Le ministère chargé des TIC fait remarquer que l’internet reste en grande partie limité aux centres urbains. Les intervenants dans ce secteur appellent les opérateurs en matière de télécommunication à offrir de meilleurs services et fournir de l’internet à haut débit.
« L’internet introduit au Burundi en 1996 au Burundi reste en grande partie un canal de communication limité aux centres urbains. Bon nombre de Burundais n’y ont pas accès », a fait savoir Anicet Niyonkuru, secrétaire permanent au ministère de la Communication, des TIC et des Médias.
C’était au cours de la retraite à l’endroit des intervenant dans l’axe TIC ce 17 février. Selon lui, au Burundi, le niveau de pénétration de l’internet est de 10 %.
Le secrétaire permanent au ministère chargé des TIC explique, néanmoins, que des pas importants ont été franchis au Burundi dans l’utilisation de l’internet, avant de rappeler que beaucoup d’investissements dans le secteur des TIC restent nécessaires pour réduire notamment la fracture numérique.
Pour la directrice générale des TIC, Rosine-Guilène Gatoni, c’est paradoxal que le Burundi soit à 10 % de pénétration de l’internet alors que la fibre optique est presque partout dans le pays.
Elle soutient que le problème est le faible capacité d’accès aux terminaux : « Le nombre limité des Burundais ayant des smartphones et des ordinateurs fait que le nombre de ceux qui peuvent se connecter à l’internet reste très bas ».
Elle ajoute que la faible pénétration de l’internet est due au faible niveau d’alphabétisation numérique de la population ainsi que l’insuffisance des compétences dans l’utilisation des outils informatiques.
Et de recommander la détaxation des terminaux comme suggéré dans les états généraux de 2011
En outre, les intervenants dans le domaine des TIC regrette que le Burundi reste parmi les pays ayant de l’internet à bas débit : « L’internet est plus faible au Burundi que dans les pays voisins. Il est aussi cher, ce qui fait que l’accès est limité ».
Même son de cloche avec les gestionnaires des médias en ligne qui soutiennent que la lenteur et la cherté de l’internet font partie des contraintes auxquels ils font face dans leur travail.
Ils appellent aux opérateurs télécoms de disponibiliser l’internet à haut débit pour faciliter les investissements dans le domaine des TIC.
L’opérateur privé n’investit que là où il trouve une rentabilité.
Le reste c’est l’Etat qui doit s’engager ou inciter ces opérateurs par des mesures financières par exemple la réduction des impôts.
Le reste ce ne sont que des vœux qui n’aboutiront jamais !!!