Le parti CDP (Conseil des patriotes) a dévoilé son programme pour les élections de 2025 et 2027. Des projets ambitieux qui visent à propulser le Burundi vers une ère de prospérité et de stabilité durable. C’était lors d’une conférence publique du samedi 4 mai 2024.
Le CDP vise tout d’abord à établir les préalables au développement. Selon Anicet Niyonkuru son président la stabilisation sociale, sociopolitique et émotionnelle des Burundais est une priorité absolue. « C’est notre peuple, les Burundais, qui ont traversé des épreuves depuis des décennies. Il est essentiel de panser les plaies encore ouvertes et de restaurer une confiance collective », a déclaré Niyonkuru.
Cette stabilité est perçue comme le socle indispensable à tout progrès futur qui puisse permettre aux citoyens de se sentir en sécurité et prêts à s’engager pleinement dans la construction nationale.
Dans un élan de vision et de volonté de réforme, le CDP envisage des changements drastiques dans le paysage institutionnel une fois au pouvoir.
Parmi les propositions figurent la suppression de l’organe des sénateurs ; la réduction du nombre de députés siégeant à l’Assemblée nationale et la suppression de l’organe de l’Ombudsman.
L’idée de supprimer l’organe des sénateurs est motivée par une volonté de rationalisation et d’efficacité du système législatif. Le CDP estime que cette chambre supplémentaire n’est plus nécessaire et que ses fonctions pourraient être intégrées ou redistribuées au sein de l’Assemblée nationale.
De même, la proposition de réduire le nombre de députés à l’Assemblée nationale vise à optimiser les ressources et à renforcer l’efficacité du processus législatif.
Le CDP estime que cette mesure permettra de rationaliser les débats parlementaires et de mieux répondre aux besoins et aux aspirations de la population.
Quant à la suppression de l’organe de l’Ombudsman, elle est justifiée par une volonté de simplification et de modernisation de l’appareil gouvernemental.
Des projets sociaux
Le parti évoque d’autres projets d’ordre social notamment dans le domaine de l’éducation. Il propose ainsi par exemple une réforme en profondeur du système éducatif à tous les niveaux, de l’enseignement primaire jusqu’à l’université. « Nous aspirons à offrir aux enfants burundais, en particulier aux plus défavorisés, une éducation de qualité, fondée sur les valeurs qui ont forgé notre propre parcours », a souligné le président du parti.
L’objectif est de former une nouvelle génération de citoyens compétents et engagés, capables de conduire le pays vers un avenir prospère. C’est à travers ce projet éducatif que le CDP compte diminuer le taux de chômage élevé chez les jeunes.
D’autres projets consistent à assurer la gratuité des soins chez les personnes âgées qui ne bénéficient pas de pensions ; à promouvoir la culture burundaise et la langue nationale, le kirundi.
Redresser l’économie du pays
En termes de projets d’ordre économique, la question de l’agriculture occupe une place de choix dans le programme du CDP.
Le parti propose une série de réformes visant à augmenter les terres arables ; à promouvoir les coopératives agricoles et à moderniser les méthodes de production. « L’agriculture est le pilier de notre économie. Nous devons investir dans ce secteur pour assurer notre sécurité alimentaire et stimuler la croissance économique », souligne le président du parti.
Par ailleurs, le CDP « s’engage résolument dans la promotion de l’énergie propre et durable » promet-il avec un accent particulier qui sera mis sur « l’utilisation du gaz dans les foyers et la réduction des taxes sur son importation ».
Le parti se dit aussi engager à améliorer les conditions de vie des ménages tout en préservant l’environnement. « Nous devons investir dans des sources d’énergie alternatives pour assurer un avenir durable pour nos enfants », précise Anicet Niyonkuru.
Le parti insiste également sur la nécessité de réformer le secteur du transport tant public que maritime. La modernisation des infrastructures de transport est vue comme un moyen de désenclaver les régions éloignées et de favoriser les échanges économiques. « Le transport est le souffle vital de notre économie. Nous devons garantir des moyens de déplacement efficaces et accessibles à tous », confie M. Niyonkuru.
Il propose aussi d’introduire des systèmes de paiement numériques dans les transports afin d’accroître la transparence et l’efficacité du secteur.
Le président du CDP profite de cette occasion pour lancer un appel au gouvernement afin de garantir la sécurité et d’encourager le retour des Burundais en exil. Ils pourront ainsi pleinement contribuer au développement de leur Nation.
« Il faut rassurer les personnes qui ont quitté le Burundi à cause de ce qui s’est passé en 2015. Que le pouvoir soit clément pour que tous les Burundais rentrent afin de développer notre pays ! Nous avons des Burundais intelligents mais qui gardent leur intelligence au profit des autres pays. »
Son parti politique devrait proposer une solution révolutionnaire pour multiplier la cuniculture
Oui, oui, prenons mon cas j’ai commencé avec un seul et unique lapin, et hop, en un rien de temps, je me retrouve avec une armée de lapins.
Je suis millionnaire en dollars ma calvitie a disparu, ma femme a rajeuni et perdu du poids et mes enfants deviennent des génies à l’école ! C’est le rêve devenu réalité, n’est-ce pas ?
Alors, pourquoi pas vous ?
Ce ne sont que des intentions ? Tout le monde est capable de les formuler ? Qu’il nous explique comment?
Chez les politiciens burundais, ce qui leurs manquent, ce ne sont pas les bonnes paroles ni les bonnes intentions malheureusement!
@hakizimana jean capistran
Es-tu sûr qu’ailleurs que chez les burundais, les bonnes paroles et les bonnes intentions ne sont pas annoncées lors des campagnes électorales? T’es – tu bien renseigné?