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Le PACAM entre dans sa deuxième phase avec un Centre de Formation des Médias renforcé

05/05/2013 Commentaires fermés sur Le PACAM entre dans sa deuxième phase avec un Centre de Formation des Médias renforcé

Les cérémonies, qui coïncidaient avec la célébration de la journée mondiale dédiée à la radio se sont déroulées ce mercredi 13 février à l’hôtel {La Palmeraie}. Des partenaires au développement du Burundi en passant par le gouvernement et les médias, tous s’accordent sur le renforcement du Centre de Formation des Médias.

<doc7072|left>"Créé à l’origine, en 2009 en vue d’appuyer les médias au moment des élections de 2010, le Pacam a grandi et vu son extension après le succès reconnu par tous les acteurs de la société burundaise, de la synergie des médias lors du cycle électoral" s’est félicité le coordinateur du Plan d’action commun d’appui aux médias (Pacam), Robert Minangoy.
Et ce succès est le concours de plusieurs partenaires : "La satisfaction que j’éprouve, je vous la dois à vous, professionnels des médias, institutions de tutelle, opérateurs et bailleurs qui avez compris qu’une action collective et concertée pouvait faire avancer le secteur des médias. Des médias comme partie prenante de la société civile burundaise, des médias comme vecteurs de la citoyenneté, de la paix et du débat démocratique."

Selon Minangoy, la réussite du Pacam II se jouera sur la capacité de tous
les médias à travailler ensemble, comme cela a été démontré par un travail en
commun, que fut la synergie des médias en 2010.

Exercer le métier sans craindre de répression

Pour l’ambassadeur de l’Union Européenne (UE), Stéphane De Locker, "dans le cadre de cette nouvelle édition du Pacam, l’UE soutient spécifiquement deux axes: le renforcement du Centre de Formation des Médias (CFM) et l’appui à la production de programmes."
Selon l’ambassadeur de l’UE, "il est essentiel de mettre à disposition des journalistes, des techniciens et des patrons de presse le CFM afin de leur permettre soit de se spécialiser dans l’un ou l’autre domaine tels que le journalisme d’investigation ou encore le journalisme multimédia, soit d’acquérir de nouvelles compétences pour compléter leurs formation."
Par ailleurs, "le Pacam II a également pour ambition de renforcer les organes de régulation et d’autorégulation des médias ainsi que d’améliorer les relations entre les autorités gouvernementales et les médias."

Un petit crochet par l’actualité de la presse au Burundi fera dire à M. De Locker qu’il est fondamental "que les journalistes puissent exercer leur métier en toute liberté et indépendance, sans craindre de répressions ou autre menaces après publication de telle ou telle information concernant la vie politique, économique ou sociale du pays."

Selon le Directeur général du ministère en charge des Télécommunications, de l’Information et de la Communication, les objectifs du Pacam II confortent la vision du ministère, car "ils reflètent l’esprit de la plupart des actions et réformes proposées dans la Politique nationale de communication en instance d’adoption par le Conseil des Ministres." D’après lui, certaines réformes pourront être développées sous formes de projets spécifiques pouvant être soumis pour financement à des partenaires internationaux du développement ou pouvant mobiliser des investisseurs publics et privés.

Le directeur du CFM a précisé, par ailleurs, que la formation qu’ils dispensent vise le développement des compétences professionnelles des journalistes et des techniciens pour favoriser la circulation d’une information de qualité et utile au citoyen. Selon Gabriel Nikundana, qui demandé au gouvernement d’agréer le CFM, plus de 300 journaliste et techniciens ont été formés par le CFM de 2009 à 2011.
275 lauréats ont été primés et ont reçu des certificats.
Les cérémonies se sont clôturées par la remise des certificats aux journalistes, lauréats de la session 2012.

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