Le pont reliant les quartiers de Musaga et Kamesa sur la route nationale RN7 menant vers le sud et le centre du pays menace de s’effondrer. La route entre ces deux localités devient quasi impraticable. La population tire la sonnette d’alarme.
A l’endroit où se trouvait le pont s’observe un sentier au-dessus d’un ravin. La circulation continue, malgré les risques d’accident. Les piétons, les vélos et les motos peinent à passer par cette voie.
« Nous avons peur car le pont continue de s’effondrer. Si rien n’est fait, la route deviendra impraticable. Comme on n’a pas d’autre choix, on prend le risque de passer par ce sentier», raconte un habitant de Kamesa. Et d’ajouter que ceux qui ont des voitures doivent les laisser à Musaga pour rentrer à pied.
Il demande au gouvernement de réhabiliter le pont pour faciliter la circulation de la population et des biens.
« Des accidents se sont déjà produits ici. Comme la population continue de passer par le pont détruit, des accident mortels peuvent survenir», s’inquiète un autre habitant exerçant ses activités près du pont en passe de s’effondrer. Lui aussi appelle le gouvernement à réhabiliter ce pont avant que le pire se produise.
Depuis la destruction du pont de Kamesa, les grands véhicules doivent emprunter une autre voie de déviation. « Cette dernière est étroite. Parfois, il est difficile pour deux véhicules de se croiser et d’avancer facilement », s’indigne un usager de ladite route.
Il estime que cette déviation n’est pas une solution durable : « Si le pont n’est pas réhabilité, la circulation restera coupée sur la RN7.»
Le ministère des Infrastructures, de l’Equipement et des Logements sociaux rassure que le gouvernement a prévu des fonds de réhabilitation du pont de Kamesa dans son budget 2021-2022. « Les travaux débuteront en septembre », a dit la porte-parole dudit ministère.
Leta mvyeyi nkozi irakibona ntakibazo
Things fall all parts