Réhabilité depuis le mois de mars 2021 par l’Agence routière du Burundi pour une somme de 320 millions de Fbu, le pont Murago qui relie la capitale économique à la province de Bubanza sur la RN 9 n’a pas tenu.
Il s’est affaissé ce dimanche 20 février suite aux fortes pluies et aux crues de la rivière Murago qui prend sa source dans les hauteurs surplombant la plaine de l’Imbo.
Les véhicules ne peuvent pas passer, même les taxis-motos passent difficilement, seuls les piétons et les taxis-vélos passent. Les containers placés sous le pont pour soutenir les poutrelles n’ont pas résisté face à la pression des eaux de cette rivière Murago.
Les usagers de cet axe se disent dans le désarroi, ils demandent que des travaux de réhabilitation soient bien effectués avant que les prix des denrées ne grimpent suite aux détours que les véhicules doivent faire pour approvisionner la capitale économique, Bujumbura.
En Italie et partout en Europe, il y a encore des ponts qui ont été construits au Moyen-Âge (pour les chevaux!) qui sont encore débout. Ces ponts sont construits en pierres. Et ce ne sont pas des pierres et du sable qui manquent au Burundi. Encore moins les maçons!
Pourquoi continue-t-on de construire des ponts avec des barres métalliques et du bois? C’est juste une question. Je demanderais bien des comptes à l’ingénieur ou aux ingénieurs qui ont recommandé cette construction et à ceux qui l’ont approuvée.
BATERERE
PLANS D’EXECUTION
YA MWEN’IVYO BITARURWA BIKOZE MU MABUYE.
UZOBA UFASHIJE CANE.
@hogize
Premièrement, les conteneurs en-dessous du pont étaient une mauvaise idée : par où l’eau va passer?
Pour les différentes méthodes de construction :
https://www.infociments.fr/ponts-et-passerelles/differentes-methodes-de-construction-des-ponts-en-beton
Le ciment, les pierres et le sable ne manquent pas au Burundi.
Abakoloni baremeye kugaruka kudufasha. Ingorane zigiye kugabanuka. Ba murarya umutima amenyo.