaire) a chaque enfant kenyan qui commence la premiere annee primaire/Standard One dans les ecoles publiques.
L’Estonie (ancienne republique sovietique sur la Mer Baltique) s’est retrouvee sans assez de programmeurs et a decide d’introduire dans son programme scolaire (des la premiere annee primaire!!!) des cours sur le fonctionnement de la toile/teaching web et sur le developpement de l’application mobile.
(voir « Uhuru’s laptops », httpongozakenya.worldpress).
Pour la jeunesse burundaise, non seulement « Kazoza kawe kari muri iyo cahier nyene… », mais elle devrait savoir que la technologie est le meilleur outil pour affronter son avenir (avec confiance?).
Merci.
Izo propos za Nduwimana misi yose ko umengo yama afise abo ariko atera ubwoba? canke nugushaka guca amanota kuri sebuja……..bavyita « boufon du roi «
Biend dit!
Niko yamye , hari ico akora ciza.
Bravo Monsieur le Président!
Est-ce que les jeunes désoeuvrés des ligalas sont moins patriotes que les dirigeants corrompus qui appauvrissent et persécutent leur compatriotes? Is faudrait revoir le groupe cible de ce projet.