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Le patchouli, une nouvelle culture industrielle

28/08/2011 Commentaires fermés sur Le patchouli, une nouvelle culture industrielle

La commune de Rugombo, province de Cibitoke, a une nouvelle culture industrielle existe. Elle est très prometteuse ; d’où ses initiateurs cherchent à l’étendre.

Plus cher que le carburant. Un litre de patchouli varie entre 40 et 60 dollars américains. Cette plante qui sert à produire un parfum de qualité a été initiée par le complexe agro-industriel Rugofarm. Implantée dans le secteur Gabiro-Ruvyagira, commune Rugombo, cette société couvre 1600 hectares de terres cultivables, et compte plus de 250 employés.

La population va en bénéficier

Selon Janvier Miburo, directeur des exploitations agricoles de Rugofarm, l’objectif principal de la société est de mettre cette nouvelle culture à la disposition de la population. Il indique qu’au départ, le projet compte étendre cette culture sur 3 autres communes de la province de Cibitoke : Buganda, Mugina et Murwi où 300 individus seront servis.

Selon Rose Nimpagaritse, une des bénéficiaires, cette culture est rentable alors qu’elle ne nécessite pas de durs travaux. Elle invite d’autres personnes à s’adonner à son extension.
Le conseiller économique du gouverneur, ReubenTubirabe, trouve louable l’initiative de Rugofarm. Et de conseiller à cette société de distribuer davantage de terres cultivables aux bénéficiaires en vue  de produire une plus grande quantité.

Selon Janvier Miburo, le patchouli est venu de l’Indonésie et ne se trouve qu’au Ghana et au Burundi dans toute l’Afrique. D’après lui, 1 hectare produit 4 tonnes de feuilles vertes, qui donnent à leur tour 2 tonnes de feuilles sèches. Avec cette quantité, on peut produire 60 litres d’huiles essentielles. D’après le directeur, l’huile est vendue en France dans des parfumeries où 1 litre coûte entre 40 et 60 dollars. Il précise qu’à leur usine (Rugofarm), le prix d’achat de feuilles vertes est de 30 Fbu/kg.

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