« (…) suite à des informations qu’il détenait sur des infractions qui auraient été commises, a lancé en date du 17 avril 2023, un mandat de perquisition contre le Général de Police Alain Guillaume Bunyoni », indique, dans un communiqué de presse, le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi.
Selon lui, au moment de la perquisition effectuée en date du 17 avril 2023, la police à qui la mission avait été confiée a constaté que Alain Guillaume Bunyoni avait pris le large. « C’est ainsi qu’un mandat d’amener a alors été lancé pour qu’il soit recherché. »
D’après le communiqué, l’ancien Premier ministre a été appréhendé, le 21 avril 2023, à Nyamuzi, zone Mubone de la commune Kabezi dans la Province de Bujumbura où il se cachait. « Le Parquet Général de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le Général de Police Alain Guillaume Bunyoni est pour le moment entre les mains de la police. » Et d’ajouter : « Les résultats de la fouille perquisition ainsi que d’autres indices seront incessamment analysés pour une suite appropriée conformément au code de procédure pénale. »
Ngo iyigize gute… nta yitayigera amajanja ! Et on ajoute: Uwuhagarikiwe n’ingwe aravoma.
Il y a eu le Burundi où « Le pouvoir se trouve au bout du canon »; Ou alors, il y a le Burundi où « Le pouvoir se trouve au bout du canon et de la signature et cette dernière étant seulement le décret. Peut-être qu’il y aura aussi le Burundi où le pouvoir sera au bout de la signature cette dernière étant la Loi, juste et équitable pour tous.
Normalement, ça devrait ainsi, le procureur Général devrait être indépendant et capable de poursuivre n’importe qui, quelle que soit sa position, s’il/si elle suspect(e) d’une infraction à la loi. Mais là c’est sûr, l’injonction vient d’en haut, pas de lui.