Le délégué des réfugiés burundais dans le camp de Lusenda, Emmanuel Ntirampeba soutient que le nombre des nouveaux venus continue à s’accroître. Outre les 28. 620 personnes déjà installées, affirme-il, plus de 1.600 sont temporairement hébergées au centre d’accueil de ce camp. «Certains fuient pour des raisons politiques et l’insécurité, d’autres la situation de précarité alimentaire».
Selon lui, il y en a qui avaient officiellement demandé un rapatriement mais se sont vite rétractés au vu des nouveaux flux de réfugiés et suite à la disette sévissant dans leur régions d’origine. «Certes il n’y a pas des crépitements d’armes comme auparavant. Cependant, la précarité alimentaire fait rage. Et ce n’est pas tout, certains réfugiés parlent d’intimidations». Avant d’ajouter que les conditions de vie n’incitent pas au rapatriement.
>>Evolution du nombre des réfugiés au camp de Lusenda
Source : HCR
D’après Emmanuel Ntirampeba, les réfugiés de ce camp situé à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) tirent la souris par la queue. Il affirme que la cherté de la vie les frappe de plein fouet. Et de confier qu’ils ont créé des associations de développement pour s’en sortir. Cependant, déplore-t-il, nous faisons toujours face aux difficultés de manque de moyens.
Il intervient à la suite d’une visite dans ce camp d’une délégation mixte de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) et de la Commission nationale des réfugiés en République démocratique du Congo (CNR), de ce jeudi 8 juin.
Cette dernière avait fait le déplacement pour évaluer les conditions de vie qui prévalent dans ce camp. Des projets générateurs de revenus en faveur des réfugiés et des populations environnantes sont prévus pour le relèvement communautaire. Ces activités contribueront à l’affermissement de la cohabitation entre ces réfugiés et les populations locales.
Il a été également évoqué un désengorgement du camp de Lusenda. Les 5000 réfugiés se trouvant encore dans des sites de transit dans la région d’Uvira pourraient être installés dans la région de Baraka.
En matière de développement, il est de coutume de consulter les populations pour s’enquérir de leurs besoins et de les prioriser afin d’y apporter des réponses adéquates convenues avec elles. Est-ce que cela se fait dans notre pays?
Je garde probablement une impression que nous assistons aujourd’hui à l’inverse et que ce sont les populations qui sont à l’écoute des problèmes du président pour l’aider à les résoudre. Le président de la république veut la suppression des mandats présidentiels, eh bien la population vient à son secours et le lui exprime par le biais du rapport de la commission de dialogue interne. Le président veut la levée des sanctions économiques imposées par l’UE? La population est là pour manifester dans les rues de Bujumbura et pour le soutenir. Le président veut quitter la CPI? Les illustres mbonerakure sont là pour l’appuyer. Le président veut rapatrier le processus de dialogue de Arusha? Toujours la population est là pour lui manifester son soutien.
Voilà comment la démocratie progresse dans une république bananière comme la nôtre. C’est la population qui est au service du président et non l’inverse.
Je pense que les Burundais l’ont parfaitement bien compris. Ils ne demanderont plus rien au président en ce qui concerne leurs besoins élémentaires, y compris le droit de vivre dans leur propre pays. Cependant, ils se tiennent prêts à obtempérer à ses desiderata.
Prezida w’Uburundi nagirire ikogongwe abo bantu arabe ingene yotekanya igihugu.
Ibisigaye biri mu maboko yiwe kandi niyasoma iyi message yanje ndazi ko aca avyura agatima k’ikigongwe n’imbabazi akagarukira igihugu n’abantu Imana yamushinze.
Vyura agatima nyakubahwa Prezida.
Raba imbere n’inyuma, ibumoso no mu buryo bwawe ugarukire uBurundi kuko vyose biri mu maboko yawe. .
Ndabigusavye mw’Izina rya Yesu.
@Prudence Sekambabaye
None abemera Kiranga udushize he?
je n’En reviens pas,moi qui croyais que la paix etait totale,que le Cndd apportait Démocratie et développement .
La formule » stades de foot+croisades de prière « n a pas développé le pays?je n’en reviens pas,qu en pensent les économistes?
Peut être que si nous construisons encore plus de stades et faisions encore plus de croisades de prières les choses iront mieux,essayons encore en 2020 et tout ira mieux