Pour Jean-Paul Mpawenimana, l’ingénieur chargé des travaux, « d’ici trois ou quatre semaines nous aurons terminé. Il ne reste que la construction des bacs pour les déchets solides et non décomposables.»
Ces constructions sont nécessaire pour préserver l’environnement et surtout la rivière Ntahangwa. C’est pourquoi, rappelle Jean-Paul Mpawenimana, les déchets émanant des sanitaires seront canalisés dans les égouts publics pour aller à la station d’épuration.
Le nouveau marché, construit sur un terrain du Complexe textile du Burundi, couvre une superficie de 1,9 ha. Il comptera environ 2500 places. L’aile Nord-Ouest comporte un bloc (pharmacie, centre de santé et prison) tandis que l’aile Est est constitué des sanitaires en cours de construction.
La perspective de l’ouverture de la place ne fait pas que des heureux. Audace Bizabishaka, le président du Syndicat général des commerçants (Sygeco), ne cache pas ses appréhensions : « Depuis le début des travaux, nous avons demandé d’être associés, en vain. Nous attendons la fin des activités pour pouvoir faire une évaluation.»