Le samedi 4 mai 2024, le Parti pour le Redressement national (Parena) Imbogoraburundi a sorti une déclaration rappelant les contributions significatives de feu président Jean-Baptiste Bagaza au développement du Burundi. Cette déclaration intervient à l’occasion du huitième anniversaire de la disparition de cet ancien chef de l’Etat.
Le 4 mai 2016 a marqué un tournant tragique dans l’Histoire du Burundi quand le pays apprenait le décès de Jean-Baptiste Bagaza.
Son leadership visionnaire a été salué pour avoir jeté les bases d’infrastructures essentielles qui ont favorisé le développement socio-économique du pays, peut-on lire dans la déclaration.
A travers le document, Zénon Nimubona, l’actuel président et représentant légal du Parena, déplore qu’avec le temps, ces infrastructures ont subi une détérioration, mettant en lumière les défis persistants auxquels est confronté le pays en matière de développement et de maintenance des infrastructures. « Ce huitième anniversaire coïncide malheureusement avec une détérioration avancée pour certaines d’entre elles et une disparition pour d’autres », souligne en effet la déclaration.
Il met aussi en évidence la nécessité urgente de préserver l’héritage de Bagaza et de reconnaître ses contributions à la Nation. Il appelle alors à la construction d’un monument ou d’un symbole honorifique en son honneur.
Le Parti souligne par conséquent l’importance de se souvenir des figures clés qui ont façonné l’Histoire et le développement du pays. « C’est donc en mémoire de cet illustre bâtisseur du Burundi moderne que le Parti pour le Redressement national réitère sa demande au gouvernement de lui construire un monument ou tout autre symbole en guise de reconnaissance des services qu’il a rendus à la Nation. »
Jean-Baptiste Bagaza fut président du Burundi de 1976 à 1987. Durant son règne, il a mis en œuvre des politiques économiques et sociales qui ont permis la construction d’infrastructures telles que des routes et des industries et bien d’autres infrastructures publiques. Ces réalisations qui datent de plus de 40 ans continuent à servir le pays jusqu’à ce jour.
La première étape pour bâtir un pays est de bâtir d’abord la nation qui l’habite.
Bâtir le pays sans bâtir la nation rappelle la fameuse phrase » ce que tu fais pour moi sans moi est contre moi ».
ceci explique pourquoi le bâtisseur imprudent qui bâtit le pays sans bâtir la nation voit ses réalisations s’effrondrer après son départ.
A l’inverse, les nations bien bâties ne sont pas détruite par la destruction des infrastructures de leurs pays. Les nations européennes qui ont subie deux guerres mondiales en un siècle mais qui sont toujours parmis les nations les mieux loties du monde en témoigne.
Pour le cas de Bagaza, peut-on dire qu’il a bâti la nation? La réponse est à mon avis évidente et elle est NON. Bagaza ne peut donc pas prétendre à une stature nationale.
Pour illustrer mon propos, je m’en tiens à quelques exemples :
– Son règne a vu l’instauration du système « i et u » pour exclure une partie de la population de l’éducation nationale
– Son règne a vu la domination de l’armée , de la magistrature , de l’administration publique et privée par une seule région
Ces quelques exemples ne vont pas dans le sens de bâtir une nation et suffisent pour l’exclure de la candidature à une stature nationale .
Ceci explique aussi le constat amère de Mr Zeon qui déplore qu’avec le temps, ces infrastructures ont subi une détérioration. En effet, le bâtisseur n’a pas bâtit la nation(les hommes et leur société) pour soutenir ces infrastructures.
Je propose donc à Mr Zenon et au PARENA de revoir leur demande à la baisse
Régionalisme avec domination de Bururi dans l´administration et l´armée, transformation des lycées et collèges du Nord en EFI voilá ce que personnellemet je reproche à Monsieur Bagaza
Feu Bagaza ne peut pas avoir un monument. En mai 1972, il était dans le « Conseil de Guerre » pour simuler le procès des milliers de Hutu innocents. Ce conseil condamnait à mort des gens dont la plupart étaient déjà morts depuis le 29 avril.
Les membres du conseil de guerre qui siégeait au 6 mai 1972 sont :
– NIMUBONA Alexis Commandant, président
– BAGAZA Jean Capitaine, Juge
– KAZATSA Charles S/Lieutenant, Juge
– Officier du Ministère Public : KAYIBIGI Bernard
– Greffier Assumé : KABUNDA Grégoire.
Alors, Monsieur Zénon Nimubona, cessez de retourner le couteau dans la plaie béante du génocide contre les Hutu de 1972!!
Urababwiye ijambo rikomeye, n’uko umenga abarundi ntamatwi tugira!!!!Nta Bagaza, n’abandi bose bakoze ikibi kibishe kwobandanya duha iteka kandi tubabona iminsi yose. Nibaruhuke barindire urubanza ry’umunsi wa nyuma.
C’est indiscutable que Bagaza fut un des meilleurs présidents qui a à son actif d’importantes réalisations en matière de développement. Mais malheureusement ses dérives, démêlés et ses persécutions contre l’Eglise ont tout gâché et font que les burundais en gardent un mauvais souvenir.
Il y a aussi d’autres souvenirs douloureux d’emprisonnements arbitraires surtout d’étudiants (Université et secondaire) originaires de Bujumbura rural, Bubanza, Cibitoke… qui ont eu lieu sous son règne. Des faits qui ne sont pas très connus; ils attendent quelqu’un (CVR, peut-être) pour les décrire et les porter à la connaissance du tout public.
Disons toute proportion gardée, que Bagaza était un vrai bâtisseur, mais il avait aussi ses côtés obscurs. Qui n’en a pas?
Il faut y ajouter que l’armée nationale (l’administration aussi presque) de Bagaza était mono-éthnique! Pour moi c’est une fameuse tare!
En général dans le monde les pays mettent en exergue leurs meilleurs présidents
Afrique du Sud. Mendella
France. de Gaulle
Au Burundi’vous avez quelqu’un qui sort de l’ordinaire J B Bagaza
C est quasi le seul président qui a apporté une plus value à son pays.
On ne parle pas de lui.
Mais de toute une série qui ont apporté le malheur au Burundi
Est-ce sur la médiocrité que vous jugez les gens ??
Paradoxe au Burundi
Alors que le pays honore chaque année une série de président, jamais un mot pour celui qui dernièrement fut le meilleur et a apporté une plus value, de la richesse au pays.
Les autres , presque tous n arrivent pas à sa hauteur et beaucoup ont apporté le malheur au Burundi
Quelle exemple.pour notre jeunesse à qui on demande d honorer une série de tueurs, de massacreurs et on ne parle pas des bienfaiteurs
D’ailleurs, l’Eglise devrait s’abstenir de fêter l’un et l’autre
Raba icemeza ko uvuga amahopa n’ububeshi, urinyegeza.
@Hihi
Au juste, de qui parlez-vous quand vous dites:« Les autres , presque tous n arrivent pas à sa hauteur et beaucoup ont apporté le malheur au Burundi… »?
Le 5 mai 2023, votre site titrait que « le parti Parena réclame un monument pour feu président Jean Baptiste Bagaza ». Le 6 mai 202, une année après, votre site revient à la charge pour annoncer que « le Parena plaide pour la reconnaissance des services rendus par Jean Batiste Bagaza ».
L’année dernière mon commentaire a été censuré. J’y reviens mais avec une autre formulation, peut-être mois choquante. 1972, moi de mai, Bagaza est vice-président du conseil de guerre à Bujumbura. On connait la suite mais juste pour nous raffraichir les mémoires, les jugements rendu par sieur Bagaza ont été annulé !
1976, Sieur Baagaza devient président de sa 2ème Republique. Sur les 31 membres qui composaient son conseil supérieur de la révolution, il n y a aucun membre de l’ethnie de tutsi. Dans son gouvernement de 18 membres, 3 hutu y participent à des postes de seconde classe ( fonction publique, affaire sociale notamment.
En quoi ses œuvres ont-ils été utiles au peuple? Ce fut plutôt l’élite au pouvoir qui en a profité et bénéficié. Tous les écoles normales se sont vues retrogradé au rang des EFI partout dans le pays, sauf à Bururi. Et Dieu sait combien ces écoles avaient formé l’élite du lendemain ….
1993-2000 environs, n’est-il pas ce même Bagaza qui pronait la séparation du pays en hutuland et tutsiland?
FINALEMENT: Reconnaissance des services rendus par Jean Batiste Bagaza ou jugement de Bagaza pour tords causés à la Nation?